A cause de Daesh les musulmans sont pris pour des monstres

Pour Elodie et Mélissa, les attentats de Paris sont du pain béni pour les islamophobes. Témoignage édifiant d’injures reçues dans leur quotidien.

Daesh est un état islamique qui se revendique de l’Islam. Il montre une mauvaise image des musulmans alors que l’Islam ne consiste pas à tuer des innocents. Si les terroristes avaient vraiment lu le Coran, ils auraient su que tuer une personne, cela revient à tuer toute l’humanité.

On ne peut même plus pratiquer notre religion en paix sans se faire insulter

Maintenant à cause d’eux, le monde a une mauvaise image de l’Islam et des musulmans. Les musulmans sont perçus comme des monstres aux yeux du monde, à cause de leur connerie débile ! On ne peut même plus pratiquer notre religion en paix sans se faire insulter ou être mal regardé. Les gens qui ne connaissent pas l’islam nous jugent constamment  sans savoir ce que c’est le vrai Islam.

« Rentre chez toi bougnoule ! »

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Mon voile, ma fierté

Comme des milliers de femmes musulmanes en France, je porte le voile islamique. Ce bout de tissu qui est si petit mais qui cause de gros problèmes. Pour certains, une femme voilée et qui se couvre est une femme soumise ; mais ils ne savent pas de quoi ils parlent. Pour nous femmes musulmanes, il représente une énorme place dans notre vie quotidienne, c’est notre fierté, c’est ce qui nous démarque de la société. Souvent nous sommes critiquées sur nos tenues, sur notre religion, certains nous confondent avec les terroristes de DAESH ce qui conduit à des amalgames.

Les femmes ont le droit de se dénuder, alors pourquoi n’avons-nous pas le droit de nous couvrir le corps sans être mal vues ?

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Mon lycée, un lieu de rêve au milieu d’une meute de chiens indressables

Entre constat navrant et espoir, Mister K, élève de terminale, dresse un portrait sans concession du lycée professionnel Paul Painlevé de Courbvoie (92).

Le lycée est cet endroit où des gens se réunissent pour apprendre en vue d’obtenir un diplôme pour leur avenir. Cette définition ne s’applique pas à tous les gens du lycée plus précisément.

Trop de gens immatures

Nous avons réuni une meute de chiens indressables qui n’en font qu’à leur tête, qui ne sont là que pour s’amuser, voir leurs amis et emmerder les gens. Beaucoup de gens immatures sont dans mon lycée. Ils mettent la vie des enseignants et des élèves en danger pour satisfaire leurs petits besoins personnels ou amuser les moutons qui suivent leurs conneries.

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Lettre ouverte aux élèves qui foutent la m… en cours

Tous les jours, vous venez en cours juste pour perturber et empêcher les autres de travailler. Il y a ceux qui ont des objectifs et ceux qui ne savent pas vraiment ce qu’ils viennent foutre en cours. Rien en tête, ils ne pensent qu’à faire chier les profs et les autres élèves qui veulent travailler. Franchement, je vous assure, c’est trop triste de vous imaginer que, tous les jours, vous levez, vous vous préparez , vous prenez votre bus et une fois arrivée, vous ne faites rien au lycée. Vous venez juste pour perdre votre temps.!! Des bavardages qui ne cessent jamais.

Pensez à vos parents qui veulent votre réussite

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Je voyais les profs de lycée plus sexy !

Se lever tous les matins à 8h du mat, prendre le bus, quel flemme ! Pour vous dire j’imaginais pas le lycée comme ça. Les profs archi relou puis d’autres qu’on aime bien. Les copines, les copains, les connaissances, les nouveaux, les mecs beaux, les mecs moches. Bref certaines personnes moins bien que les autres.. Je voyais plus le lycée avec des profs sexy, attirants qui nous donneraient peut être envie d’ouvrir un peu nos livres à la place de rester scotcher sur nos Iphones. Ce que j’ai appris le plus au lycée, c’est faire mes devoirs pendant un cours pour le prochain !!! Je peux vous dire c’est une MISSION DE OUF entre ne pas se faire cramer par les profs, écrire vite et surtout suivre le cour en même temps.

PRV (Première)

Article paru dans PPL Actus numéro 1, mars/avril 2016.

Photo : Pixabay

Nos parents n’avaient pas de poRtables, Ils avaient une vie

La génération d’aujourd’hui n’est plus comme celle d’hier, toutes les relations sociales ont changé, que ce soient amicales, amoureuses ou familiales. Nous n’avons plus les mêmes façons de penser qu’avant, Je pense que tout ça est lié aux changements de vie qui sont causés en particulier par la technologie. Les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent plus se passer de leur téléphone, tablette, ordi ou autre car ce sont devenus des besoins vitaux voire même des drogues alors que la génération qui nous précédait n’avait pas besoin de tout ça pour vivre, au contraire ils étaient même plus heureux que nous actuellement.

C’est malheureux de voir le langage vulgaire de certains

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Ainsi va la vie à la cité. Témoignage.

J’habite à Villeneuve-la-Garenne, plus précisément à la k-ravel. Là-bas, il y a trois types de gens : les racailles, les gens normaux et les dingues. Les racailles sortent à midi la plupart du temps pour glander toute la journée devant un bâtiment pour du trafic de stup (12h-18h ou 12h-00h). Les gens normaux, bah c’est des gens normaux quoi… et les dingues, eux, c’est ceux qui mettent le zbeul (voir le lexique de la street) dans la cité, qui attirent les keufs et qui kiffent quand ça s’tape.
Où j’habite, les meufs et les mecs s’entendent bien. Par contre quand des gens d’autres villes rentrent à la cité (meufs ou mecs entre 14 à 18ans), ça part en embrouilles, à part ceux qu’on connaît, et ça attire les keufs qui se font caillasser par les jeunes. Plusieurs d’entre eux vont en garde à vue, que ça soit les mecs ou les meufs. J’ai déjà été dans une embrouille* comme ça et cela m’a apporté beaucoup de problèmes.

À la cité, je m’habille souvent en garçon

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Mes premiers pas dans la vie de bureau VDM au stage à la mairie !

Durant mon stage dans une certaine mairie, les gens du village qui venaient à la mairie étaient vraiment … étranges !
Alors que j’étais au standard téléphonique et à l’accueil, plusieurs personnes m’ont effrayé. Le ton de leur voix et leurs demandes étaient dignes des plus grands psychopathes. J’ai aussi vu certaines situations hallucinantes.

« Elle me traite d’enfoiré au téléphone puis raccroche »

Une Madame m’appelle pour demander la fermeture de la chasse aux pigeons, suite à ma réponse négative et courtoise, elle me traite d’enfoiré et raccroche.
Une jeune fille vient en mairie souriante, elle discute avec nous tranquille, ses yeux sont devenus blancs. Elle a tourné de l’œil puis à commencé à s’effondrer. Ma tutrice l’a alors attrapée par l’écharpe pour la retenir. Mais elle est quand même tombée laissant son écharpe dans la main de ma tutrice.
Une famille entière vient à 18h un mercredi en mairie pour inscrire ses enfants à la cantine. Ne pouvant pas les inscrire cette heure là, nous lui demandons de revenir demain matin. Elle refuse et nous insulte : « si mes enfant ne vont pas à l’école, ce sera de votre faute ! ». Je lui réponds que ça ne va pas m’empêcher de dormir. Ce monsieur est revenu le lendemain juste pour nous dire que son fils n’était pas aller à l’école !!!

« Elle nous ramène un chien trouvé 40 kms plus loin »

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Je suis une fille et je joue au foot en club

Alors, moi, c’est Tania, j’ai 17 ans, je joue au foot depuis que j’ai 4 ans. J’ai commencé à l’école de foot du Revest où je suis restée jusqu’à l’âge de 12 ans. Puis, mon deuxième club a été le Racing et aujourd’hui, je suis au Sporting Toulon Var. J’ai voulu jouer au foot parce que mon grand frère en faisait et j’aimais bien regarder les matchs à la télé. Et depuis toute petite, ça m’a plu.

