Tous les articles par La rédaction de PPL actus

Trois mangas qui poussent à la réflexion

A mon humble avis, les mangas sont devenus tabou à cause des « Dragon Ball » qui sont très connus pour la violence des combats. « Dragon Ball » est jugé trop violent pour les enfants par les parents, mais ce manga n’a jamais été destiné aux enfants. « Dragon Ball » est un style de manga basé sur la violence, mais il y a plein d’autres types de mangas. Les mangas dont je vais vous parler poussent à la réflexion : Death Note, Parasite, GTO.

Death Note

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Foot : ce n’est pas normal de payer des joueurs autant !

Dans le football, certains joueurs sont payés dans dizaines de millions d’Euros par an. En apparence, cela semble justifier car c’est un investissement et qui sera rentabilisé, comme le cas de Neymar qui a été acheté par le Paris Saint-Germain 220 000 000 €.  Une somme démesurée, mais il est aussi payé pour ses performances sur le terrain.

Mais ce n’est quand même pas normal de payer des joueurs autant, juste pour jouer au foot sur un terrain. Ce n’est pas normal par rapport à « un métier normal » qui est beaucoup moins bien payé ! Les employés aussi travaillent beaucoup plus par semaine, du lundi au vendredi. En plus, les joueurs de foot ne gagnent pas que leur salaire, ils gagnent l’argent des publicités qu’ils font. Par exemple, Cristiano Ronaldo passe beaucoup à la télé et il est aussi sur la pochette Fifa 18. C’est trop !

Théo – Première commerce

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Photo : Cristiano Ronalado. Wikimedia Commons.

Un Z qui veut dire… Zaïrois

Les Zaïrois, maintenant appelés les Congolais, habitent la RDC (République démocratique du Congo). La RDC, contrairement à d’autres pays africains, se fait connaître de plus en plus dans le monde par sa culture, Côté musique et rumba, on a Papa Wemba, Fally, Fabregas et sa chanson Ya mado, mais aussi Maitre GIMS ! Notre langue, le lingala, est parlée dans le monde par des Blancs, des Arabes, des Chinois… Et on a bien sûr la sape !

Les Z avec la sape

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Histoire coloniale : retour sur la pacification de la Côte d’Ivoire

La révolution industrielle au XIXème siècle a engendré un boom démographique sur le continent européen. A la recherche de débouchées, l’Europe se tourne vers l’Afrique notamment. C’est le début de l’impérialisme. L’impérialisme est la doctrine qui préconise la domination économique, politique et sociale d’un Etat fort sur un Etat plus petit. Nous nous pencherons sur le cas de le Côte d’Ivoire.

Les causes de l’impérialisme sont multiples mais la plus probante est la recherche de lieux pour écouler la marchandise à cause de la crise de surproduction. Tout d’abord, il y a des raisons humanitaires et civilisatrices. L’Europe se donne pour mission de civiliser les populations indigènes en leur apportant la médecine et les vaccins ainsi que la religion, c’est-à-dire le christianisme.

La Côte d’Ivoire devient colonie française en 1893

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Les bandits se ruent sur l’or des mineurs sénégalais

Le doura, ce sont des champs où il y a l’or. On y trouve des cailloux avec plein d’or dedans. Les chercheurs d’or les mettent dans des sacs qu’ils transportent. Quand ils reviennent à la maison, les femmes les aident aussi à casser les cailloux jusqu’à ce que ça devienne du sable.

Après on le pile. Puis, avec des sortes de machines avec plein de bidons d’eau et des tapis, on verse l’eau et on frotte. Quand on voit que la couleur est dorée, on l’amène chez une personne qui met le feu sur l’or et ça se transforme en boule d’or.

On procède alors à la pesée. En fonction du poids, une certaine somme d’argent est versée, entre 5000 francs CFA jusqu’ ‘à 20 000 francs CFA (soit entre 7.5 et 30 euros environ). Enfin, il faut savoir que le travail à la mine est très dangereux car, sur le trajet, beaucoup de bandits rôdent pour prendre l’or des mineurs.

Tounkara – Première

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Visuel : capture écran du reportage d’Africa 24.

Quitter le Sénégal, un projet semé d’embuches

En 2012, une personne, Mohamed* 35 ans, que je connais, voulait venir en France par bateau en laissant sa famille. Une fois installé en France, il pensait faire venir sa famille, ses enfants et envoyer de l’argent au reste de la famille restée au Sénégal afin de l’aider.

Il faut avoir de l’argent pour payer les douaniers corrompus

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Le parcours du combattant des migrants Africains

Les gens qui émigrent, ce n’est pas facile pour eux car ils doivent abandonner leur pays, leur famille. Ils passent par la mer ; ils peuvent en mourir ; ils passent par des pays où ils peuvent devenir esclaves comme en Libye. Ceux qui passent la frontière dans un pays occidentaux ont affaire aux policiers qui lâchent leurs chiens pour leur faire regretter d’être venus dans leur pays. Ceux qui arrivent à destination sont dehors dans le froid, sans nourriture. Certains vont dans des camps pour réfugiés en attendant d’avoir leurs papiers pour pouvoir travailler et avoir un logement pour être au chaud, nourris, être propre et aussi rassurer leur famille qui est restée au pays. Les émigrés qui viennent en Europe et qui viennent en bateau ont 50% de chance à réussir à venir sans mourir. Il y a des bébés, des femmes enceintes qui meurent chaque jour en mer. Les sauveteurs viennent les aider dans l’eau pour les empêcher de mourir et les ramènent en Europe pour les soigner.

Tounkara – Première

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Photo : Le navire irlandais Eithne (P31) récupérant des migrants en Méditerranée en juin 2015. Wikimedia Commons.

Mon périple dans le désert de Tijuana ou l’enfer des migrants Mexicains

Je suis parti au Mexique pour rendre visite à mon frère qui vit à San José Del Cabo, une ville mexicaine de la région du Sud de la Basse-Californie. Après quelques jours passés dans certaines autres villes du Mexique, nous rentrons à San José del Cabo. Et, je demande donc à mon frère si nous pouvons aller à Tijuana qui est à 2h d’avion. C’est une ville collée à la frontière Californienne.

Arrivé là-bas, je vois une ville assez ghetto et très pauvre comparée à celles que j’avais fait avant. Nous cherchons aussitôt un hôtel pour se poser avant de partir en Californie. Et là, nous rencontrons un homme qui nous propose de nous faire visiter certains coins de la ville.

Les polleros, marchands de volaille, sont en réalité des passeurs

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Neuf mois en foyer, neuf mois de souffrance

Tous les jours, des familles sont séparées à cause du manque de communication ou des problèmes parentaux que des enfants subissent au quotidien. Pour certains, ils sont malheureusement placés dans différents foyers et sont isolés du monde extérieur. Une élève nous a fait part de son vécu dans un foyer à Plessis Robinson.

« En 2015, j’ai été placée dans un foyer car mes parents ne s’entendaient pas. Il y avait un gros manque de communication et ils ont dû divorcer. Arrivée au foyer, les éducateurs m’ont présenté les lieux et la chambre où j’allais dormir, puis m’ont expliqué le fonctionnement et les règles du foyer. J’ai posé mes affaires et je me suis installée, ça a duré 9 mois ! 9 mois de souffrance ! 9 mois où chaque seconde je pensais à mes parents, à ma famille… On avait le droit de voir nos parents seulement une fois par mois et seulement une heure ! A ma sortie du foyer, je suis rentrée chez ma mère car le juge du tribunal en avait décidé ainsi. » Avant d’envoyer des personnes en foyer, pensez aux souffrances qu’elles endurent et au manque d’affection que cela cause.

