Archives de catégorie : Sexe/genre

Joséphine Baker, première icône noire et figure de la résistance contre tous les racismes

Le Jeudi 21 octobre à 14h, dans le cadre de la panthéonisation à venir de l’artiste Joséphine Baker, l’association Cinéma pour tous, en partenariat le musée de l’histoire de l’immigration, proposait à de nombreux collégiens et lycéens de France de regarder le documentaire d’Ilana Navaro, Joséphine Baker première icône noire. A l’issue de la projection, l’historienne Véronique Servat a pu répondre aux nombreuses questions des élèves sur cette femme hors du commun dont les Cadets retracent ici les principales étapes de sa vie.

Ce documentaire retrace l’histoire de la vie de Joséphine Baker. Sa vie est une véritable épopée. Née en 1906 à Saint-Louis dans l’état du Missouri aux Etats-Unis, elle incarne une figure de la résistance à la ségrégation américaine et de la lutte contre le racisme. Joséphine Baker est une chanteuse, danseuse, actrice, meneuse de revue, militante et membre de la Résistance.

Extrait du documentaire Joséphine Baker – Première icône noire d’Ilana Navaro, 2017.
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Les damnés de la Commune, un film d’animation sur Arte à ne pas manquer

Boudée par la télévision française, la Commune de Paris, à l’occasion du 150ème anniversaire, est sur le petit écran avec un film d’animation remarquable à voir sur Arte jusqu’au 19 août 2021. Une occasion pour nos élèves de connaître ce grand moment d’émancipation populaire trop absent des programmes. Compte-rendu de ces évènements révolutionnaires par les Cadets de la République.

Raphaël Meyssan, l’auteur du documentaire « Les Damnés de la Commune » a réalisé ce film d’animation à l’aide de gravures et d’images de l’époque. Il retrace des événements survenus entre 1869 et 1880. Raphaël Meyssan a décidé de nous faire découvrir la Commune en nous mettant dans le personnage de Victorine Brocher, une des militantes anarchistes, nettement moins connue que Louise Michel. Nous suivrons son évolution en tant que mère, citoyenne, ambulancière et soldat. Elle et différentes personnalités politiques œuvrent pour la liberté de la France et Paris.

Les funérailles du journaliste républicain Victor Noir en 1870, assassiné par un cousin de l’empereur. Victor Noir devient le symbole de la République assassinée par l’Empire. Toute la colère du peuple opprimé depuis des années ressort à ce moment-là. Capture écran du documentaire graphique, Les Damnés de la Commune de Raphaël Meyssan, Arte.

Avec Haussmann, Paris devient le paradis des riches

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Théâtre. Les hommes préfèrent-ils les cruches ?

Le mardi 04 Décembre 2018, les élèves du lycée Paul Painlevé à Courbevoie accueillaient pour la première fois au sein de leur établissement la troupe de théâtre “L’équipe du matin” pour une représentation exclusive de la pièce « Dérivée ». Une salle a été spécialement aménagée pour l’occasion.

C’est une pièce théâtrale qui avait pour thème l’orientation des élèves dans l’enseignement supérieur. La pièce mettait en scène la détresse silencieuse d’une jeune fille nommée Alice dans ses perspectives d’avenir. Alice est une élève en classe de Terminale S, introvertie, avec un caractère de “garçon manqué”. Elle est très proche de deux amis, l’un d’entre eux Bob qui la voit comme un ami mais pas comme une fille et l’autre Eve qui est tout son opposé. Au début de la pièce Alice est en difficulté scolaire et révise avec ses deux amis malgré son parcours modèle durant les années précédentes.

La pièce met en exergue le sexisme toujours omniprésent dans le secteur de l’industrie

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De l’amour au parloir à la haine derrière les barreaux. Témoignage.