« Trop de personnes pensent qu’on est automatiquement des garçons manqués ou des lesbiennes »

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Itinéraire d’une élève décrocheuse : la galère !

Je suis une élève de seconde commerce. J’ai fait deux années de lycée au Parc Saint Jean. En 2012-2013, j’étais en 3eme DP6 (Découverte Professionnelle 6h). J’ai fait mon 1er et 2ème trimestre, mais pas mon année en entier car j’ai signé un contrat d’apprentissage dans le secteur de la vente. Le contrat a été de deux ans avec deux mois d’essai. J’ai commencé dès le 1er juillet. Mais, ça ne me convenait pas car mon contrat de deux ans ne comportait pas de vacances la première année. J’ai démissionné.

« En vente, ma patronne me faisait découvrir le monde du ménage ! »

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Notre école idéale

Pour nous, l’école idéale, ce serait de commencer les cours à partir de 10h et de les finir à 12h. L’après midi, on commencerait à 14h pour faire des activités sportives jusqu’à 16h. On aimerait que le lycée n’ait pas de grillage et de portail pour ne pas se sentir emprisonnés. On voudrait aussi qu’il existe un Mac Do dans le lycée pour pouvoir se restaurer car la cantine laisse à désirer !!!

« Il faudrait un bal de fin d’année au lycée »

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Plaisirs et déplaisirs d’être une femme

Les hommes n’ont pas la crainte de devoir dire à leurs parents qu’ils sont enceintes, ni de tomber enceintes, alors que nous, les femmes, avons forcément à un moment cette peur.

Marre d’être insultées

Les femmes sont contraintes d’avoir des règles tous les mois et de se poser des questions si elles ont du retard alors que les hommes n’ont pas à s’en soucier. Il faut s’épiler alors que pour les hommes, ça fait viril. On a recours à la pilule et nous voulons toujours plaire.

Dans la génération actuelle, on est considérée comme « coincée » si on n’a pas de rapports sexuels et comme « une pute » quand on en a, alors que, pour les hommes, c’est considéré comme une fierté. Les femmes sont souvent jugées par rapport à leur style vestimentaire, parfois même insultées à tort à cause de leur tenue.

L’appréhension de la première fois

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Amour lesbien ou ce qu’il y a de plus difficile à dire aux parents

C’est l’histoire d’une fille de 17 ans un peu différente … Elle n’est pas comme toutes ses copines. Elle, elle préfère les filles. Le plus difficile pour cette fille, c’est de se faire accepter par ses copines et par ses parents, ainsi que par la société qui est difficile à convaincre. « Toujours la peur d’être honteuse malgré la loi sur le mariage homo ».

Pourtant, c’est une fille comme les autres qui a le droit d’être appréciée à ses justes valeurs. Bien qu’on nous baratine depuis des années sur l’égalité de tous, il y a encore trop de différences. Incomprise et rejetée par ses parents, elle se renferme. Par peur d’être honteuse, elle ne dit rien … Malgré la loi passée sur le mariage homo, elle est encore mal. La lutte continue…

Youyou et Yoyo (première)

Article paru dans PSJournal, avril/mai 2014.

Photo : Pixabay.

Le poids du quartier à Toulon : « La viriginité, pour nous les musulmanes, c’est la base ! »

La virginité, pour nous, c’est la base des bases car, pour nous les musulmans, c’est un bijou pour une femme, c’est une fierté pour la fille et les parents. Il est important, pour nous les femmes, de faire l’amour le soir du mariage, car, le lendemain, la famille du mari et celle de la femme se réunissent pour voir le drap de la femme : s’il y a du sang ou pas. Si la femme n’est pas vierge, cela prendra une tournure très dramatique pour toute la famille. Elle aura une très mauvaise réputation. Tout le quartier parlera sur eux. Ils diront que c’est à cause des parents qui l’ont très mal éduquée.

« Une déviergée musulmane est une tapin ! »

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Depuis que le sexe est facile, l’amour est rare

Beaucoup de filles de nos jours à Toulon, et particulièrement dans le sud, sont des filles faciles ! Mais, depuis que le sexe est facile à avoir, l’amour est rare. Il est plus difficile de trouver son âme sœur dans le sud. Les filles cherchent le sexe plutôt que l’Amour et les longues, belles et passionnantes relations.

« Les filles ne sont ni des coincées, ni de traînées »

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Tatouage et piercing : nos bons conseils !

Wesh, c’est nous les 1ère Gestion Adminsitration du lycée du Parc Saint-Jean à Toulon ! Le 13 février, dans le cadre de la quinzaine sur la santé, on a assisté à une intervention sur les tatouages et les piercings. Dangers à éviter et petites astuces, on vous dit tout !

Dès qu’on est arrivés, le mec de l’intervention nous attendait autour d’une table. Dessus il y avait des cartes avec différentes questions. Genre la première question que j’ai piochée, était « Lorsqu’on se fait comme tatouage une vague, que cela représente t-il ? ». Comme des hmar (des ânes), on a dit beh : « à la mer ». En fait, c’était tout simplement le signe de la liberté. Ce signe est l’ancêtre du signe de l’infini qui est à la mode zerma (genre) cette année.

Soleil : danger !

On a aussi eu des conseils par le mec et des trucs à ne pas faire comme se tatouer en été parce que le soleil peut provoquer sur le tatouage des sortes de bourrelés. Le tatouage peut aussi changer de couleur, comme le tatouage des vieux couleur vert bouteille. Si t’es trop tenté de t’faire un tatouage en été, zerma début juillet, il faudra bien le protéger, mettre des manches longues si tu le fais sur le bras. Et surtout mettre de la crème solaire à indice 50.

Attention au piercing autour de la bouche

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Comment les créateurs de jeux vidéo nous rendent dépendants

Les jeux vidéo sont un moyen de divertissement, voire un passe-temps qui doit être utilisé à durée limitée, sinon cela peut générer des troubles sur la santé comme une fatigue nerveuse, de la sécheresse oculaire, ou un isolement. Selon les personnes, il peut y avoir un manque d’appétit ou une malnutrition (chips, pizzas) et des troubles du sommeil.

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Opération don du sang au lycée du parc Saint-Jean de Toulon

La classe des 1ASSP3 (Accompagnement, soins et services à la personne) s’est mobilisée pour sensibiliser les élèves sur le don du sang : confection d’un recueil de poèmes sur ce thème à lire au CDI, passage dans les classes et accueil des élèves donneurs. Encore frileux pour donner votre sang ? Maëva vous décrit comment se passe le don du sang.

Jeudi 13 février 2014, les intervenants du don du sang sont venus au Lycée du parc Saint Jean à Toulon. L’objectif ? Récolter un maximum de sang. Tous les élèves ayant plus de 18 ans et pesant pas moins de 50kg mais aussi munis de leur pièce d’identité étaient invités à venir passer la visite médical pour avoir l’accord du médecin du don du sang pour pouvoir exercer le don.

Tout d’abord, l’élève se présente a l’accueil, une personne rentre ses coordonnées et lui délivre un dossier contenant plusieurs questions sur les quatre mois précédents. Une fois le questionnaire rempli par l’élève, celui ci passe un entretient avec le médecin qui lui pose différentes questions afin qu’il puisse lui donner l’accord. Sans l’accord du médecin aucun don ne peut être effectué.

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Alcool : arrêtez de picoler !

Ces dernières années, des études ont démontré, chez les 15 à 18 ans, un taux élevé de mortalité dû à un coma éthylique : c’est quand on se pègue beaucoup trop ! Elles démontrent également une recrudescence des maladies sexuellement transmissibles ainsi qu’un taux important de grossesses. C’est pour les jeunes qui vont en soirée et qui se bourrent bien et qui ne savent pas ce qu’ils font ! Beaucoup de filles tombent enceinte. Elles croient trouver l’amour de leur vie en 10 minutes avec une partie de jambe en l’air sans moyen de contraception ! Et, par la suite, à 17 ans, la meuf se retrouve avec un gosse, sans travail, sans logement. Les drogues licites restent dangereuses pour la santé physique et psychique. La vente d’alcool ou de tabac est interdite aux mineurs, car un comportement abusif peut entraîner de graves maladies, allant jusqu’à la mort.