Propos recueillis par Mounia – Terminale Gestion administration

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Photo : http://cg92.reference-syndicale.fr/

Bienvenue chez nous, les orphelins

Ayant perdu mes parents très jeune, je sais de quoi je parle. Pourquoi je parle de ça ? Pour partager une partie de ma vie, ma motivation et mes moments de peine. Chez nous, on se pose des questions. Pourquoi nous ? Et pas les autres ? Comme dit ma deuxième maman, je ne peux pas connaître car, moi, j’ai les parents alors que, entre vous, vous pouvez vous comprendre. Mais, même à ma pire ennemie, je ne souhaite pas d’être orpheline. La douleur, même avec les temps, ça ne part pas. Plus je grandis, plus j’ai besoin d’eux. Après, tout homme devient père et toute femme mère. Comment parler d’un amour que, moi, je n’ai jamais connu ? L’amour d’une mère, je parle de la personne qui t’a mise au monde.

La vie est tellement triste qu’on n’a pas d’autres choix que d’avancer avec ça

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Les religions en perte de vitesse

A vue d’œil, les religions de maintenant ne sont pas les mêmes qu’il y a 50 ans. Les personnes parlent à tort et à travers, les religions se dégradent et de moins en moins de personnes y croient ou ne veulent pas pratiquer. Certaines personnes pensent qu’avoir une religion, c’est une mode, que nous devons forcément avoir une religion. Il faut respecter les cultures ainsi que les religions, les choix et les pensées d’autrui. Nous sommes libres de nos choix alors autant en profiter !

S. – Première commerce

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Visuel : carte de Wikipedia.

L’alternance, c’est de l’esclavage !

J‘ai choisi l’alternance car je trouvais cela bien de gagner des sous tout en étant en cours. Je trouve que l’alternance, c’est de l’esclavage car on gagne 25 à 50% du Smic. Déjà, ce n’est pas grand-chose, mais, en plus, on fait exactement la même chose que les salariés mais sans être trop considéré comme des salariés. Ainsi, lorsqu’on est absent en cours, l’entreprise nous retire une journée de salaire par jour d’absence au lycée, sachant qu’on ne gagne pas grand-chose.

Obligé de travailler pendant les vacances scolaires

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Eboueurs, pompiers, techniciens de surface, voici les vrais héros !

Le travail est essentiel pour vivre heureux car le travail finit toujours par payer. Il faut travailler dur pour pouvoir gagner sa vie et pouvoir avoir une vie paisible. De nos jours, pour cela, il faut tout de même faire des études plus poussées et travailler très dur à l’école, obtenir des diplômes et comme on dit : le travail finit par payer tôt ou tard.

Il y a tout de même des inégalités et de l’injustice car il y a toujours du piston et de l’aide interne (famille, amis…). Il y a aussi les familles issues d’un milieu social aisé et qui donc n’ont pas forcément besoin de travailler dur.

Les personnes qui travaillent dur ont plus de mérite et leur travail mérite plus de reconnaissance. Les personnes qui ont le plus de mérite sont les techniciens de surface, les pompiers, les éboueurs…

Mohammed – Première commerce

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Photo d’éboueurs à Paris. Wikimedia Commons.

Geek : Le French Deep Web, comment ça marche ?

Voyage dans les profondeurs de la toile, espace virtuel pour délinquants et criminels bien réels.

Le French deep web dit le FDW pour les connaisseurs est un forum privé. On ne peut accéder à ce forum qu’en passant par un serveur Internet sécurisé, qui modifie notre adresse IP toutes les deux secondes.  Ainsi, nous ne pouvons pas être retracés. Dans ce forum, il y a plusieurs sujets de discussion, de l’escroquerie de base à la pédophilie ou à des réseaux de crimes et de délits, qu’ils soient mineurs ou majeurs. En 2015, le FBI a ainsi infiltré le réseau pour attraper des pédophiles (Journaldugeek.com du 08/01/16).

Le black market, une sorte de Boncoin des choses illégales

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Quatre morts aux Fossés-Jean à Colombes

Le 6 novembre dernier (2017, ndr) à Colombes, toute ma cité, Les Fossés-Jean, s’est réunie pour la mort de quatre personnes dans un accident de voiture qui s’est produit la veille. Elles se nommaient Brahim, Robert, Jérôme et Stève. Ils avaient pris la route avec Youcef, le conducteur actuellement dans le coma.
La mort de Jérôme, âgé de 17 ans, m’a beaucoup marqué car j’avais grandi avec lui. Je passais mes journées avec Jérôme. Il avait de très grandes responsabilités. Sa mère ne travaillait pas et n’avait aucune aide financière de l’Etat.
Force à sa famille et aux familles des autres. Tout ma cité est sous le choc et en deuil. On ne les oubliera jamais.

FJ

Photo : Les Fossés-Jean, cité de Colombes, Hauts-de-Seine. Compte Twitter Cité sensible.

On n’est pas vendeurs de drogue par plaisir

Souvent les gens ont tendance à garder comme préjugé qu’un vendeur peut être un meurtrier, un voleur… et bien sûr se sont souvent des gens de cités d’origines magrébines et africaines. Mais se sont-ils posés les bonnes questions ? Ces jeunes vendeurs ne font pas ça par plaisir, ils sont souvent influencés par les derniers survêtements ou même parfois des jeunes font ça pour nourrir leur famille ! Ils savent très bien les risques qu’ils prennent en faisant ce trafic, des proches peuvent perdre la vie ou même eux peuvent perdre la vie ou prendre des peines de prison.

Trois morts l’an passé dans une cité à Colombes, sept personnes en prison

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Qu’est-ce que ça vous apporte d’avoir des chaussures à 500 euros ?

Depuis toujours, la plupart des personnes se suivent vestimentairement et, dès fois, mentalement. Ce n’est parce qu’une personne achète une veste à 300 euros qu’il faut faire la même chose car, au final, ce sont les parents qui travaillent pour payer les affaires à leurs enfants. Mais, au fond de vous, qu’est-ce que ça vous apporte d’avoir une paire de chaussures Balenciaga à 500 euros ? Ça vous rend heureux ? Intelligent ? Meilleur ? Non, ça ne change rien à votre vie à part être comme tous les autres qui suivent la société.

Et, toi, tu préfères suivre les autres ou être toi-même ?

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Toi, l’élève invisible, infréquentable, exclu, je t’aime !

T’es-tu déjà posé la question si cet élève qui est toujours à part va bien et la raison pour laquelle il n’ose pas se mélanger avec les autres ? Peut-être que ce n’est pas seulement lui le problème, mais tout simplement les normes sociales qui indiquent que les gens doivent se mélanger et fréquenter seulement leurs semblables socialement et financièrement proches. Tout ceci est aberrant mais malheureusement c’est une triste vérité qui est loin d’être finie et qui persiste toujours. Dans notre société, nous avons peur de la différence car nous avons peur du nouveau et de sortir de notre nid de confort.

Personne ne veut l’approcher par peur de se faire rejeter à son tour

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Jeunes filles, ne vous emballez pas avec le premier garçon venu !

Je vois mes amies dire qu’elles sont en couple et que ce garçon sera leur mari. Mais combien de personnes se marient avec leur amoureux du collège ou du lycée ? Être en couple à cet âge (entre 13 et 18 ans), c’est dangereux je trouve car nous sommes encore perdues. On ne sait pas ce qu’on veut faire. Nous n’avons pas de grandes responsabilités et un garçon, c’est très malin.

