volleyeur pro : savoir concilier entraînement intensif et études

La vraie réussite pour Gabriel Lechalier, joueur d’Asnières volley 92 : décrocher le bac en étant pro.

C’est ma professeur d’EPS de 4eme qui m’a encouragé à poursuive dans le volley que je venais juste de découvrir au collège. Le volley m’a pris pour deux raisons. D’une part, le psychologique compte autant que le physique malgré l’absence de contact direct avec l’adversaire. D’autre part, on apprend à se surpasser pour le collectif : mes coéquipiers comptent sur moi autant que je compte sur eux.

Intégration dans le pôle France

Ma seconde année au club de Levallois-Perret fut décisive. Ces dures heures de travail acharné ont payé en fin de saison. J’ai été en effet sélectionné dans l’équipe régionale ce qui m’a permis de participer au championnat de France des régions où nous terminons troisième. Élu meilleur du tournoi, j’ai été contacté par les DTN (la direction technique national) pour entrer dans un pôle espoir de volley-ball où je pouvais concilier un entraînement intensif et les cours. Intégration du Pôle France.

J’atterris donc au pôle espoir de Châtenay-Malabry en 2008 et je signe dans le club du Plessis Robinsson. Ayant terminé vice champion de France avec le titre de meilleur attaquant, j’obtiens cette fois mon brevet. Direction le Pôle France situé à Châtenay- Malabry et une seconde générale. Cette année là, les entraînements se sont vraiment intensifiés. J’ai dû m’adapter à ce nouveau rythme de travail. Ce fut aussi l’année de ma toute première blessure sérieuse, une fracture de fatigue. Je décide alors de quitter les structures fédérales pour signer un contrat de formation pro avec l’équipe d’Asnières volley 92, l’un des meilleurs clubs en terme de formation de jeunes joueurs, et qui joue actuellement en ligue B. Cette année est donc très importante car je dois décrocher le bac : ce serait alors pour moi un accomplissement aussi bien professionnel que scolaire.

Article paru dans Bal’actu numéro 4, décembre 2011-février 2012