13 avril 2018. C’était un grand jour pour moi. J’ai vu Kaïs* pour la troisième fois. C’est dur, très dur ce monde de l’univers carcéral. Il m’a manqué, beaucoup manqué. Mais une fois arrivée là-bas, à la prison, je ne sais pas, c’est bizarre. Je ne me sens pas à ma place. Pourtant je l’aime ce type, mais pourquoi je tombe que sur ce genre de mec ? Moi qui étudie… Est-ce que c’est le quartier qui m’a fait devenir comme ça ? Mais pourquoi a-t-il fait ça ? C’est la question que je me pose depuis un moment. Ça me fait trop plaisir de voir qu’il sourit quand il me voit. On m’a toujours répété « Sab, ce mec-là, pourrait donner sa vie pour toi ». Je le vois 45 minutes. C’est court, mais c’est drôle. C’est triste, mais c’est bien.

Ma réaction, quand j’ai fait ma demande de parloir ? La peur en attendant la réponse, l’appréhension.  C’est dur, très dur… Une fois que j’ai eu la réponse, j’étais folle de joie, heureuse, heureuse de pouvoir enfin le revoir. La dernière fois qu’on s’était vus, c’était le 16 février 2018, le jour de sa perm. Une perm ? C’est une permission de sortir une journée ou une demi-journée dehors. Il m’a serré fort dans ses bras, tellement fort qu’à ce moment-là je ne voulais plus le lâcher.

On est prêt pour aller au tribunal. Silence radio en voiture. Personne ne parle, on était tous stressés. La boule au ventre.

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La justice est-elle toujours juste ?

Je ne parlerai que pour mon avis personnel. Pour moi, la justice est plus dans l’injuste que dans le juste, je vais vous raconter mon histoire… Je n’avais que 12 ans quand je me suis faite agressée sexuellement… Ma mère m’a laissé aller toute seule chez ma tante car elle habitait à environ un kilomètre de chez moi. J’allais entrer dans le bâtiment quand un homme me dit d’attendre pour m’ouvrir la porte. J’ai répondu « non merci, je vais appeler ma tante pour qu’elle m’ouvre » et il est entré dans le bâtiment en direction de chez ma tante. Il a vu que j’étais une enfant pleine de naïveté, je l’ai suivi. Dans le bâtiment il n’y avait pas d’ascenseur et on a dû passer par les escaliers. D’un coup, il s’est arrêté et s’est retourné, il a essayé de me toucher les seins. J’ai été choquée et je me suis enfuie.

La police nous a dit que l’homme en question aurait juste un avertissement

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Quand la langue française fait mal aux femmes…

« Fils de pute », « perdre sa virginité », « tomber enceinte »…

Autant de mots et d’expressions qui, mine de rien, égratignent un peu plus tous les jours, l’image de la femme. Des expressions ancrées dans le langage courant (comme « con » désignant un imbécile) alors que son premier sens est l’organe féminin. Dans cet article, je passerai au crible la langue française afin de prôner une langue française égalitaire. Quel est le but de cet article ?

Je vous propose de réfléchir aux mots que nous employons, à partir de là, les gens se comprendront mieux entre eux parce qu’il y a beaucoup de faux sens. On vit à une époque incroyable depuis « Balance ton porc », une époque où les femmes n’acceptent plus que des violences insupportables soient passées sous silence. Ça n’est plus possible d’entendre ces tournures, ces insultes, ces mots qui minimisent la violence.

Pour changer le monde, il faut nécessairement changer les mots…

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Jeunes filles, ne vous emballez pas avec le premier garçon venu !

Je vois mes amies dire qu’elles sont en couple et que ce garçon sera leur mari. Mais combien de personnes se marient avec leur amoureux du collège ou du lycée ? Être en couple à cet âge (entre 13 et 18 ans), c’est dangereux je trouve car nous sommes encore perdues. On ne sait pas ce qu’on veut faire. Nous n’avons pas de grandes responsabilités et un garçon, c’est très malin.