Imen (1GA2)

Article paru dans PSJournal, avril/mai 2014.

Photo : PxHere.

Cannabis, héroïne et cocaïne : modes de consommation et risques

Le cannabis provient d’une plante dont on tire un stupéfiant appelé haschich. Le cannabis peut se consommer dans tout : on peut le faire en infusion, c’est à dire qu’on peut le dissoudre dans du thé ou bien le mettre dans le gâteau, le brûler pour en faire des miettes et le mettre dans la cigarette ou avec un bang (tube).

Une altération de la mémoire avec le hash

L’effet du cannabis donne une sensation de bien être, de satisfaction, de calme, de relaxation ; ça crée une augmentation de la confiance en soi, une facilité à résoudre des difficultés. Le consommateur de cannabis a les mêmes symptômes que celui qui boit ! On remarque qu’une personne qui à fumé du shit à un gonflement des vaisseaux sanguins, c’est à dire qu’il a les yeux rouges. La personne qui en consomme peut augmenter sa sensation d’appétit comme la diminuer. Il risque aussi une augmentation de sa fréquence cardiaque, c’est-à-dire que le rythme du cœur de la personne bat deux fois plus vite.

Connais-tu les risques pour la santé mentale pour le cannabis ?

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Dépendance, addiction et drogue : qu’est-ce que c’est ?

Le 20 février 2014, dans le cadre de la quinzaine sur la santé, la classe de première Gestion Administration 2 du lycée polyvalent du Parc Saint-Jean de Toulon, ont assisté à une intervention de deux heures d’un policier sur la dépendance, les addictions et les drogues. Zoom sur les effets sur la santé des drogues licites et illicites.

La dépendance, c’est l’impossibilité d’interrompre, ou d’arrêter, physiquement ou mentalement l’usage d’une chose. Par exemple la nourriture, les jeux.

L’addiction

L’addiction, c’est presque comme la définition de la dépendance mais l’addiction, c’est l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de celui-ci en dépit des connaissances des causes négatives. On peut être addict à la cigarette, au sport, à l’alcool, au vol, à l’alcool, au shopping, au cannabis, au travail, au jeux vidéo, à l’affection, c’est-à-dire qu’on veut que les gens nous aiment. La majorité, vous avez un Facebook, vous êtes alors addict d’Internet. Lorsque vous êtes trop addict à quelque chose et que vous ne pouvez plus vous en passer, cela peut conduire au suicide.

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Inondations dans le Var : trois morts

Habitant Pierrefeu (Var), Charline a été confrontée aux innondations. Retour sur un épisode climatique tragique mais aussi sur l’élan de solidarité des jeunes varois.

En janvier et février 2014, les communes de Pierrefeu-du-var, La Londe-les-Maures et Hyères-les-Palmiers ont été durement touchées par les intempéries.
Les innondations ont duré trois jours. Les fortes pluies ont provoqué de nombreux dégâts : glissement de terrains, voiture emportée, maisons inondées.

Décès d’un homme dans ma commune

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Les stages, c’est énervant, vive le lycée !

On a passé trois semaines de stage au mois de novembre, trois semaines de galère parce que c’est trop long ! On ne se retrouve pas avec la même génération. Nous, on est là avec nos 15 ans et on travaille avec des personnes de 40 ans et plus ! Certes, on n’apprend des trucs et tout, mais pas besoin de trois semaines ! Déjà, moi, au bout de la première semaine, j’en avais marre. En effet, pendant trois semaines, on fait toujours les mêmes choses. On reste sept heures à s’ennuyer alors que, des fois, au lycée on finit plus tôt.

Toutefois, ces semaines là, ça pouvait passer parce que c’était en plein hiver. Il faisait froid et on n’avait pas besoin de sortir. Mais, quatre semaines au mois de juin, le mois où il fait beau et où on a juste envie de sortir, c’est trop ! Finalement, il n’y a pas mieux que le lycée, parce que, sans lui, on s’ennuierait, C’est une façon de se retrouver avec nos potes.

I & M (Seconde)

Article paru dans Bal’actu numéro 8, mars/avril 2013.

Photo : Wikimedia Commons.

Au Japon, chaque cours commence par le salut au professeur

Le système scolaire japonais commence au primaire (Shôgakko) puis se poursuit au collège (Chugakko). Pour que l’élève puisse passer en secondaire, c’est-à-dire au lycée (Koko), il doit passer un examen d’entrée. Cet examen permet à l’élève d’avoir un droit d’entrée dans le lycée. Si l’élève le rate, il devra chercher un autre lycée et devra encore passer un examen.

Prolifération des juku, les cours du soir

Le système japonais est plutôt élitiste. Il faut toujours tenter d’aller dans la meilleure école pour avoir le maximum de chances d’entrer dans le meilleur collège, le meilleur lycée, la meilleure université et enfin dans la meilleure société. Cela a pour conséquence la prolifération des juku, les cours du soir, qui ont la double fonction de tenter d’augmenter le niveau scolaire et de rassurer les parents sur le fait qu’ils font ce qu’il faut pour leurs enfants. Ces cours se déroulent, soit dans leur lycée, soit dans des cours du soir spécialisés qui sont nombreux dans les villes.

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La tenue pro le mercredi, c’est relou !

Le port de la tenue professionnelle au lycée professionnel Daniel Balavoine (Hauts-de-Seine), chaque mercredi, est de plus en plus exigé. Mais tous les élèves ne respectent pas cette obligation. Et cela produit des engueulades entre surveillants et élèves.

Certains affirment qu’ils n’ont pas le temps de rentrer chez eux pour se changer, d’autres disent que leur tenue est bien une tenue pro. Il suffit qu’on habite un peu loin du lycée et ça devient toute suite un calvaire. Certains prennent plus de temps à rentrer chez eux que de venir au lycée !!! Pour d’autres, ils pourraient rentrer se changer, mais préfèrent jouer avec les nerfs des surveillants en cherchant à les pousser à bout.

Est-ce que certains profs sont en tenue pro, eux ?

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Mon séjour à Dubaï, tout n’est que démesure !

Le samedi 18 février 2012, très tôt, j’ai décollé pour Abu Dhabi pour une croisière de rêve. Après 7 heures de vols, arrivée à l’aéroport, direction le bateau. Toute la semaine, il a fait une chaleur intenable (40 degrés à l’ombre). Le dernier jour, on accoste à DUBAÏ ! La ville est immense et le Burj Khalifa impressionnant. J’ai pris l’ascenseur le plus rapide du monde. La vue de la tour est phénoménale, on a même le vertige en regardant en bas. Ensuite, je suis allée dans l’un des centres commerciaux de la ville, The Dubai Mall avec ses 1 200 boutiques, son aquarium intérieur qui est l’un des plus grands du monde et une patinoire. C’est le centre commercial le plus grand du monde. Le « Palm Island » détient l’une des suites les plus chères du monde et un toboggan à eau qui plonge dans un bassin rempli de requins.

Agathe (seconde)

Article paru dans Bal’actu numéro 8, mars/avril 2013.

Photo Wikimedia Commons de Dubaï.

La chasse à courre, une tradition aristocratique où tous accourt

La petite grenouille nous décrit une chasse particulière, la chasse à courre qu’elle pratique également. Puisant dans la tradition chevaleresque et fortement liée à l’aristocratie, à l’armée et à l’Eglise, la chasse à courre, controversée dans les années 1980 en raison de la mise à mort « inhumaine » de l’animal pour ses opposants, est aujourd’hui en plein boum.

La chasse à courre est pratiquée par les personnes qui ont beaucoup d’argent. Cette chasse se pratique par des particuliers qui ont un équipage de chiens et de cheveux. Ils chassent sans voiture, montent les chevaux et parcourent la commune à cheval avec bien sûr les chiens. Dans une chasse à courre, les fusils sont interdits, Pour tuer, le sanglier, le cerf ou la biche, on y va avec une dague.