Scotchée à son téléphone en cours avec son amoureux

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Les femmes ne sont pas respectées : nous voulons l’égalité !

Nous pensons que les femmes sont égales aux hommes car tout le monde a les mêmes droits. Nous sommes tous sur le même piédestal. Nous pensons que les femmes doivent gagner le même salaire que les hommes car ce n’est pas normal qu’au 21ème siècle, nous gagnons toujours moins.

De plus, les femmes ne sont pas prises au sérieux concernant les plaintes pour harcèlement sexuel, la maltraitance… Les femmes ne sont pas respectées et sont victimes des hommes. Nous devons agir auprès du gouvernement pour mettre en œuvre une loi pour les femmes (droit, salaires, harcèlement…). Ce sujet doit être pris au sérieux car beaucoup de femmes sont touchées par ce sujet. Nous devons informer le gouvernement pour en finir avec ce système et avoir la paix dans le monde en tant que femmes.

Amandine, Ishia, Bachar, Rosana – 2POP2 (Seconde Professionnelle à Orientation progressive)

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Visuel : Pixabay

Mettre une jupe ne veut pas dire être une salope !

Chaque fille a son style vestimentaire. Il y en a qui aiment mettre des pantalons, des survets’ et d’autres qui aiment porter des robes, des jupes longues ou courtes, selon les goûts de chacune. Les garçons ont tendance à penser que les filles qui portent des mini jupes sont des grosses putes.

En effet, si elles sont dans la vulgarité, elles seront jugées comme des prostituées ou même des escortes. Mais toutes les filles ne sont pas dans ce but-là ! Elles mettent des jupes parce qu’elles aiment tout simplement en porter. Donc non les filles qui portent des jupes ne sont pas des timps !

Ano – Terminale Accueil

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Photo : torange_biz

Le viol, sujet toujours tabou. Témoignage

Sur plus de 198 000 femmes victimes de tentatives de viol chaque année en France, on estime à 75 000 le nombre de viols réels. Saviez-vous que dans 80% des cas, l’agresseur est proche de la victime ? Ami, copain, membre de la famille ou encore voisin… Autant de bourreaux qu’il est souvent difficile de dénoncer à cause de leur proximité. Seulement 13% des femmes violées osent porter plainte, par peur des représailles.

Pour moi, vivre l’acte est un premier viol, subir les examens médicaux en est un deuxième et devoir raconter son histoire, un troisième. Nous passons par des sentiments contradictoires tel que : la culpabilité, la honte, le mépris de sa propre personne pour enfin en arriver au désespoir et à la haine. J’exige qu’on soit reconnues comme victimes ! Certaines personnes se donnent les moyens pour justifier le viol.

Nos viols nous ont détruites sur tous les plans

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Lycéennes, mineures et prostituées

Aujourd’hui, nous vivons dans une société où certaines filles de mon âge veulent mener une vie au-dessus de leurs moyens. Souvent influencées par une autre personne ou tout simplement de leur plein gré, voulant gagner beaucoup d’argent rapidement, elles tombent dans le cercle vicieux de la prostitution. On en parle peu, mais énormément de filles mineures se prostituent sans que, parfois, quiconque ne soit au courant. En effet, selon une étude publiée l’année dernière, entre 6000 et 10000 mineurs se prostitueraient en France. Deux de mes amies vivent ou ont vécu cette situation et l’une d’entre elle a souhaité témoigner anonymement sur ce qu’elle a vécu. Un témoignage recueilli par Nafi.

Après une longue discussion avec Cécilia, voici les grandes lignes de son histoire.

Cécilia a une histoire de vie complexe. Abandonnée par son père dès son plus jeune âge, elle a grandi avec sa mère qui n’a pas toujours été présente pour elle. Ainsi, Cécilia a très souvent été livrée à elle-même. Elle a d’ailleurs été placée plusieurs années dans un foyer. Cécilia a aujourd’hui 17 ans. Elle ne va plus à l’école depuis un an et passe ses journées à son domicile ou dehors avec ses amis.

Dans les minutes qui ont suivi la création de son compte sur un site, Cécilia* a été contactée par des nombreux hommes.

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Cher Nicolas de Staël,

Je t’écris même si tu n’es plus là, je t’admire sans que tu le saches. Tes tableaux m’ont tellement fasciné que j’ai voulu me faire ma propre idée du mien par rapport aux tiens.

Il y avait un de tes tableaux juste à côté de ta tombe. En le regardant, je rêvais à ce ciel qui me fait penser à une étendue de milliers de kilomètres de vides, mais c’était tellement beau. Cela me faisait penser à un dégradé, un camaïeu de couleurs magnifiques qui m’a transporté dans ce tableau.

Tu avais un talent hors du commun. Ta peinture reste gravée dans mon cœur.

Nada. N et Sarah. R – Troisième préprofessionnelle

Visuel : tableau de Kyllian – Troisième préprofessionnelle

Article et peinture parus dans PPL Actus numéro 4, mars/avril 2017.

Reconstruire une société plus juste et libre

Détruire la terre Mère Nature, qui fond en
larme , les Hommes qui font des lois.
Frapper le sol qui s’ouvre sous le poids de nos
bêtises.
Saigner des yeux lorsque tu regardes l’humain
vaniteux et lâche
Casser des temples pour l’honneur d’un pays
appauvri par la guerre et le manque de
denrées.
Tuer pour survivre
Piller pour appauvrir
Violer pour les détruire
La vraie souffrance se trouve chez ces
personnes, acteurs d’actes odieux et
immoraux.
Reconstruire une société plus juste et libre
Rêve inatteignable
Veilleurs des nuits

T. – Terminale Gestion administration européenne

Article paru dans PPL Actus numéro 4, mars/avril 2017.

Photo des sculptures : PwHere

Sur les rails de la réussite : du bac ARCU à la SNCF, c’est possible !

Que faire après le bac pro ? Fac, BTS en lycée ou alternance ? Poursuivre ses études sans APB (devenu Parcoursup), est-ce possible ? Parce que, souvent, le meilleur exemple vient des pairs, Sarah, ancienne élève du LP Paul Painlevé de Courbevoie, est intervenue le 14 mars 2017 devant les élèves de Terminales gestion administration afin de leur parler d’orientation. Elle nous retrace, pour PPL Actus, son cheminement dans les méandres des filières post-bac.

Bonjour, je suis Sarah ancienne élève du lycée Paul Painlevé.

J’ai suivi pendant trois ans un bac professionnel ARCU (Accueil Relations Clients et Usagers) dans le même lycée. Ce fut une très belle expérience, mais surtout grâce aux stages que j’ai pu faire (Commerce, Auto-école…). Cela m’a permis d’avoir un très bon relationnel avec les clients, mais aussi d’avoir plus d’autonomie. En général, on prend de la maturité et de l’expérience durant les stages. D’où le côté filière professionnelle qui est intéressant.

En terminale, j’étais aussi un peu perdue car je ne savais pas vraiment quel cursus suivre

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Des stages épanouissants

Huit semaines de stage en milieu professionnel, c’est parfois très long et pénible. Cela peut être aussi source satisfaction. Retour d’expérience positif pour deux élèves de terminale Gestion administration.

