Mes amis, nous pouvons abattre la misère !

Mes amis, le temps est arrivé de commencer à parler de la misère en France. Qu’est-ce vraiment la misère ? Est-ce que nous lui donnons assez d’importance ? Nous la voyons tous les jours la misère : en allant au travail, à l’école, ou tout simplement en allant se promener. La misère est partout. Elle est dans les yeux des gens que nous voyons assis par terre avec une couverture et quelques centimes. Ils sont tristes, ils ont faim et ils ont perdu l’espoir. Ils n’ont plus l’espoir qu’un jour tout ira mieux pour eux. Ils n’ont plus l’espoir de pouvoir avoir une maison, un travail ou une voiture. Mais, surtout, ils n’ont plus l’espoir d’être heureux !

Comment veut-on guérir le mal si nous n’en parlons pas ?

Est-ce nous faisons attention à eux quand nous les voyons dans la rue ? Comment veut-on guérir le mal si nous n’en parlons pas ? Voulez-vous que je vous annonce quelque chose de plus fort et plus touchant ? En 2015, 448 personnes sans abri ont été déclarées mortes, dont 123 à Paris. Ils sont morts de froid et de faim. Des enfants avec leur famille n’ont pas réussi à survivre.

Et nous ? Qu’est-ce que nous faisons pour les aider ? Pour éviter la mort de centaines d’enfants et personnes innocentes ? Mes amis, j’ai décidé de parler de ça car nous devons mettre fin à ces tragédies ! Elles ne doivent
plus exister, ni en France, ni ailleurs. J’espère avoir touché même une petite place dans votre cœur et qu’à partir de maintenant, nous ferons plus attention à ces gens et que nous chercherons des moyens pour les aider.

Des repas chauds, des vêtements, un endroit où ils pourront dormir en sécurité ou même tout simplement un sourire pour qu’ils ne se sentent plus seuls. Nous pouvons faire la différence, nous pouvons abattre la misère !

Federica, Terminale accueil

Article paru dans PPL Actus numéro 2, mai/juin 2016.

Photo d’illustration : Statue en chêne sculptée du Jules Desbois, La Misère – Wikimedia Commons.