Il existe plusieurs chasses à courre. La chasse à courre aux sangliers, aux cerfs, aux renards, aux lièvres et la chasse à courre aux chevreuils.

Le maître d’équipage a 400 chiens et 30 chevaux

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Contre le mariage gay

Peu avant l’adoption de loi sur le mariage pour les couples de même sexe en mai 2013, la question du mariage homosexuel était vive parmi les élèves de lycée pro, entre pro mariage gay (lire ici) et anti.

Je ne comprends pas comment les Français peuvent être autant homophobes et avoir fait gagné Benoît dans Secret Story. Le mariage homosexuel reste un sujet sensible en France. Personnellement, je ne souhaite pas voir les gays se marier entre eux. Un couple est sensé se composer d’un homme et d’une femme, et non de deux personnes du même sexe. Je ne suis pourtant pas homophobe. Un homme ne peut pas apporter à un autre homme ce qu’une femme lui apporterait et pareil pour les couples de femmes. Peut-être trouvent-ils leur bonheur comme cela ? Mais je pense qu’il leur manquera toujours quelque chose…

Étant musulmane, je suis encore plus contre le mariage de musulmans gays!

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Mon tuteur de stage était un trans

Kenza, le tuteur de mon stage de 3ème, était un trans. Grâce à la chirurgie esthétique, celui-ci a transformé son corps qu’il avait 10 ans avant. Actuellement, il porte le corps et le nom d’une femme et se comporte comme telle. Impossible de découvrir la vérité par un simple regard. J’ai découvert son secret grâce à ma mère et ses sœurs qui étaient dans le même établissement scolaire quand il était encore un petit garçon innocent. D’après elles, celui-ci, à cet âge, était déjà efféminé.

Impressionnée par la force de la chirurgie

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Mariage gay et homoparentalité : où est le problème ?

Pour ma part, je pense que les homosexuels devraient autant avoir le droit au mariage qu’un couple d’hétérosexuel. Ce n’est pas parce qu’ils ont une orientation sexuelle différente qu’ils se doivent d’être différenciés. En France, notre devise est « liberté, égalité, fraternité ». Alors certes, ils sont libres car, de nos jours, ils ont le droit de s’aimer et d’être ensemble. Mais pour ce qui est de l’égalité, il n’y en a pas !

En avril 2013, les homos ne sont pas aussi égaux que nous

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Des filles sous l’autorité des frères

L’autorité d’un frère sur sa sœur qui habite dans une cité est importante car le frère est plus au courant de ce qui se passe dans la cité, ou en-dehors, que les parents. En effet, la majorité des personnes de banlieue sont africaines ou maghrébines. Et la majorité des parents viennent d’un pays étranger où il ne se passera jamais quelque chose entre un garçon et une fille par respect de la religion ou une surveillance rapprochée. Donc, les parents en France ne se diront jamais que ma fille a fait tel ou tel truc de mauvais avec un garçon alors qu’un grand frère a du piston pour tout savoir dans les moindres détails. Et là, le frère peut intervenir à sa manière (réglage de compte, représailles, etc.)

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Marre des meufs qui font les bonhommes, marre des crasseuses !

Y’en a marre des meufs qui veulent faire les bonhommes et le pire, c’est qu’elles se croient fraîches ! Les mecs, ils ont leur langage et les filles le leur, c’est dur à comprendre ? Y’a des meufs dans la rue elles sont là en train de marcher, sauter, rigoler fort, habillées jogging casquette, Tn (*), et en train de rapper et cracher par terre et tsa… J’sais pas, respecte-toi, reste à ta place, parce-que si tu crois que, les gens, ils vont dire : « cette fille elle est fraîche », tu te trompes, hein ! Y’en a, elles parlent pire que les mecs, elles te sortent de ces insultes, même les mecs, ils ne parlent pas comme ça ! Enfin bref t’es une fille : restes en une (ndr : pour un avis contraire, lire ici) !

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Les hommes n’ont pas tous les droits mais toute fille doit se respecter

Le film Les roses noires d’Hélène Milano était bien mais je ne suis juste pas d’accord avec ce que disent certaines filles dans ce film. Celui-ci confirme les clichés de la fille soumise et de l’homme qui a tous les droits. D’après Les roses noires, les filles devraient avoir honte d’être des filles. Elles ne devraient pas s’habiller comme elles le désirent ou sortir comme elles voudraient. Il y en a même qui parlent d’elles au masculin : c’est triste !

Pour ma part, et nous les filles de Paris, nous ne sommes pas du tout comme ça ! Certes, je suis d’accord qu’on ne peut pas faire ce qu’on veut par rapport aux garçons. Mais, pour moi, c’est une question de culture. Nous aussi, on a des cousins, des grands frères et on habite dans des cités.

Toute fille qui se respecte n’a rien à se reproche

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Les roses noires, un documentaire sur la lutte des filles pour trouver leur féminité

Les Roses noires, le film d’Hélène Milano, donne la parole aux filles des cités. Quand les codes des garçons s’imposent aux filles, celles-ci doivent alors déployer toutes les ruses pour se faire respecter et conquérir, au cours de l’adolescence, une féminité qui n’a rien d’évident. Des stratégies féminines qui ont suscité de très nombreuses réactions dont la plupart sont un rappel à l’ordre masculin (voir ici, ici et là) au grand dam de la représente d’une association féministe qui a souhaité assister à la projection.

Le lundi 11 février 2013, nous avons vu un documentaire qui parle des jeunes filles des quartiers. Elles prennent la parole dans ce film d’Hélène Milano intitulé Les roses noires. Elles habitent dans le sud de la France, en banlieue marseillaise, et dans la banlieue parisienne. Elles ont entre 13 et 18 ans.

https://www.youtube.com/watch?v=SlzAuV8gZK0

Agir comme un garçon manqué pour échapper à la mauvaise réputation

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Génération de merde !

Cette nouvelle génération est une génération de merde car pratiquement personne ne se respecte ! La plupart des meufs deviennent des cybers, c’est-à dire quelle passent leur journée à Gare du Nord ou Châtelet qui sont des endroits mal réputés, à s’habiller et se maquiller de façon provocante : minijupe ou leggins, débardeur, talons (ça dépend) … La plupart portent des bottes.

Des mecs toujours en chien

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Adolescence : notre cerveau est inversé ! On adule le mal et on méprise le bon

L’adolescence est l’une des périodes fortes dans la vie d’un homme. Vue de l’intérieur, c’est la meilleure période. Mais pour les générations qui l’ont déjà passée et qui ne seront plus jamais jeunes, c’est la pire ! Surtout à notre époque où la jeunesse est excitée et incontrôlable.
Pour ma part, l’environnement joue beaucoup dans les orientations et hobbies des jeunes. L’adolescence, c’est la période où l’on est assez jeune pour jouer les inconscients mais déjà assez vieux pour être jugé comme responsable de nos actes.

En deux ans, tout a changé : tout le monde arrête l’école et traîne dans la rue

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Portrait : Iitinéraire d’un ancien voyou devenu un exemple pour nous les jeunes

Mohamed (c’est un pseudo) qui étudiait dans un collège de Paris n’était plutôt pas très intelligent. Très tôt, il décide de quitter l’école pour travailler dans la banlieue. A tout juste 12 ans, il se mit à travailler pour des grands de son quartier. Il faisait le guetteur. Ça consiste à surveiller les alentours pour les dealeurs. Un jour, on l’arrêta et on l’envoya dans un camp de rééducation en pleine montagne. Il y resta un an. A sa sortie, il avait 14 ans. Il continua à trainer dehors quand il eut l’opportunité de devenir dealeur à son tour. Il travailla pendant plusieurs années en tant que dealeur tout en se doutant que la police le suivait. Un jour, chez lui, à l’âge de 23 ans, il fut arrêté et inculpé pour trafic de stupéfiant. Il écopa de trois ans d’emprisonnement. En prison il revit ses parents et son frère qui le raisonna et lui dit d’arrêter ces conneries.