Je me sens encore plus mature

Ce qui m’a le plus plu dans mon stage c’est l’ambiance qui était assez détendue mais à la fois sérieuse. Le contact avec les élèves de l’auto-école m’a beaucoup plu, je me suis rendue compte que dans une auto-école il n’y a pas que de l’administratif mais il y a aussi du social et de l’entraide. J’ai fait énormément de belles rencontres : autant avec des personnes de mon âge qu’avec des personnes plus âgées.

Je me suis très bien entendue avec tout le monde et j’ai beaucoup apprécié la confiance qu’avait mon tuteur pour moi. Je me suis beaucoup épanouie et j’ai pris confiance en moi et je me sens encore plus mature. Il n’y a pas eu de côté négatif, sauf les élèves qui pouvaient être désagréables quand par exemple une heure de conduite était annulée. Ce fut une très belle expérience.

Anissa – Terminale Gestion administration

Une perspective de travail en vue

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L’Idiot de Fiodor Dostoïevski, un récit magnifique et touchant

La littérature russe est très connue dans les pays étrangers. Les auteurs russes ont pu comprendre la nature, les sentiments, l’âme d’un être humain et nous transmettre ces connaissances à travers leurs livres. L’un des livres que j’ai beaucoup aimé at qui m’a marqué est l’Idiot de Fiodor Dostoievski écrit en 1868.

Le héros principal de cette histoire est le Prince Myshkin qui déménage à Saint-Pétersbourg, une ville en Russie, et qui est considéré comme un idiot à cause de sa naïveté, de sa générosité, de ses bonnes actions et du regard qu’il porte sur le monde. Ce récit est magnifique et extrêmement touchant car le personnage du livre qui est bon est harcelé par le mal. On peut dire que c’est l’agneau entouré des loups.

Le livre nous fait bien découvrir la Russie du XIXe siècle. On a la chance de vite pénétrer dans l’histoire, se sentir dans la peau des personnages. Et l’intrigue est captivante.

Kristina – Terminale Gestion administration européenne

Article paru dans PPL Actus numéro 4, mars/avril 2017.

Visuel : peinture de Gustave Courbet, Le Désespéré. Wikipedia.

La religion, la pire des inventions des humains ?

On va commencer par dire ce qu’est une religion. Une religion est un ensemble de croyances, de pratiques et de rites communs à un grand nombre d’êtres humains, qui définissent le rapport de l’homme avec le sacré et une part de sa compréhension du monde. Il a existé de très nombreuses religions et mythologies sur la Terre, avec chacune ses caractéristiques particulières.

Le judaïsme, le christianisme, l’islam, le bahaïsme et encore pleins d’autres religions peu connues, par exemple le yezidisme ! Toutes ces religions sont les raisons de la guerre de l’humanité ! Alors imaginez-vous s’il n’y avait pas de religions, la vie sur le monde serait plus simple ? (Vous ne l’avez jamais imaginé ? Moi si !)

Croyez-vous vraiment que dieu a inventé toutes ces religions pour créer la guerre entre nous tous ?

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Notre société idéale, ce serait…

Dans quel monde souhaiteraient vivre nos élèves ? La question paraît presque saugrenue depuis le TINA (« There is no alternative »). Ce slogan politique de l’ancienne Premier ministre, Margareth Thatcher, signifie que le capitalisme et la mondialisation sont indépassables et bénéfiques. Pourtant, dans ce monde profondément inégalitaire, une exigence revient, celle de l’égalité chez nos élèves de terminales Gestion administration.

Un monde égalitaire et sans argent

Ma vision d’une société idéale est que la paix règne dans le monde et que personne ne manque de rien, que tout le monde soit à égalité. Que les êtres humains traitent correctement les animaux et qu’ils soient tous libres. Qu’il n’y ait ni riche ni pauvre, que l’argent n’existe pas et que tout le commerce fonctionne sans salaire et que les gens soient totalement d’accord pour être bénévoles dans la société. Que le fait de tuer ne soit pas sanctionné car les gens vivraient dans une société où tout le monde se comporterait correctement avec tout le monde, donc il n’y aurait pas besoin de tuer. Que chacun exerce sa religion librement sans être jugé et que les gens n’oublient pas les vraies valeurs de la vie.

Anissa

L’homme serait respecté pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a

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Fière d’être gitane, je ne comprends pas pourquoi on est discriminés

En 2013, alors ancien premier ministre Emmanuel Valls stigmatisait les Roms, les jugeant incapables de s’intégrer. Une élève gitane en 1ère bac pro, arrivée en 2011, nous décrit son parcours d’intégration. Un chemin rebelle, pas toujours facile, entre hostilité de la société française et de certains responsables politiques, et contraintes familiales strictes qui pèsent sur les filles gitanes.

Bonjour, il y a six ans que je suis venue en France. Au tout début, je ne parlais pas du tout français, les seuls mots que je connaissais étaient « bonjour, merci, au revoir, maman et papa ». Je suis venue ici pour des raisons personnelles parce que ma grand-mère est morte et il y n’avait plus personne pour me garder, moi et mon frère. Mes parents étaient déjà ici, en France.

J’ai appris la langue et en 3ème j’avais des moyennes plus élevées que les élèves Français

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Nous n’avons pas choisi d’être Noires mais nous avons cette chance !

Il y a plusieurs années, on dénigrait le physique de la femme noire. Si nos lèvres n’étaient pas trop pulpeuses, c’était des fesses trop bombées, la peau noire ou encore nos cheveux. Ces personnes avaient toujours quelque chose de péjoratif à dire à propos des femmes noires.

Maintenant, les jeunes filles « caucasiennes » font tout pour nous ressembler. Pour cela, elle passe soit par la chirurgie, soit par le sport. Les jeunes filles aux cheveux raides veulent avoir des curly (voirci-dessous). Le comble, c’est qu’elles nous volent nos hommes ! Le plus dur dans tout ça, ce sont les hommes noirs qui parfois nous dénigrent ou qui nous laissent pour une blanche neige parce que soi-disant, ils ont besoins de douceur et que la femme noire serait sauvage…

Nous sommes fières de nos origines, nous sommes fières d’être Noires, nous sommes fières de nos cheveux crépus,

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Affaire Théo : la sidération

L’affaire Theo, on entend parler que de ça dans les journaux, les gros titres et toute cette médiatisation mais comment peut-on réellement traduire cet acte barbare ? Je pense, qu’aujourd’hui, en France beaucoup de violences et autres actes criminels sont parfois banalisés, « par notre beau pays qu’est la FRANCE ». Et cela pour cause du statut de la personne qui a commis l’acte ou sur la personne sur qui l’acte a été commis.

C’est aujourd’hui une réalité mais aussi une fatalité que le viol du jeune Theo soit si peu pris en compte par la justice. Le policier en question n’a pas subi une lourde peine comme il devrait le mériter. Comment dans un pays comme la France, c’est-à-dire développé économiquement et socialement, pouvons-nous commencer à douter de notre sécurité et voir apparaitre en chacun de nous un sentiment d’incertitude ?

Anissa – Terminale Gestion administration

Article paru dans PPL Actus numéro 4, mars/avril 2017.

Visuel : capture écran de la vidéo du Parisien.

Femmes et esclavage, histoire d’une relation déchirante

À l’époque de la traite négrière, les femmes noires étaient soumises à leurs maîtres comme les hommes. Cependant, leur rôle de servitude était différent. Elles faisaient les tâches ménagères, la lessive, l’amidonnage et le fonctionnement des foyers. Bien sûr, certaines d’entre elles ont été affectées au même titre que les hommes aux travaux de plantations, elles assuraient également la survie de familles blanches. Un autre rôle peu connu était d’être auprès de la famille esclave. Elles s’occupaient des enfants, s’occupaient du repas, de ménage malgré leurs journées passées aux champs ou au travail, puis dans la maison du maître et enfin dans le foyer. Une triple journée de travail en somme.