Scotchée à son téléphone en cours avec son amoureux

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Les femmes ne sont pas respectées : nous voulons l’égalité !

Nous pensons que les femmes sont égales aux hommes car tout le monde a les mêmes droits. Nous sommes tous sur le même piédestal. Nous pensons que les femmes doivent gagner le même salaire que les hommes car ce n’est pas normal qu’au 21ème siècle, nous gagnons toujours moins.

De plus, les femmes ne sont pas prises au sérieux concernant les plaintes pour harcèlement sexuel, la maltraitance… Les femmes ne sont pas respectées et sont victimes des hommes. Nous devons agir auprès du gouvernement pour mettre en œuvre une loi pour les femmes (droit, salaires, harcèlement…). Ce sujet doit être pris au sérieux car beaucoup de femmes sont touchées par ce sujet. Nous devons informer le gouvernement pour en finir avec ce système et avoir la paix dans le monde en tant que femmes.

Amandine, Ishia, Bachar, Rosana – 2POP2 (Seconde Professionnelle à Orientation progressive)

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Visuel : Pixabay

Mettre une jupe ne veut pas dire être une salope !

Chaque fille a son style vestimentaire. Il y en a qui aiment mettre des pantalons, des survets’ et d’autres qui aiment porter des robes, des jupes longues ou courtes, selon les goûts de chacune. Les garçons ont tendance à penser que les filles qui portent des mini jupes sont des grosses putes.

En effet, si elles sont dans la vulgarité, elles seront jugées comme des prostituées ou même des escortes. Mais toutes les filles ne sont pas dans ce but-là ! Elles mettent des jupes parce qu’elles aiment tout simplement en porter. Donc non les filles qui portent des jupes ne sont pas des timps !

Ano – Terminale Accueil

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Photo : torange_biz

Le viol, sujet toujours tabou. Témoignage

Sur plus de 198 000 femmes victimes de tentatives de viol chaque année en France, on estime à 75 000 le nombre de viols réels. Saviez-vous que dans 80% des cas, l’agresseur est proche de la victime ? Ami, copain, membre de la famille ou encore voisin… Autant de bourreaux qu’il est souvent difficile de dénoncer à cause de leur proximité. Seulement 13% des femmes violées osent porter plainte, par peur des représailles.

Pour moi, vivre l’acte est un premier viol, subir les examens médicaux en est un deuxième et devoir raconter son histoire, un troisième. Nous passons par des sentiments contradictoires tel que : la culpabilité, la honte, le mépris de sa propre personne pour enfin en arriver au désespoir et à la haine. J’exige qu’on soit reconnues comme victimes ! Certaines personnes se donnent les moyens pour justifier le viol.

Nos viols nous ont détruites sur tous les plans

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Lycéennes, mineures et prostituées

Aujourd’hui, nous vivons dans une société où certaines filles de mon âge veulent mener une vie au-dessus de leurs moyens. Souvent influencées par une autre personne ou tout simplement de leur plein gré, voulant gagner beaucoup d’argent rapidement, elles tombent dans le cercle vicieux de la prostitution. On en parle peu, mais énormément de filles mineures se prostituent sans que, parfois, quiconque ne soit au courant. En effet, selon une étude publiée l’année dernière, entre 6000 et 10000 mineurs se prostitueraient en France. Deux de mes amies vivent ou ont vécu cette situation et l’une d’entre elle a souhaité témoigner anonymement sur ce qu’elle a vécu. Un témoignage recueilli par Nafi.

Après une longue discussion avec Cécilia, voici les grandes lignes de son histoire.

Cécilia a une histoire de vie complexe. Abandonnée par son père dès son plus jeune âge, elle a grandi avec sa mère qui n’a pas toujours été présente pour elle. Ainsi, Cécilia a très souvent été livrée à elle-même. Elle a d’ailleurs été placée plusieurs années dans un foyer. Cécilia a aujourd’hui 17 ans. Elle ne va plus à l’école depuis un an et passe ses journées à son domicile ou dehors avec ses amis.