Sortie de prison et fin des conneries

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Hasoul, la zonzon : c’est la hass !

Zoubir (1) est sorti de prison en 2009 à 27 ans. Aujourd’hui, à la tête d’un commerce à Paris, il revient pour Bal’actu sur ses cinq années passées derrière les barreaux. Un témoignage brut recueilli par Hatim, assistant d’éducation au LP Daniel Balavoine (92).

Hasoul (ndlr : en fait, voir le lexique de la street), j’ai pris dix piges pour coke à mon premier jugement. Après j’ai fait appel. Ces bâtards, ils ont baissé la peine à huit piges et je suis sorti au bout de cinq piges. Je me suis fait péter bêtement : un mec du tiequar (quartier en verlan) m’a pété et m’a poukave (dénoncé). C’était un bête de pote de moi. Sah (en vérité, en arabe), la zonzon, c’est la galère, la routine. C’est là que tu vois qui sont tes potes. Y’a que la mif (la famille) qui pense à toi.

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Justice à l’oeuvre au TGI de Nanterre

Les secondes commerce et premières comptabilité se sont rendus en janvier et février 2013 au tribunal de Nanterre. Compte-rendu.

3 grammes de cocaïne et 10 kilos de cannabis

Les parties concernées :
Les parties sont l’Etat contre la défense.
Quels sont les faits ?
Les faits qui sont reprochés sont les 3 grammes de cocaïne et 10 kilos de cannabis
Les arguments avancés par la défense et le procureur :
Les arguments du procureur sont les quantités de drogue retrouvées : les accusés peuvent encourir jusqu’à 20 ans de prison. Les arguments de la défense sont d’ignorer les accusations.
Quelle est la décision ?
La décision a été de transmettre le dossier au juge d’instruction et de passer devant lui avant minuit.

Menacée avec un couteau, un marteau et un tournevis

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Dans la salle d’audience du tribunal de grande instance de Nanterre

Les secondes commerce et premières comptabilité se sont rendus en janvier et février 2013 au tribunal de Nanterre. Compte-rendu.

Avec notre classe, nous somme partis au tribunal de grande instance de Nanterre pour savoir comment se déroulait un jugement. Ça ne s’est pas du tout passé comme on le pensait. L’organisation était catastrophique, les personnes n’étaient pas d’accord entre elles, les juges avaient l’air de ne rien savoir et de pas suivre les affaires correctement. Il manquait une grande partie des gens (avocats, accusés), le greffier avait l’air de ne pas comprendre les affaires et de ne pas comprendre les messages que la juge lui faisait passés. Le public n’entendait presque pas ce que le juge et les accusés disaient et la juge n’articulait pas et parlait beaucoup trop vite et pas assez fort. Sur toutes les affaires qu’on a observées, nous avons pu en suivre réellement qu’une avec des difficultés. On nous a souvent demandé de quitter la salle et, au début de l’affaire, l’avocate de la victime était absente.

La petite fille n’osait pas regarder son agresseur

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Pour la paix au Mali !

Tout à commencé quand les islamistes ont voulu diviser le Mali en deux parties. Dans la zone Nord qu’ils revendiquent, ils ont commencé à appliquer la charia : voile obligatoire pour toutes les femmes, interdiction de l’alcool et de la cigarette et main coupée pour les voleurs. Les islamistes voulaient appliquer leurs lois au Mali, un pays démocratique, alors que, dans leur pays, ce genre de règles n’existent même pas.

Hamidou (seconde)

Article paru dans Bal’actu numéro 8, mars/avril 2013.

Photo Wikimedia Commons : Pick-up djihadiste à Tombouctou en 2012.

Le terrorisme islamique en Afrique du nord : une insulte à la religion musulmane

Le terrorisme islamique ou « djihad » en Afrique fait partie des actualités dont l’on parle le plus ces derniers temps. Le problème est que beaucoup de gens croient que tous les musulmans sont des terroristes ou des islamistes car ils ne connaissent pas réellement ce qu’est la religion musulmane et se laissent influencer par les médias et donc ne se font pas leurs propres opinions sur le sujet. Ce que les gens ignorent est que presque tous les musulmans d’occident sont contre ces bombardements et ces guerres en Afrique. Ces musulmans extrémistes ne sont qu’une minorité de la communauté islamique et n’en sont pas du tout représentatifs.

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Le discours de Dakar de Sarkozy de 2007 : ça ne passe toujours pas !

Je parle à toi, Nicolas Sarkozy. Je t’ai vu aller à Dakar dire que l’Afrique n’était pas entrée dans l’histoire. Mais, si c’était le cas, le reste du monde n’y serait pas ! Nico, je t’appelle comme je veux, si je regarde parfois les infos à la télé, quand je vois un président qui parle sur l’Afrique, ça me fait vraiment mal au cœur. Je remue la tête, je me demande, je m’interroge, je repose la question dans ma tête : qu’est-ce que l’Afrique a fait à ces présidents ?

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Révolution arabe : témoignage d’un élève libyen qui a quitté Tripoli sous les bombes

Je suis parti de Libye au mois de juin 2011. Le pays était totalement sans dessus dessous. Sur le chemin de chez moi, il y avait presque des contrôles tous les deux kilomètres. En arrivant chez moi, j’ai été encore plus étonné car tout le monde était armé.

Des gamins de 13 ans faisaient la circulation les armes à la main

Des gamins de 13 ans faisaient la circulation avec une arme à la main que ce soit des kalachnikov, des 9 millimètres, des 8 millimètres ou des fusils à pompe. Il y avait même des jeunes de 16 ans qui étaient sur des 14.5. Ce sont des mitrailleuses lourdes qui servent à faire exploser les avions.

La première semaine, personne ne sortait de son domicile. Tout le monde était inquiet car on peut se faire tuer à n’importe quel moment. J’ai trois cousins qui ont été tués par l’OTAN et deux cousins par des armes. Un de mes voisins est porté disparu jusqu’à ce jour. Il se passait des moments si durs qu’on ne peut même pas raconter. Je n’ai pas les mots tellement c’est dur.

A tout moment, on pouvait mourir

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Au CDI : Les juifs de France dans la Shoah

Durant quinze jours, les élèves du lycée Balavoine ont pu visiter une exposition accueillie dans le CDI de l’établissement. Celle-ci, prêtée par le Mémorial de la Shoah qui se trouve à Paris, avait pour sujet Les juifs de France dans la Shoah. Différentes classes sont venues avec leur professeur travailler sur les thèmes abordés comme la naissance de l’antisémitisme, la vie des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ou la résistance.

Ces visites ont permis de mettre en place des débats et de montrer l’importance de garder en mémoire les événements afin d’éviter de les reproduire.

Mme Friquet (documentaliste)

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo : Mme Friquet.

« La chambre des merveilles », un spectacle aux acrobaties drôles et glamours

Vendredi 30 novembre 2012, on est parti à 15h30 du lycée avec les profs, Mme Friquet et Mme Barrier, pour aller au Parc de La Villette voir une compagnie australienne de cirque, Circa, qui présentait son dernier spectacle “Wunderkammer”. Ça signifie en allemand “la chambre des merveilles”.

Cirques traditionnels et cirques contemporains

On a d’abord rencontré quelqu’un qui nous a appris plein de choses sur le cirque. Par exemple, on appelle circadiens ceux qui font du cirque. Il nous a présenté aussi les différents types de cirques. Dans le cirque traditionnel, il y a des animaux, des clowns et des trapézistes, tandis que dans le cirque moderne et contemporain, il n’y a plus de musiciens et peu d’animaux à cause des contrôles au niveau de l’hygiène qui rendent leur présence plus difficiles. Il nous a aussi montré des affiches de cirques actuels et d’avant où dominaient les couleurs vives. Et s’il y a des clowns, c’est pour permettre aux artistes d’avoir le temps de préparer et d’installer leur numéro. Enfin, les spectateurs ne doivent pas filmer ou manger pendant le spectacle car ça peut déranger les artistes. Pendant le spectacle, un mec qui filmait a ainsi failli être sorti de la salle.