La pratique cruelle de la condition du ventre

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La royauté et l’esclavage

La traite négrière est légalisée par le roi de France Louis XIII. Il fait preuve d’hostilité au départ mais il se laisse convaincre par le fait que la traite négrière lui est présentée comme le meilleur moyen de christianiser les Africains. Son successeur, Louis XIV qui promulgue le « Code noir » en 1685 encourage la traite négrière en donnant une subvention pour chaque esclave introduit dans les colonies.

L’esclavage organisé et codifié pour le profit

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PPL Actus, un blog au cœur des Paroles Populaires Lycéennes

Pourquoi ce blog ? Pourquoi mettre en ligne une sélection imposante d’articles parus dans trois journaux lycéens depuis le premier numéro de Bal’actu en 2010 ? Pourquoi réaliser des journaux lycéens en lycée professionnel ?

Visibiliser des points de vue et des paroles d’élèves de lycée professionnel

Souvent fâchés tant avec l’écrit qu’avec l’institution scolaire, nos élèves de lycée professionnel généralement confrontés à d’importantes difficultés ont cependant et évidemment des choses à dire, à partager pour qui veut bien les entendre. Il nous apparaissait alors incongru que la parole et les points de vue de nos élèves trop souvent invisibilisés et peu audibles ne puissent pas s’exprimer librement dans un cadre moins normatif que l’écrit scolaire attendu traditionnellement dans les salles de cours à travers les programmes.

L’implication de nos élèves de LP dans les journaux lycéens

Au total, ce sont 17 numéros denses qui ont été publiés entre 2010 et 2020 grâce à l’implication des élèves de trois lycées professionnels : 8 numéros de Bal’actu entre 2010 à 2013 au LP Daniel Balavoine de Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), un unique numéro en 2014 de PSJournal au lycée polyvalent du Parc Saint-Jean à Toulon (Var) et 8 numéros de PPL Actus depuis 2015 au LP Painlevé de Courbevoie (Hauts-de-Seine), troisième journal lycéen créé à la suite d’une idée de la professeur documentaliste Laura Friquet. Le nom du blog reprend donc les trois lettres du mathématicien et homme politique Paul Painlevé, mais avec une autre signification cette fois, PPL comme Paroles Populaires lycéennes afin d’englober les trois journaux lycéens de LP ainsi réalisés.

« PPL Actus, un support qui offre une rare liberté d’expression » (La Croix)

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Les esclavagistes ont des visages

L’esclavage, à travers la traite négrière est un sujet qui nous concerne tous et qui sucite des débats dans nos classes mais aussi dans l’ensemble de la société. Ouvrons le dossier et discutons-en…

Souvent on dit rapidement que les esclavagistes de la traite négrière sont les « Blancs », nous allons voir que c’est plus compliqué. Le commerce triangulaire se fait entre trois continents qui sont l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. L’Europe était la pièce maîtresse avec l’Afrique du commerce triangulaire.

Les personnes qui dirigent l’esclavage sont le roi, les nobles et la bourgeoisie naissante.

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Anciens élèves du LP Paul Painlevé, que sont-ils devenus ?

PPL Actus est allé à la rencontre de Deniz, élève en seconde bac pro service accueil de la clientèle à Paul Painlevé en 2009-2010. Après un parcours scolaire chaotique, cet élève absentéiste travaille actuellement dans un kebab, celui de son père, rue de Clignancourt à Paris, dans le 18ème, près de Château rouge. Interview.

PPL Actus : C’était un choix de venir à Paul Painlevé ?
Non, plus une obligation car j’avais des vœux à faire. J’ai été absentéiste entre la 4ème et 3ème. Et en 3ème, je foutais la merde, j’ai été viré de mon collège, et ils m’ont mis dans un centre de réinsertion à Colombes. On était 5/6 par classe.

« A partir du moment, où on m’a dit que je pouvais arrêter l’école à 16 ans, j’ai arrêté. »

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Comment se prendre un rateau en 10 leçon !

1. Sentir mauvais et surtout, puer de la gueule. Prends un dentifrice !

2. Parler trop. Et quand tu parles, ça soule frère !

3. Etre sensible. Ne pas perdre ses couilles devant la femme.

4. Ne pas avoir un petit sexe. Minimum 20 cm !

5. Ne pas être bête, ni inculte !

6. Ne pas être un canard. Ne pas être friendzone (c’est quand la fille nous dit : il faut qu’on reste ami).

7. Bref, ne pas faire comme Bryan (émission de canard qui passait sur TJ)

8. Ne pas donner d’argent à la femme car elle prend alors trop la confiance.

9. Ne pas faire l’enfant. Etre immature.

10. Pour les Noirs, mettre de la crème (pour les jambes) car tu es tout blanc comme Bryan !

Risley

Article paru dans PPL Actus numéro 3 – décembre 2016/janvier 2017.

Photo : Pixabay

L’homosexualité, une acceptation difficile

L’homosexualité ? Un sujet tabou, qui a beaucoup fait parler ces derniers temps surtout depuis que le mariage pour tous a été voté et accepté. L’homosexualité est très souvent rejetée parmi les jeunes entre eux. Souvent des insultes fusent entre « hétéro » et « homo/lesbiennes ». Souvent, les homosexuels sont mal dans leur peau, se sentent mal perçus par les autres qui n’arrivent pas à concevoir que deux personnes de même sexe puissent être proches intimement.

Personnellement, je ne suis pas homophobe, mais je n’adhère pas forcément à ce choix de vie. Mais, je le respecte totalement. Avec mes amis, nous avons déjà pu discuter de ce sujet. Nos avis à chacun ne sont pas forcément mitigés, c’est-à-dire que nous pensons à peu près tous la même chose :  si dieu a créé l’homme et la femme, c’est pour pouvoir créer une descendance. Et deux personnes de même sexe, que ce soient les hommes ou les femmes, ne peuvent pas ensemble avoir une descendance.

Certaines personnes homophobes n’arrivent même pas à regarder des homos

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Les femmes, une source de problèmes ?

Les femmes sont une source de problèmes. Sans elles, bien des hommes réussiraient dans la vie. Nous les HOMMES, nous aimons les femmes. Plus nous en avons, plus nous sommes bien dans notre tête. Donc, il nous en faut plusieurs et c’est là que la polygamie entre en jeu.

Certains Hommes n’ont pas besoin d’être polygame, car leur femme change tellement d’humeur par jour qu’ils ont l’impression d’en avoir quatre. Mais, pour ne pas avoir de problèmes avec sa femme, il vaut mieux en avoir qu’une seule et être très gentil avec. Comme ça on est sûr qu’elle n’aille pas voir ailleurs. Parce que si on en a plusieurs, on risque de se retrouver seul. Car si elles le savent, il risque d’y avoir un guet-apens. Alors que si on reste qu’avec une seule et que nous ne faisons pas trop de conneries, on peut peut-être la garder et être tranquille avec. La morale dans l’histoire ? C’est qu’en voulant plusieurs femmes, nous nous retrouvons très vite seul !

L’faucheur

Article paru dans PPL Actus numéro 3 – décembre 2016/janvier 2017.