Dans les minutes qui ont suivi la création de son compte sur un site, Cécilia* a été contactée par des nombreux hommes.

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Notre société idéale, ce serait…

Dans quel monde souhaiteraient vivre nos élèves ? La question paraît presque saugrenue depuis le TINA (« There is no alternative »). Ce slogan politique de l’ancienne Premier ministre, Margareth Thatcher, signifie que le capitalisme et la mondialisation sont indépassables et bénéfiques. Pourtant, dans ce monde profondément inégalitaire, une exigence revient, celle de l’égalité chez nos élèves de terminales Gestion administration.

Un monde égalitaire et sans argent

Ma vision d’une société idéale est que la paix règne dans le monde et que personne ne manque de rien, que tout le monde soit à égalité. Que les êtres humains traitent correctement les animaux et qu’ils soient tous libres. Qu’il n’y ait ni riche ni pauvre, que l’argent n’existe pas et que tout le commerce fonctionne sans salaire et que les gens soient totalement d’accord pour être bénévoles dans la société. Que le fait de tuer ne soit pas sanctionné car les gens vivraient dans une société où tout le monde se comporterait correctement avec tout le monde, donc il n’y aurait pas besoin de tuer. Que chacun exerce sa religion librement sans être jugé et que les gens n’oublient pas les vraies valeurs de la vie.

Anissa

L’homme serait respecté pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a

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Fière d’être gitane, je ne comprends pas pourquoi on est discriminés

En 2013, alors ancien premier ministre Emmanuel Valls stigmatisait les Roms, les jugeant incapables de s’intégrer. Une élève gitane en 1ère bac pro, arrivée en 2011, nous décrit son parcours d’intégration. Un chemin rebelle, pas toujours facile, entre hostilité de la société française et de certains responsables politiques, et contraintes familiales strictes qui pèsent sur les filles gitanes.

Bonjour, il y a six ans que je suis venue en France. Au tout début, je ne parlais pas du tout français, les seuls mots que je connaissais étaient « bonjour, merci, au revoir, maman et papa ». Je suis venue ici pour des raisons personnelles parce que ma grand-mère est morte et il y n’avait plus personne pour me garder, moi et mon frère. Mes parents étaient déjà ici, en France.

J’ai appris la langue et en 3ème j’avais des moyennes plus élevées que les élèves Français

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Femmes et esclavage, histoire d’une relation déchirante

À l’époque de la traite négrière, les femmes noires étaient soumises à leurs maîtres comme les hommes. Cependant, leur rôle de servitude était différent. Elles faisaient les tâches ménagères, la lessive, l’amidonnage et le fonctionnement des foyers. Bien sûr, certaines d’entre elles ont été affectées au même titre que les hommes aux travaux de plantations, elles assuraient également la survie de familles blanches. Un autre rôle peu connu était d’être auprès de la famille esclave. Elles s’occupaient des enfants, s’occupaient du repas, de ménage malgré leurs journées passées aux champs ou au travail, puis dans la maison du maître et enfin dans le foyer. Une triple journée de travail en somme.

La pratique cruelle de la condition du ventre

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Comment se prendre un rateau en 10 leçon !

1. Sentir mauvais et surtout, puer de la gueule. Prends un dentifrice !

2. Parler trop. Et quand tu parles, ça soule frère !

3. Etre sensible. Ne pas perdre ses couilles devant la femme.

4. Ne pas avoir un petit sexe. Minimum 20 cm !

5. Ne pas être bête, ni inculte !

6. Ne pas être un canard. Ne pas être friendzone (c’est quand la fille nous dit : il faut qu’on reste ami).

7. Bref, ne pas faire comme Bryan (émission de canard qui passait sur TJ)

8. Ne pas donner d’argent à la femme car elle prend alors trop la confiance.

9. Ne pas faire l’enfant. Etre immature.

10. Pour les Noirs, mettre de la crème (pour les jambes) car tu es tout blanc comme Bryan !

Risley

Article paru dans PPL Actus numéro 3 – décembre 2016/janvier 2017.