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Booba, Zifou, Morsay … tous des vieux rappeurs !

Booba. C’est un rappeur que je déteste parce qu’il n’est pas un vrai mec de cité. Il a grandi à Boulogne avec une mère marocaine et un père sénégalais. Il dit qu’il fait du rap français, mais pour moi quand on fait du rap français, les clips on les fait en France. Lui, il les fait à Miami et il avait déjà beaucoup d’argent avant sa carrière de rap.

Zifou. Lui aussi, je ne l’aime pas. C’est un vieux mec.

Mister you. Il est marocain et il était deux ans en cavale. Il s’est fait connaître en faisant des albums en cavale qui étaient bien. Après qu’il s’est fait attraper, il a écrit un album en prison qui s’appelle MDR. Depuis il fait des musique pourrie. Avec son nouveau contrat, il habite à Belleville dans le 75.

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Mariage au Can’s (1) : avec nos grosses voitures, les flics étaient marris (2) !

Le 6 juillet 2012, mariage d’un pote à moi. On lui fait une surprise. On a ramené que des grosses voitures d’un peu partout via des boites de location : Porche Cayenne S, Ferrari F430, 458 Italia, Audi R8, S8 et RS4, Lamborghini Aventador… Bref, moi et mon frère, on avait loué pour le mariage la plus belle voiture du monde, la Mercedes Benz C63 AMG. La police nous a contrôlé plusieurs fois. Mais, quelque fois, on ne s’arrêtait même pas ! Et ils ne pouvaient rien faire : on allait trop vite pour eux ! (NDR : attention aux autres usagers quand même !) Les gens nous regardaient et nous prenaient en photo. Il y avait plusieurs C63 AMG mais, la plus regardée, c’était la nôtre ! Après le mariage, évidemment, on a fait une petite virée sur les Champs avec sortie en teboi, etc.…

Dj Hed kand (Seconde)

(1) Can’s : la cité des Canibouts à Nanterre. (2) Marris : fâchés

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo : PxHere.

Demi-fond : entretien avec le meilleur cadet français, élève au LP Daniel Balavoine (92)

Ce jeune prodige tenait absolument à garder l’anonymat en se faisant appelé ici par « l’athlète qui sort de nulle part », en référence à sa progression fulgurante sur les pistes d’athlé de France, du Maroc et d’Afrique … et pour ne pas se taper l’affiche au lycée. Interview.

Bal’actu : Depuis combien de temps fais-tu de l’athlé ?
Cela fait ma troisième année que je fais de l’athlétisme après avoir été moyen en cadet 1. En cadet 2, c’est le sacre !

Quelles sont tes perfs ?
Meilleure performance française cadet 2012 sur le 1500m. A tout juste 16 ans, je suis le premier cadet de France à être descendu sous la barre des 4 minutes. Avec un record personnel de 3’54’’49, je suis le premier chez les cadets et je suis classé dans les 10 meilleurs de France chez les juniors. Demi-fondeur et crossman à la fois, j’ai réussi à m’imposer dans le monde de l’athlétisme très vite, surtout dans le monde du demi-fond.

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Dis non au racisme !

Le racisme n’apporte que souffrances inutiles, crée les guerres, l’intolérance et la mort des innocents. Nous sommes tous des êtres humains. Nous rions. Nous pleurons. Tant que la couleur de peau sera plus importante que l’éclat des yeux, il y aura toujours la guerre. Peu importe si ces Noirs ou Blancs se sont embrassés quand l’ombre est de la même couleur. N’oubliez jamais que le sang qui coule dans les veines d’un Noir ou d’un blanc est le même. L’amour ne connaît pas de couleur. Ensemble, nous pouvons mettre fin au racisme.

Jessica (1CAP)

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo : publicdomainvectors.org

Fière d’être kosovarde

Je m’appelle Nora. J’ai 16 ans. Je dois mon nom kosovar à mon père, né à Istog. Ma famille a émigré il y a 20 ans. D’origine kosovarde, je suis déjà allée dans mon propre pays. J’aime la vie là-bas, mes grands-parents y sont nés. Aussi, nous nous sommes 3 enfants nés à Paris. En voyant la vie ici et au Kosovo, on préfère le Kosovo. Entre frère et sœur et avec la famille, on parle l’Albanais. Je suis fière d’être kosovarde. Je souhaiterais partir de la France pour aller, soit en Suisse, soit en Allemagne. Moi, j’aimerais vivre dans mon pays. Mais, si je vais en Suisse, je voudrais habiter à Genève ou Zurich. Et pour l’Allemagne, c’est Müllheim ou Stuttgart qui me plaisent.

Nora (1CAP)

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo de Pristina :Jeffrey Beall sur Flickr.

Mon parcours et mes peines en famille d’accueil

Je m’appelle Kareena, j’ai seize ans, je suis française. Je dois mon nom marocain à mon père, né à Tiznit. De lui et de sa famille, je sais presque tout. Il a émigré il y a trente ans pensant, comme beaucoup d’émigrés, trouver un travail. Ma mère, ma sœur et mes deux frères ont acquis la nationalité française il y a un an. Mes parents retournent chaque année au Maroc. Mes grands-parents sont morts et ils ont laissé un grand héritage à mon père et à ses deux frères. Il y a dix mois, j’étais chez mes parents dans ma chambre. Et tout d’un coup, je me suis trouvée dans une famille d’accueil.

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La recherche de stage ou la découverte du merveilleux monde de l’entreprise

Trouver un stage dans le commerce, c’est la galère. J’ai démarché environ 30 entreprises à Bois-Colombes, à Gennevilliers et à Cergy Pontoise. Je suis parti voir dans des magasins comme La Halle aux vêtements, La Halle aux chaussures, Picwic, etc. … Mais, je n’ai rien trouvé. J’ai aussi envoyé des CV et des lettres de motivation. Aucune réponse. A chaque fois que je passais dans un magasin, c’était toujours les mêmes réponses : nous ne prenons pas de stagiaires, nous avons déjà des stagiaires ou alors il me disait de repasser. Mais on ne me donnait jamais de réponse. Dès fois, il y avait des vendeurs qui mentaient. Ils m’affirmaient qu’ils ne prenaient pas de stagiaires alors que je savais qu’ils en avaient déjà pris. J’ai alors compris que pour trouver un stage le piston servait beaucoup.

Wallid (2COM)

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo : Pixabay

Accepté dans un seul lycée… à deux heures de chez moi !

A la fin de ma 3ème, j’ai dû choisir quatre vœux pour aller dans un lycée pro. Dans mes quatre vœux, je n’avais mis que des bacs pro gestion administration parce que j’en ai besoin pour faire le métier que je veux faire plus tard. Pendant plusieurs semaines, je n’avais aucune réponse des lycées que j’avais choisis.

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La galère des affectations

En fin de troisième, ayant fait des vœux en voie professionnelle, je n’ai pas été affectée dans les lycées que j’avais demandés en fin d’année. J’ai dû attendre le troisième tour d’Affelnet (logiciel d’affectation des élèves), soit le 12 septembre 2012, car je n’étais pas prioritaire. N’ayant que 15 ans, je pouvais redoubler. Et, comme je n’avais pas le bon comportement pour intégrer lycée général, j’ai été refusée. J’avais envoyé des lettres de motivations avec mon CV. Mais, ça n’a pas fonctionné : il fallait attendre la liste des places vacantes. Le 17 septembre 2012, j’ai été alors affectée au lycée Daniel Balavoine. Et, mercredi 19 septembre 2012 fut le jour de ma rentrée.

Coumba (2GA2)

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo : publicdomainpictures.net

Parents, laissez-nous aller en lycée pro !