Visuel : Piqsels.com

La loi de la drogue : de la french connection aux caïds des cités

Depuis que la drogue est arrivée en France, elle a repoussé l’autorité de l’Etat et son économie a redessiné le paysage du grand banditisme français en favorisant la vente de la drogue, nettement plus rentable que les braquages. Résumé du troisième volet du documentaire Les gangsters et la République intitulé La loi de la drogue et diffusée sur France 5 en octobre 2016.

La drogue (cocaïne, héroïne, cannabis) s’est clairement imposée sur le marché français, dictant sa loi et ses règles. Cela fait quarante ans que la drogue a pénétré en masse le territoire français, quarante ans que sa puissance économique défie la République jusque dans ses banlieues. Le 26 février 1971, la France déclare officiellement la guerre à la drogue. La République française s’engage dans un long et dur acharnement pour lutter contre cette délinquance. Dans le troisième volet de ce documentaire Les gangsters et la République, diffusé en octobre sur France 5, plusieurs acteurs de ce trafic témoignent, expliquent l’invention de tout ce réseau où désormais les caïds des quartiers échangent la paix sociale contre la mainmise sur leurs territoires.

La french connection ou les débuts du trafic de drogue

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Gaston DeFferre, le maire de Marseille qui côtoyait les gros poissons

Télévision. Officiellement, la République traque les voyous. Mais l’épisode 2 Petits arrangements entre amis de la série documentaire Les gangsters et la République diffusée sur France 5 en 2016 montre une réalité toute autre. Exemple avec Gaston Deferre.

Au lendemain de la Seconde guerre mondiale (1939-1945), il y avait beaucoup de communistes à Marseille. Le but du jeune Gaston Deferre, homme politique socialiste, était de diminuer l’emprise des communistes sur Marseille, en particulier sur le port autonome, contrôlé par le puissant syndicat des dockers, la CGT (Confédération Générale du Travail).

Pendant les années Defferre, la police et la justice ne peuvent rien contre le clan Guerini

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Pourquoi tant d’embrouilles entre nous au lycée ?

Cela fait maintenant trois longues années que je suis au lycée, à peu près chaque fois dans l’année, plusieurs disputes éclatent. Entre filles ou entre garçons. On retrouve souvent les mêmes sujets d’embrouilles. Pour les filles, cela provient soit d’un garçon, soit d’un mauvais regard, et pour les gars, d’un mauvais regard ou des embrouilles entre bandes rivales (lorsqu’ils ne proviennent pas de la même ville). Il m’est arrivé un jour de vouloir séparer une histoire entre des garçons. Cette histoire se passait pas loin du lycée, et comme vous le savez un homme énervé ne sait plus ce qu’il fait. Alors, il m’a mis un coup à l’œil.

Un coup de couteau peut provoquer de grands dégâts

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Tous égaux aux Etats-Unis ?

Les Noirs Américains ont toujours lutté pour l’égalité, mais n’y sont toujours pas parvenus, comme nous pouvons le constater au mois de septembre 2016.

Tout commença par l’esclavage : plusieurs millions de noirs africains sont amenés par force aux USA en 1619. Ils ont dû lutter pour se libérer de l’esclavage. La lutte ne s’est pas arrêtée là. En 1955, une femme noire, Rosa Parks, se rebelle et refuse de céder sa place dans le bus à un blanc. Un pasteur devenu célèbre, Martin Luther King, lutte contre la ségrégation raciale. Puis, Barack Obama devient président de la république aux Etats-Unis. Les Noirs Américains ont l’espoir qu’il va changer les choses. Mais, en fait, non, ça s’est aggravé avec les bavures policières (comme l’affaire Adama Traoré âgé de 24 ans, qui s’est fait tuer le 19 juillet 2016 à la gendarmerie de Persan en France).

Toutes les stars noires américaines luttent contre la ségrégation raciale, comme Denzel Washington, Will Smith, Beyoncé, Lebron James ou Alicia Keys. La question est : est-ce que l’égalité existe vraiment aux USA ?

Un élève

Article paru dans PPL Actus numéro 3 – décembre 2016/janvier 2017.

Photo d’lllustration : publicdomainpictures.net

Terrorisme : un lien avec l’islam ?

Les gens ont toujours tendance à confondre arabes et musulmans. Ce n’est pas parce que nous sommes Marocains, Algériens… qu’on est musulmans, non ! On peut être chrétien comme juif. Et ce n’est pas en disant un mot du Saint Coran et en tuant des gens qu’on est musulman. Ces terroristes cherchent une excuse pour tuer les gens ! Le terrorisme existe certes chez les musulmans, mais il existe aussi chez les chrétiens et les juifs.

Rim – Terminale Accueil

Article paru dans PPL Actus numéro 3 – décembre 2016/janvier 2017.

Visuel d’illustration : Pixabay.

Des jeunes Français partent pour le djihad en Syrie

Ils sont partis combattre en Syrie, séduits par Daesh, ils se disent aujourd’hui repentis. Ce procès de djihadistes du Val-de-Marne se tenait au printemps dernier.

Chaque jour, des jeunes français (hommes, femmes, adolescents) quittent la France pour aller mener la guerre sainte en Syrie. Ils sont recrutés via les réseaux sociaux : Facebook, Skype. Ils s’encouragent mutuellement à partir en Syrie.

Dès leur arrivée, ils suivent un entraînement de 3 semaines pour apprendre à manier les armes (Kalachnikov, fusil, pistolet, etc.). Les femmes aussi suivent l’entrainement, mais elles ne le font pas pour aller en guerre, mais pour savoir se défendre en cas d’extrême urgence.

Soyons prudents et gardons un esprit critique pour ne pas être, demain, victimes de ces barbares.

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Exil d’Haïti : J’ai l’impression d’avoir ici une nouvelle vie

On entend beaucoup parler d’émigration, d’exil, dans les médias, mais savons-nous vraiment pourquoi il y a autant de vagues d’émigration, savons-nous ce que ces personnes ressentent ? Partir, s’exiler, émigrer est-il toujours le commencement d’une nouvelle histoire individuelle ?

Pour moi, partir, s’exiler, émigrer c’est commencer une nouvelle histoire que ce soit individuellement ou en groupe. Par exemple, moi, j’ai l’impression d’avoir une nouvelle vie. Il y a six ans, je vivais en Haïti avec ma mère, ma grand-mère, mes tantes et mes cousines. Je ne voyais pas souvent mon père et connaissais à peine sa famille. J’étais heureuse, même si la vie n’était pas facile. Ma mère faisait tout son possible pour me nourrir, acheter mes fournitures, payer l’école, l’uniforme, sans oublier que je suis souvent malade. A Haïti, l’assurance maladie n’existe pas. En juin 2010, quelques mois après le tremblement de terre, ma vie a changé.

J’ai laissé toute ma famille à Haïti pensant partir en vacances

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S’exiler ou rester ?

Telle est la question que se posent de nombreux immigrés : trouvera-t-on un monde meilleur ailleurs ? Un parcours entre petites joies et grands sacrifices…

L’immigration des personnes étrangères qui quittent leur territoire de naissance pour un endroit inconnu est le sujet de tous les temps. Partir, exiler, quitter les gens que l’on aime… Pourquoi ? L’argent ? La gloire ? Ou tout simplement juste envie de changer d’air ?

Quand une personne quitte son lieu de naissance, son repère, ses habitudes et surtout sa famille et ses amis, ce n’est pas par plaisir pour la plupart des gens, mais c’est pour sortir de la misère dans laquelle ils sont ou pour améliorer leur mode de vie.

