L’envie de faire mieux est son seul et unique point fort.
Il nous rappelle nos torts.
Et, nul ne peut y résister, ni l’éviter,
Il ne cessera d’exister ; car il est mérité.
Il fait méditer sur la vérité.
Au contraire de la joie, il ne se partage pas.
Nul, ne peut le vivre à notre place,
Car ce que l’on regrette reflète la tristesse de nos propres gestes.
Bien que terrestre, il paraît grand comme le monde céleste.
Il paraît grand comme les cieux,
Mais réside en un lieu peu spacieux.
Il réside en un lieu peu spacieux, et même étroit.
Le cœur est son endroit.
Très adroit, il broie sa proie, et croît.
Il amène au repentir,
Se fait ressentir de force ou de gré, de loin comme de près,
Et ce qui le provoque reste un secret.
Il rédige nos pêchers d’une encre ineffaçable, sur une page indétachable,
Une page que l’on ne pourra, ni tournée, ni déchirée
C’est une page qui enveloppe la mémoire,
Une page qui sera lisible et visible, même dans le noir.
Il rappelle, que le passé est mort …
Que l’avenir dort encore,
Il est causé par le destin, il fait un festin quand il en test un,
Il est dur, solide, robuste, et juste,
Et c’est pourquoi il est auguste.
Aucune issue, car il est là à notre insu,
Au grand dam de ses victimes, qu’ils abîment,
Et fait plonger dans les profonds abîmes de la pensée …
Dans les abysses et les précipices distancés
Derrière un sourire, qui paraît profondément normal.
Il cache un effondrement moral
Il utilise la mémoire comme disquette,
Il est une maladie discrète, qui ne se guérit pas, mais qui s’traite.
Son traitement s’appelle « patience » ,
Sa victime s’appelle «pas d’chance »
Espérant trouver apaisement,
Elle trouvera consolation dans l’isolation.
À cause de lui,
même en temps de soleil, on voit la pluie
À cause de lui,
De douloureux souvenirs sont réveillés,
Difficiles à révéler,
Et mauvais à garder pour soi,
Il consume le cœur comme le feu consume le bois
Il est une blessure mémorielle,
Un traumatisme qui ne cicatrise jamais
Ne suffiront pas des années, pour le désarmé.
Pourtant, le temps répare,
Le temps sépare.
Mais sans faire part de ce qu’il prépare.
Et chaque jour qui passe, c’est une part de la vie qui part.
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