La rentrée est passée ! C’est reparti pour une année scolaire enrichissante en émotions, rencontre, disputes, contrôle surprise… Tous les scolarisés de France sont rentrés et pour certains dans une nouvelle dimension. Le changement entre la primaire et le collège est une vrai joie et pour d’autres non. Les nouveaux lycéens sont entrés dans la cour des grands.

Les jeunes ont le choix de suivre une seconde professionnelle ou générale et d’autres n’ont pas le choix. La plupart des lycéens n’ont pas choisi de faire une seconde professionnelle, considérés comme soit disant trop nulle pour le lycée général. En fin de seconde, certains élèves se retrouvent aussi en échec scolaire, redoublent et sont alors réorientés en pro.

Certains parents sont coupables dans le choix de l’ados. Certains ados auraient aimé faire une seconde professionnelle. Mais, l’enseignement professionnel est trop mal vu de quelques parents. Pourtant, en enseignement général, les élèves ne savent pas quoi faire à la fin de leur scolarité et d’autres ne trouvent pas de job. Les parents doivent laisser leurs “enfants” faire leur choix.

Agathe (2GA2)

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo : Lycée professionnel Daniel Balavoine à Bois-Colombes (92).

J’étais accro à Facebook

J’ai commencé à aller sur Facebook en 6éme. J’étais accro. Ça me permettait de communiquer avec mes amis. Comme tout le monde, à l’époque, on n’avait, pas de portable ou d’abonnement. Dès le matin, je déjeunais et ensuite, aussitôt, j’allumais l’ordinateur. Quelque fois j’y restais dix minutes même pas. A midi, comme je rentrais à la maison pour manger, le pc était déjà allumé, donc j’en profitais pour jeter un coup d’œil. Et pendant les vacances, je n’avais aucune heure à respecter. C’était venu le bon moyen de partager nos avis sur tout et n’importe quoi. Dès que je rentrais des cours, direction l’ordinateur pour regarder ce qu’il y avait de nouveau depuis la veille. Je regardais l’actualité en boucle ou certains profils qui pouvaient m’intéresser. Je restais des heures et des heures jusqu’au repas du soir sans m’en rendre compte que je n’avais pas fait mes devoirs … Et ça ne me dérangeait pas plus que ça ! C’était comme ça toutes les semaines. C’était devenu une salle habitude. Jusqu’au jour où je me suis dit qu’il fallait que je réagisse avant qu’il ne soit trop tard. Je n ‘ai pas arrêté d’aller sur l’ordi. Mais dès que je rentre des cours maintenant, je fais mes devoirs et ensuite j’allume l’ordinateur.

Noémie (2GA2)

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo : Wikimedia Commons.

J’aime pas la politique, je suis pas un leader politique, je suis un simple négro !

Mahamadou, élève de CAP, a vu des jeunes de son âge se faire tuer pour la politique en Afrique où il a vécu jusqu’à 15 ans. Texte de rage et d’appel au courage.

La politique est devenue du business aujourd’hui. Puisque les présidents ne tiennent pas leurs promesses, je les nique tous. Ils sont là pour ne penser qu’à leur poste. Je ne voterai jamais parce que ce sont des pourris. Je ne vote pas pour des pourris, moi ! Je dis tout cela parce que je ne vois pas ce qu’ils ont fait de bien. Prenons l’exemple de l’Afrique. J’ai vu la politique tuer des jeunes de mon âge. Fuck à leurs textes engagés !

Les pourris sont là à imposer leurs lois

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Ni pute, ni crasseuse, ni bouffonne : On veut le droit au respect !!!

Les mecs et les meufs n’ont pas le droit au même respect. Quoi qu’une meuf fasse, elle va être jugée et insultée alors que les mecs, eux, quoi qu’ils fassent, ne vont pas être jugés mais encouragés.

Des insultes à longueur de journée

Nous les meufs, on va être jugées, insultées, mal vues. Dans la nouvelle génération, beaucoup de gens disent que les meufs deviennent des filles faciles, qu’elles ne se respectent plus, et qu’elles font n’importe quoi, à n’importe quel âge. Mais c’est une mauvaise image. Ce sont les mecs qui nous font cette image-là et nous insulte à longueur de journée sans savoir la signification de certains mots. Les mots qui ressortent le plus souvent sont pute, salope, traînée, crasseuse, et même coincée ou gamine.

Faire l’amour sans passer pour une pute … ou un BG (Beau gosse)

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Je suis une fille, j’ai 16 ans et je chasse le sanglier dans la Creuse

J’ai 16 ans et je suis une passionnée de chasse. Depuis 6 ans je vais à la chasse dans la région du Limousin en Creuse. En battue, on chasse le sanglier et les chevreuils. En libre passion, on chasse le petit gibier, à savoir tout ce qui est lièvres et faisans. On se déplace le plus souvent en 4×4 de chasse. Les 4×4 L200 de Toyota sont les plus utilisés à la chasse pour aller chercher ou arrêter les chiens qui sont partis trop loin ou dans une autre commune. On se déplace aussi à pied avec les chiens dans la traque pour aller chercher les sangliers ou chevreuils. On a une équipe de chasseurs de 45 personnes environ et une cinquantaine de chiens courants de chasse. Nous sommes trois femmes, une qui chasse, une qui suit en voiture et une chasseuse en chasse accompagne.

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Allez les filles, encore un effort pour avoir de la personnalité !

Dans notre lycée, la plupart des filles qui aiment la mode s’habillent un peu toutes pareilles … Même bottes, même jeans, même doudoune, même sac à main et j’en passe !

Si le jean est un fringue, le leggin est un sous fringue

Pour certaines, ce n’est même plus un style mais une tenue provocante et vulgaire pour des lycéennes. Si le jean est un fringue, le leggin est un sous fringue. C’est juste un bout de tissu fin où l’on peut voir toute les formes de son corps. Mais où est passé le respect de soit même ? Quand est-il de la femme belle et douce ?

Tu vas mettre des talons de 6 étages pour aller au travail ?

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Certaines, quand tu leur fais la bise, elles te maquillent gratos !

Leçon numéro 1 : savoir se maquiller

Aujourd’hui, on ne se maquille plus pour se plaire, mais pour se faire remarquer des autres personnes. Et, trop de meufs ne savent pas se maquiller. Y ’a des meufs qui se lèvent le matin, non pour d’abord déjeuner, mais pour se peindre la tronche en pot de peinture. Quand tu leur fais la bise, elles te maquillent gratos avec leur deux tonnes de maquillage. Certaines perdraient certainement deux kilos sans ça !

Leçon numéro 2 : savoir s’habiller

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Kev Adams au lycée !

Au début ce n’était qu’un événement surprise qu’on ne devait dire à personne. On avait rendez-vous ce lundi 8 octobre 2012 à 17h30 devant le lycée. Ensuite, on est allé dans le réfectoire où le chef de la chaîne W9 est venu nous accueillir. Il nous a expliqué qu’on allait regarder au réfectoire quelques épisodes de Soda et qu’ensuite Kev Adams, Slim et Ludo allaient venir pour une interview exclusive pour W9. C’est grâce à une ancienne élève du lycée, Laura, qui a gagné un jeu concours sur la série Soda que nous avons eu la chance de rencontrer Kev. La rencontre avait été organisée par Madame Bourdier, la proviseure. Kev nous a signé des autographes et a fait des photos avec nous. Il est resté une heure et demie et il a sympathisé avec la gagnante du concours.

Agathe DUBOIS (2GA2)

Article paru dans Bal’actu numéro 7, décembre 2012/février 2013.

Photo : Kev Adams au lycée professionel Daniel Balavoine de Bois-Colombes (92) le 8 octobre 2012.

Mobilisation des élèves de la seconde GA1 pour la lutte contre les leucodystrophies

Elèves au Lycée Daniel Balavoine de Bois Colombes,, en classe de seconde professionnelle Gestion-administration, nous participons cette année au projet de l’association ELA (Association européenne contre les leucodystrophies). Pour les aider, nous comptons organiser beaucoup d’activités tout au long de l’année afin de récolter de l’argent et d’en faire don à l’association ELA. La maladie cause des handicaps qui paralysent partiellement ou totalement le corps du porteur de la maladie. Le but d’ELA est de soutenir les enfants handicapés ainsi que leur famille et de financier les recherches afin de trouver un remède pour ces maladies dites orphelines.