Les immigrants s’exilent par nécessité. Ils le font avec le cœur lourd, car ils laissent derrière eux toute leur vie d’avant (chose qui n’est pas du tout facile). 

J’ai laissé derrière moi la personne la plus chère que j’avais…

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paroles d’absentéiste : « Je préfère m’investir dans ce qu’il me plaît »

L’an passé, j’étais déjà un peu absentéiste. Quand on vient en cours, on se demande souvent pourquoi on est là, pourquoi on n’aurait pas le choix ? Personnellement je trouve ça lassant et répétitif. Au début on se dit, voilà, deux ou trois heures d’absence par semaine, ce n’est pas grand chose. Puis, on finit par se décourager et venir de moins en moins. Tout ce que je veux moi, c’est vivre le moment présent sans me soucier du reste.

Rien de mieux qu’une après-midi, par exemple, avec quelques potes, partir fumer, ou peu importe. Hormis quelques grasses matinées, je ne sèche jamais seul. Je préfère m’investir complètement dans ce qu’il me plaît car je trouve que la vie nous impose trop de compromis. Moi, je fais au feeling. Je suis confiant, je connais mes capacités. J’ai juste une vision des choses différentes de celle des autres.

Pablo Escobar

Article paru dans PPL Actus numéro 2, mai/juin 2016.

Photo d’illustration : Pixabay – TheMetalMann.

« Bonjour, contrôle de police »

Je me suis fait contrôler deux fois dans ma vie, en tout cas pour l’instant. Je me rappelle de mon premier contrôle, je devais avoir 14 ans. Le second s’est produit récemment. Un jour banal.

J’étais avec ma mère et mon frère, on sortait du tram et j’avais pris un peu d’avance sur eux. Je me rappelle que ce jour-là, j’étais habillé d’une manière assez mec de cités : jogging, basket, veste plus casquette et capuche de manière à ce qu’on ne voit limite pas mon visage. Alors, j’arrive vers les portiques et j’aperçois, je crois, les CRS. Je remarque que quelques gars de leur équipe me fixent tout en avançant vers moi.

Je savais que j’allais être contrôlé à ce moment. Je passe les portiques et deux d’entre eux me bloquent le passage avec la phrase : ‘’Bonjour, contrôle de police, veuillez-vous mettre sur le côté s’il vous plaît’’. On m’a demandé si j’avais mes papiers et des substances illicites sur moi. Comme si j’allais dire oui si j’en avais et leur montrer… J’avais l’impression qu’ils utilisaient un vocabulaire codé auquel je ne comprenais qu’un mot sur dix. Puis, ils ont vu que j’étais en règle et m’ont laissé repartir.

Mister K.

Article paru dans PPL Actus numéro 2, mai/juin 2016.

Photo d’illustration : Wikimedia Commons – Nicolas Bouillon.

Notre folle sortie à l’expo Frontières au musée de l’histoire de l’Immigration

Une sortie scolaire avec nos élèves de lycée pro, ce sont souvent des moments inoubliables et… parfois en dehors des codes de la culture commune pour certains, surtout quand il s’agit de la pratique muséale… Retour sur cette sortie qui a ravi nos élèves.

Ah, c’est vrai, quand on parle de musée, c’est tout de suite ennuyant et sérieux et vous avez raison ! Mais, croyez-moi, une sortie avec ma classe, les 1GA, n’est jamais ennuyante du tout. On trouve toujours le moyen de
rendre les choses plus amusantes et moins sérieuses. Notre sortie du 15 avril 2016 avec nos professeurs (M.  Bordet, M.Azouaou et M. Tchakam) a été mouvementée pour eux et drôle pour nous… En effet, vu que c’était notre première sortie en deux ans, nous étions en quelque sorte super excités et hyper contents d’y aller.

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Le rap entre passions et désillusions

La musique a beaucoup évolué au fil des années et des décennies, il y a un grand fossé entre la musique d’hier et d’aujourd’hui. Je trouve qu’avant les artistes créaient par pure passion, pour une cause, ou parce qu’ils avaient une vie difficile, et pas seulement pour faire de l’argent. Aujourd’hui la musique est devenue un vrai business où le commercial gagne. La musique est faite pour toucher le plus de monde possible, quitte à défigurer carrément par exemple l’image d’un rappeur et donc faire plus d’argent.

Clip Strict minimum 1 de Take a mic

Certains rappeurs sont malheureusement tombés dans le business

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Immigration : les souffrances et la dignité de ma mère, partie d’Oujda pour Paris

Lorsque l’on est au bled et qu’on quitte notre pays natal pour travailler ou autre, il faut savoir que la vie n’est plus la même. La nourriture, les habitants, les tenues vestimentaires, la mentalité, la façon de vivre, les rues, les maisons, les immeubles, les commerces et les prix changent. C’est une nouvelle vie qui commence. Soit tu réussis, soit tu tombes. Le changement n’est facile pour personne.
Ma mère s’est mariée à 18 ans à Oujda, au Maroc, et est venue en France un an après. Elle est venue rejoindre mon père à Paris. Elle était si impatiente d’arriver en France. Elle ne savait ni lire, ni parler et écrire français. Elle ne connaissait pas la France et n’avait pas de travail jusqu’au jour où elle trouva du travail comme nourrice et technicienne de surface. À l’époque, on n’avait pas besoin de diplôme pour ces métiers-là. Elle rentra donc dans la vie active.

De retour au bled, ma mère ne racontait que du bien de la France mais elle avait les larmes aux yeux.

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Mes amis, nous pouvons abattre la misère !

Mes amis, le temps est arrivé de commencer à parler de la misère en France. Qu’est-ce vraiment la misère ? Est-ce que nous lui donnons assez d’importance ? Nous la voyons tous les jours la misère : en allant au travail, à l’école, ou tout simplement en allant se promener. La misère est partout. Elle est dans les yeux des gens que nous voyons assis par terre avec une couverture et quelques centimes. Ils sont tristes, ils ont faim et ils ont perdu l’espoir. Ils n’ont plus l’espoir qu’un jour tout ira mieux pour eux. Ils n’ont plus l’espoir de pouvoir avoir une maison, un travail ou une voiture. Mais, surtout, ils n’ont plus l’espoir d’être heureux !

Comment veut-on guérir le mal si nous n’en parlons pas ?

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Rien que le sexe, la drogue et la mode pour la jeunesse de lycée pro ?

En 2016, la jeunesse, c’est les soirées, la drogue, le sexe, la mode. Les jeunes ne veulent plus penser à leur avenir, ni aux études. Après le bac pro, go en entreprise ! Ils ne veulent pas gagner grand chose. Quand, plus ou moins, ils gagnent 1600 euros, pour eux, c’est le top. A ce rythme, dans dix ans, il n’y aura plus de docteurs ou d’ingénieurs. Il y aura des femmes de ménage, des électriciens, des mécaniciens. Certains vont en pro pour finir le plus vite possible l’école.

Penser à un futur, c’est mieux !

Mais, d’autres, j’en fais partie, on est là parce qu’on a choisi un métier qu’on aime. Vouloir rester jeune, c’est bien, mais on n’y reste pas longtemps, jeune. Alors, quand votre corps grandit, mais pas votre cerveau, c’est seulement grandir en restant bébé. Le sexe, la drogue, la mode, certes ! Mais, il faudrait penser à sortir de la jeunesse. Penser à un futur, c’est mieux !