Photo : Pixabay

L’homosexualité, une acceptation difficile

L’homosexualité ? Un sujet tabou, qui a beaucoup fait parler ces derniers temps surtout depuis que le mariage pour tous a été voté et accepté. L’homosexualité est très souvent rejetée parmi les jeunes entre eux. Souvent des insultes fusent entre « hétéro » et « homo/lesbiennes ». Souvent, les homosexuels sont mal dans leur peau, se sentent mal perçus par les autres qui n’arrivent pas à concevoir que deux personnes de même sexe puissent être proches intimement.

Personnellement, je ne suis pas homophobe, mais je n’adhère pas forcément à ce choix de vie. Mais, je le respecte totalement. Avec mes amis, nous avons déjà pu discuter de ce sujet. Nos avis à chacun ne sont pas forcément mitigés, c’est-à-dire que nous pensons à peu près tous la même chose :  si dieu a créé l’homme et la femme, c’est pour pouvoir créer une descendance. Et deux personnes de même sexe, que ce soient les hommes ou les femmes, ne peuvent pas ensemble avoir une descendance.

Certaines personnes homophobes n’arrivent même pas à regarder des homos

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Les femmes, une source de problèmes ?

Les femmes sont une source de problèmes. Sans elles, bien des hommes réussiraient dans la vie. Nous les HOMMES, nous aimons les femmes. Plus nous en avons, plus nous sommes bien dans notre tête. Donc, il nous en faut plusieurs et c’est là que la polygamie entre en jeu.

Certains Hommes n’ont pas besoin d’être polygame, car leur femme change tellement d’humeur par jour qu’ils ont l’impression d’en avoir quatre. Mais, pour ne pas avoir de problèmes avec sa femme, il vaut mieux en avoir qu’une seule et être très gentil avec. Comme ça on est sûr qu’elle n’aille pas voir ailleurs. Parce que si on en a plusieurs, on risque de se retrouver seul. Car si elles le savent, il risque d’y avoir un guet-apens. Alors que si on reste qu’avec une seule et que nous ne faisons pas trop de conneries, on peut peut-être la garder et être tranquille avec. La morale dans l’histoire ? C’est qu’en voulant plusieurs femmes, nous nous retrouvons très vite seul !

L’faucheur

Article paru dans PPL Actus numéro 3 – décembre 2016/janvier 2017.

Visuel : Piqsels.com

L’amour n’a pas d’âge et personne ne déteste le sexe

Quand le temps change, les gens changent. La loi dit qu’un ou une mineure ne peut pas sortir avec un adulte. Mais la question est : l’amour a-t-il un âge ? Moi, je dirais que l’amour n’a pas d’âge. Mais, du moment où tu décides de partager ton corps avec un corps ou une autre, il faut être sûr de ne pas regretter.

Le sexe ne doit pas durer cinq minutes, mais une nuit !

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Mauvaise réputation : jugée comme une beurette à khel*

Cela fait plusieurs années que je suis dans ce lycée. Je remarque que beaucoup de jugements ont été portés sur moi. Je suis jugée parce que je me suis déjà mise en couple avec une personne de couleur noire. Durant mes études, j’ai entendu tous les genres de choses comme « c’est une pute, elle sort avec un noir ». Après ça, j’ai eu une réputation de « beurette à khel », c »est à dire comme une arabe qui parle ou sort avec des noirs pour envisager quelque chose. Je trouve ça raciste et bête.

« C’est une pute, elle sort avec un Noir ». Il faut arrêter cette sale mentalité bête et raciste.