Plein de projets pour aider l’association ELA

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Eloge de la sieste au lycée : « J’ai dormi toute l’année, j’ai pris un abonnement ! »

Dormir en cours me permet de me concentrer davantage, de faire passer la fatigue et la faim, de me plonger dans mes soucis, de récupérer facilement et de me décrotter le nez. J’aime effectuer les contrôles parce que cela me permet de dormir plus ou moins longtemps selon la difficulté du travail. Quand ce n’est pas difficile, je me permets de dormir pendant au moins trente minutes.

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Du ping-pong au tennis de table : une histoire riche en… rebondissements !

Le tennis de table a été inventé en Angleterre à la fin du XIXème siècle. Ce jeu était alors très prisée par la noblesse. A cette époque, cette discipline se pratiquait avec des balles en caoutchouc ou en liège, une planche qui servait de filet et avec une raquette en couverture rigide de livre. Le terme ping-pong caractérisait le son de la balle contre la raquette.

Un set en 21

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Homo-ghetto, les clandos de la République

C’est par le prof d’espagnol (voir l’article de Kamel sur l’affirmation de son homosexualité) qui m’avait envoyé le lien, en espérant que cela allait m’aider, que j’ai découvert ce livre. Ce livre traite de la vie que mènent les gays et lesbiennes issus des banlieues.

Deux mondes homos : les gays parisiens et les homos de banlieue

Il y a vraiment deux modes de vie différents entre eux et les gays parisiens. Ces derniers aspirent à l’évolution des droits alors que, nous, on essaye juste de survivre, de ne pas subir d’agressions. Ainsi, le droit au mariage, ça ne va pas forcément faire avancer les mentalités, ça ne va pas empêcher les gens d’agresser. En fait, nous, on est obligé de se cacher par peur du regard des autres. A mon sens, ce qu’il faudrait faire, c’est plutôt aider les jeunes à aller mieux. Mais, homo-ghetto m’a permis de savoir qu’il y a des gens qui sont dans des situations pire que le mienne.

L’homosexualité refoulée des videurs de boîte

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Itinéraire d’un coming out en lycée pro

Au mois de février, lors retour de stage, deux élèves du lycée, Assma* et Inès, m’avait demandé si j’étais homosexuel. Jusqu’alors, je n’arrivais pas à en parler. Pour moi, vu que ce n’était pas normal d’être homosexuel, c’était logique de ne pas en parler. Pour moi, dans la logique des choses, un homme était fait pour aller avec une femme. Je me disais aussi que si les autres le savaient, ça allait tout changer. En fait, ils s’en doutaient déjà.

Je n’arrivais pas à me concentrer à l’école

Quand j’allais à l’école, c’était comme si je n’y étais pas. Je n’arrivais pas à me concentrer tellement ça me prenait la tête. Et je ne pouvais pas dire pourquoi je n’arrivais pas à me concentrer à l’école. Je savais que c’était ça mais je n’arrivais pas à le dire. Je me rendais pourtant compte qu’il fallait que j’en parle parce que je sentais que je ne pouvais pas faire autrement si je voulais me sentir mieux.

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50 ans après, ne pas oublier la guerre pour l’Indépendance de l’Algérie

Cette guerre n’a jamais été oubliée. En Algérie, il y a beaucoup de personnes qui se souviennent de cette guerre. En entendant des vieux ou des jeunes quand je vais là-bas, je comprends qu’avant l’Indépendance, c’était un peu la loi du plus fort. Beaucoup de vieux, nous ont raconté que des militaires français les maltraitaient et posaient toujours la même question : « où sont les fellaghas ? ». Et invariablement, ces personnes âges disaient on ne sait pas où sont les fellaghas.

Le combat pour l’Indépendance plus fort que tout

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Guerre d’Algérie : « l’école reste encore le lieu privilégié de la transmission »

Saad Chakali, assistant de conservation du patrimoine et des bibliothéques au Blanc-Mesnil (93), écrivain et auteur du site Des Nouvelles du Front, dédié à la critique intellectuelle de films, était invité à une discussion avec les terminales Vente autour de la guerre d’indépendance du peuple algérien. Une après-midi d’échanges passionnants. Compte-rendu.

Sur l’invitation du professeur de lettres et d’histoire-géographie Monsieur Guillaume Bordet, et sous couvert de son chef d’établissement Madame Bourdier, j’ai eu le plaisir d’échanger de passionnants propos avec les élèves de la classe Terminale Bac Pro Vente du LP Daniel Balavoine (92) au sujet de la guerre d’indépendance du peuple algérien. A cette occasion, je me suis présenté à eux, un DVD sous le bras, afin d’accompagner et de soutenir notre discussion commune. Il s’agissait du film intitulé La Trahison réalisé en 2005 par Philippe Faucon d’après le récit éponyme de Claude Sales rédigé en 1999.

La Trahison, un film à partir de l’histoire vraie d’un militaire français, Claude Sales

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Mon stage au bureau du séjour des étrangers à la préf’ des Hauts-de-Seine

Cette année, j’ai eu l’occasion d’effectuer un stage de 8 semaines à la Préfecture des Hauts-de-Seine dans le service “bureau du séjour des étrangers” à Nanterre. J’avais candidaté pour ce poste car je voulais un stage qui donne une grande place à la communication orale et à l’accueil. Au cours de mon stage, on m’a demandé d’évaluer l’accueil des usagers et de proposer des améliorations. Vous pourrez juger par vous-même en lisant la suite !

Le rôle du bureau du séjour des étrangers de Nanterre

On y délivre les autorisations de séjour des étrangers souhaitant s’établir en France. La section accueil, dont j’ai fait partie, compte 20 agents. Elle renseigne les usagers, enregistre et contrôle les demandes de titre, remets les titres ou rédige les refus de séjour.

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Shaun Neezy Nem : « Le hip-hop a vraiment donné un sens à ma vie »

Bal’actu : Qu’est-ce qui t’as poussé à rentrer dans le hip hop ?
Il faut savoir que je danse depuis que je suis tout petit et que je dansais sans même savoir ce qu’était le hip hop. Je suis de la génération qui s’inspirait de ce que l’on pouvait voir dans les clips des artistes Hip Hop, Rn’B des années 90 (Michael Jackson, Usher, Missy Eliott, etc…). Ce qui m’a poussé à rentrer dans le monde du hip hop, c’est tout d‘abord le fait que j’aimais cette musique tout simplement.

Depuis combien de temps fais-tu de la danse hip hop ?
J’ai commencé à danser depuis tout jeune à l’âge de 7-8 ans mais mes premiers apprentissages se sont fait quand j’ai eu 14 ans au moment où j’ai rencontré mon premier mentor Jaleel qui donnait des cours de danse dans le centre d’animation de mon quartier, et c’est à cet âge là que j’ai intégré mon premier groupe, une compagnie de quartier qui s’appelait Enjoy Yourself. Mais c’est seulement à l’âge de 16 ans que je me suis réellement mis dedans, c’est-à-dire à m’entraîner sérieusement avec la rencontre de Larry ( Les Twins Criminalz) et de Speedylegz ( Criminalz) en 2009.

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Le taekwondo, entre force et esthétique

Tae : le pied ; kwon : le poing ; do : la voie. Taekwondo ! Dylan Baltar (seconde commerce) vient de participer au championnat de France. Il nous raconte son parcours.

Depuis l’âge de 8 ans, je pratique le taekwondo. J’aime ce sport car il me permet de me défouler et de me concentrer dans l’entraînement.
Pour pratiquer ce sport en compétition, il faut être dans une catégorie ou un poids précis déterminé par la Fédération. Dans ce sport, les régimes sont souvent présents pour arriver le jour de la compétition au poids demandé.

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