Ordavia, Seconde accueil

Article paru dans PPL Actus numéro 2, mai/juin 2016.

Photo d’illustration : PxHere – Ricardo Medeiros

Blocus : de la loi travail au caillassage du lycée Paul Painlevé

Début avril 2016, à l’occasion de la loi travail, des élèves du lycée professionnel Paul Painlevé à Courbevoie (92) ont organisé un blocus devant l’établissement. Retour sur cette journée mouvementée qui a dégénéré en feux de poubelles et jets de projectiles contre les vitres du lycée à travers une série d’articles des élèves.

Oui au blocus, non aux jets de pierres et aux feux de poubelles !

C’était un jeudi, ce jour-là je commençais à 9h. J’étais dans le bus, il était 8h30, j’ai reçu un message d’une copine en disant qu’il y avait le feu au lycée. Au début, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Puis, je suis arrivée devant le lycée et j’ai vu plusieurs policiers autour du lycée. Ils étaient en train de bloquer le passage. Une dame m’a demandé si j’étais une élève du lycée, je lui ai répondu que oui.

Puis, elle m’a dit que je n’avais pas cours. Je suis restée devant le lycée pour voir ce qu’il se passait. Les élèves ont fait ça à cause de la nouvelle Loi du travail. Plusieurs minutes après, je suis rentrée chez moi. Le vendredi je n’ai pas eu cours non plus.

Le lundi, on nous a expliqué ce qu’il s’était passé. Plusieurs vitres ont été cassées (voir l’article de France bleu ici) et plusieurs poubelles ont été brûlées. Moi, je trouve qu’il ont eu raison de faire un blocus, mais ils sont partis un peu trop loin, c’est-à-dire qu’ils étaient pas obliger de brûler des poubelles et de jeter des pierres pour casser les vitres.

Alison, Seconde accueil

Ils voulaient juste passer sur BFM

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L’amour n’a pas d’âge et personne ne déteste le sexe

Quand le temps change, les gens changent. La loi dit qu’un ou une mineure ne peut pas sortir avec un adulte. Mais la question est : l’amour a-t-il un âge ? Moi, je dirais que l’amour n’a pas d’âge. Mais, du moment où tu décides de partager ton corps avec un corps ou une autre, il faut être sûr de ne pas regretter.

Le sexe ne doit pas durer cinq minutes, mais une nuit !

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Mauvaise réputation : jugée comme une beurette à khel*

Cela fait plusieurs années que je suis dans ce lycée. Je remarque que beaucoup de jugements ont été portés sur moi. Je suis jugée parce que je me suis déjà mise en couple avec une personne de couleur noire. Durant mes études, j’ai entendu tous les genres de choses comme « c’est une pute, elle sort avec un noir ». Après ça, j’ai eu une réputation de « beurette à khel », c »est à dire comme une arabe qui parle ou sort avec des noirs pour envisager quelque chose. Je trouve ça raciste et bête.

« C’est une pute, elle sort avec un Noir ». Il faut arrêter cette sale mentalité bête et raciste.

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Mariage mixte : arrêtons les préjugés !

Nous sommes originaires de Tunisie et du Maroc. Pour
mes parents, se marier avec une personne de notre
origine est très important, cela fait partie de leurs
valeurs et de leurs principes. Ma sœur, âgée aujourd’hui
de vingt-sept ans ne voulait et ne pouvait pas décevoir
ses parents.
Elle a voyagé pour ses études en Amérique où elle a
passé trois ans et où elle a rencontré son mari. Le seul
problème est qu’il était « noir ». Elle en a parlé à ma mère
car elles sont très fusionnelles. Elle lui a dit que la
décision de son père serait irrévocable, que ce n’était
même pas la peine d’essayer.
Deux ans ont passé, on a encore essayé et un jour, mon
père a accepté de le rencontrer. Ils ont été boire un café
et mon père a vu qu’il était vraiment mature et qu’il
était charmant. Voilà pourquoi, il faut se méfier des
apparences et pour une fois, arrêtons le racisme !

NSEP

Article paru dans PPL Actus numéro 2, mai/juin 2016.

Photo d’illustration : flickr – khanelle.

Stage à la poste de Clichy : Les clients facteurs de stress

J’ai effectué mon stage à La Poste de Clichy. Les clients de La Poste de Clichy sont durs. Ils parlent mal et se défoulent sur les agents de La Poste car, souvent, il y a beaucoup d’attente. Ils nous disent qu’on ne sert à rien. Ils ne nous respectent pas. Ils nous insultent comme si on les connaissait, comme si on était leurs amis.

Une fois, un matin, un monsieur énervé m’a tiré les cheveux en me criant dessus. J’ai eu peur.

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Mon meilleur ami était handicapé

De nos jours, les personnes handicapées ne sont pas considérées comme des personnes « normales » alors qu’ils ont aussi un nez, une bouche, des oreilles, deux jambes et deux bras. Donc je ne vois pas pourquoi les handicapés ne sont pas considérés comme des personnes « normales ». Souvent on éprouve de la pitié pour eux alors qu’ils n’apprécient pas forcément. Mon meilleur copain était handicapé et je faisais abstraction de son handicap et de son fauteuil, mais ce n’était pas le cas de tout le monde.

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Facebook obsession

Facebook est devenu le réseau social network le plus aimé et le plus utilisé par les jeunes (et les « moins jeunes ! »). Facebook est même devenu est un des mots clés de notre langage. Des statuts, des selfies et des vidéos montrant notre vie sont quotidiennement partagés.

Enfin, il faut avoir de la chance si on voit des filles habillées sur FB ! MDR

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J’étais à la fashion week 2016

J’ai assisté à la fashion week 2016 lors de mon stage au musée des arts décoratifs au 107 rue de Rivoli. Au musée, la nef est louable. Donc les grandes marques de luxe comme Berluti louent l’espace, installent leur podium, les loges et font venir des mannequins du monde entier. J’ai assisté au défilé du grand créateur Alexandre Vauthier et de la marque turque Dice Kayek.

J’ai vu des vrais riches, ça change des personnes habillées en racaille

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« Black music », une révolution culturelle des champs de coton aux ghettos du bronx

Joan (1ère GAE) a visionné pour vous le film documentaire « Black music. Des chaînes de fer aux chaînes en or » (1). Des origines de la musique noire américaine dans le Sud esclavagiste au gangsta rap actuel, ce documentaire est plus qu’une histoire des différents genres musicaux aux états-Unis : gospel, blues, jazz, swing, hip-hop… C’est aussi toute l’histoire du long combat pour l’émancipation des Afros-Américains dont il est question.

1865, fin de l’esclavage dans le Nord des États-Unis. C’est le début de 90 ans de ségrégation. L’abolition de l’esclavage n’est en fait qu’une illusion vu que les Noirs n’avaient pas les mêmes droits que les Blancs : bus, écoles et lieux publics réservés aux Blancs et interdits aux Noirs.

Pendant ce temps là, ils inventèrent dans les plantations de coton du Sud le blues. Puis, le jazz apparut avec ses plus grands noms, Louis Armstrong ou Duke Ellington, l’un des premiers Noirs à se produire dans un club de Blancs, l’un des plus grands clubs à cette époque, le Cotton Club. Mais, les Noirs n’avaient pas le droit d’être dans le club en tant que spectateur. C’était l’une des faces cachées de ces années Folles.

« Stange fruit, bien plus qu’une chanson de Billie Holiday : l’une des plus plus puissantes dénonciations du lynchage »

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