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Mon voile, ma fierté

Comme des milliers de femmes musulmanes en France, je porte le voile islamique. Ce bout de tissu qui est si petit mais qui cause de gros problèmes. Pour certains, une femme voilée et qui se couvre est une femme soumise ; mais ils ne savent pas de quoi ils parlent. Pour nous femmes musulmanes, il représente une énorme place dans notre vie quotidienne, c’est notre fierté, c’est ce qui nous démarque de la société. Souvent nous sommes critiquées sur nos tenues, sur notre religion, certains nous confondent avec les terroristes de DAESH ce qui conduit à des amalgames.

Les femmes ont le droit de se dénuder, alors pourquoi n’avons-nous pas le droit de nous couvrir le corps sans être mal vues ?

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Ainsi va la vie à la cité. Témoignage.

J’habite à Villeneuve-la-Garenne, plus précisément à la k-ravel. Là-bas, il y a trois types de gens : les racailles, les gens normaux et les dingues. Les racailles sortent à midi la plupart du temps pour glander toute la journée devant un bâtiment pour du trafic de stup (12h-18h ou 12h-00h). Les gens normaux, bah c’est des gens normaux quoi… et les dingues, eux, c’est ceux qui mettent le zbeul (voir le lexique de la street) dans la cité, qui attirent les keufs et qui kiffent quand ça s’tape.
Où j’habite, les meufs et les mecs s’entendent bien. Par contre quand des gens d’autres villes rentrent à la cité (meufs ou mecs entre 14 à 18ans), ça part en embrouilles, à part ceux qu’on connaît, et ça attire les keufs qui se font caillasser par les jeunes. Plusieurs d’entre eux vont en garde à vue, que ça soit les mecs ou les meufs. J’ai déjà été dans une embrouille* comme ça et cela m’a apporté beaucoup de problèmes.

À la cité, je m’habille souvent en garçon

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Je suis une fille et je joue au foot en club

Alors, moi, c’est Tania, j’ai 17 ans, je joue au foot depuis que j’ai 4 ans. J’ai commencé à l’école de foot du Revest où je suis restée jusqu’à l’âge de 12 ans. Puis, mon deuxième club a été le Racing et aujourd’hui, je suis au Sporting Toulon Var. J’ai voulu jouer au foot parce que mon grand frère en faisait et j’aimais bien regarder les matchs à la télé. Et depuis toute petite, ça m’a plu.

« Trop de personnes pensent qu’on est automatiquement des garçons manqués ou des lesbiennes »

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Plaisirs et déplaisirs d’être une femme

Les hommes n’ont pas la crainte de devoir dire à leurs parents qu’ils sont enceintes, ni de tomber enceintes, alors que nous, les femmes, avons forcément à un moment cette peur.

Marre d’être insultées

Les femmes sont contraintes d’avoir des règles tous les mois et de se poser des questions si elles ont du retard alors que les hommes n’ont pas à s’en soucier. Il faut s’épiler alors que pour les hommes, ça fait viril. On a recours à la pilule et nous voulons toujours plaire.

Dans la génération actuelle, on est considérée comme « coincée » si on n’a pas de rapports sexuels et comme « une pute » quand on en a, alors que, pour les hommes, c’est considéré comme une fierté. Les femmes sont souvent jugées par rapport à leur style vestimentaire, parfois même insultées à tort à cause de leur tenue.

L’appréhension de la première fois

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Amour lesbien ou ce qu’il y a de plus difficile à dire aux parents

C’est l’histoire d’une fille de 17 ans un peu différente … Elle n’est pas comme toutes ses copines. Elle, elle préfère les filles. Le plus difficile pour cette fille, c’est de se faire accepter par ses copines et par ses parents, ainsi que par la société qui est difficile à convaincre. « Toujours la peur d’être honteuse malgré la loi sur le mariage homo ».

Pourtant, c’est une fille comme les autres qui a le droit d’être appréciée à ses justes valeurs. Bien qu’on nous baratine depuis des années sur l’égalité de tous, il y a encore trop de différences. Incomprise et rejetée par ses parents, elle se renferme. Par peur d’être honteuse, elle ne dit rien … Malgré la loi passée sur le mariage homo, elle est encore mal. La lutte continue…

Youyou et Yoyo (première)

Article paru dans PSJournal, avril/mai 2014.

Photo : Pixabay.

Le poids du quartier à Toulon : « La viriginité, pour nous les musulmanes, c’est la base ! »

La virginité, pour nous, c’est la base des bases car, pour nous les musulmans, c’est un bijou pour une femme, c’est une fierté pour la fille et les parents. Il est important, pour nous les femmes, de faire l’amour le soir du mariage, car, le lendemain, la famille du mari et celle de la femme se réunissent pour voir le drap de la femme : s’il y a du sang ou pas. Si la femme n’est pas vierge, cela prendra une tournure très dramatique pour toute la famille. Elle aura une très mauvaise réputation. Tout le quartier parlera sur eux. Ils diront que c’est à cause des parents qui l’ont très mal éduquée.

« Une déviergée musulmane est une tapin ! »

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Depuis que le sexe est facile, l’amour est rare

Beaucoup de filles de nos jours à Toulon, et particulièrement dans le sud, sont des filles faciles ! Mais, depuis que le sexe est facile à avoir, l’amour est rare. Il est plus difficile de trouver son âme sœur dans le sud. Les filles cherchent le sexe plutôt que l’Amour et les longues, belles et passionnantes relations.

« Les filles ne sont ni des coincées, ni de traînées »

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Contre le mariage gay

Peu avant l’adoption de loi sur le mariage pour les couples de même sexe en mai 2013, la question du mariage homosexuel était vive parmi les élèves de lycée pro, entre pro mariage gay (lire ici) et anti.

Je ne comprends pas comment les Français peuvent être autant homophobes et avoir fait gagné Benoît dans Secret Story. Le mariage homosexuel reste un sujet sensible en France. Personnellement, je ne souhaite pas voir les gays se marier entre eux. Un couple est sensé se composer d’un homme et d’une femme, et non de deux personnes du même sexe. Je ne suis pourtant pas homophobe. Un homme ne peut pas apporter à un autre homme ce qu’une femme lui apporterait et pareil pour les couples de femmes. Peut-être trouvent-ils leur bonheur comme cela ? Mais je pense qu’il leur manquera toujours quelque chose…

Étant musulmane, je suis encore plus contre le mariage de musulmans gays!

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Mon tuteur de stage était un trans

Kenza, le tuteur de mon stage de 3ème, était un trans. Grâce à la chirurgie esthétique, celui-ci a transformé son corps qu’il avait 10 ans avant. Actuellement, il porte le corps et le nom d’une femme et se comporte comme telle. Impossible de découvrir la vérité par un simple regard. J’ai découvert son secret grâce à ma mère et ses sœurs qui étaient dans le même établissement scolaire quand il était encore un petit garçon innocent. D’après elles, celui-ci, à cet âge, était déjà efféminé.

Impressionnée par la force de la chirurgie

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Mariage gay et homoparentalité : où est le problème ?

Pour ma part, je pense que les homosexuels devraient autant avoir le droit au mariage qu’un couple d’hétérosexuel. Ce n’est pas parce qu’ils ont une orientation sexuelle différente qu’ils se doivent d’être différenciés. En France, notre devise est « liberté, égalité, fraternité ». Alors certes, ils sont libres car, de nos jours, ils ont le droit de s’aimer et d’être ensemble. Mais pour ce qui est de l’égalité, il n’y en a pas !

En avril 2013, les homos ne sont pas aussi égaux que nous

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Des filles sous l’autorité des frères

L’autorité d’un frère sur sa sœur qui habite dans une cité est importante car le frère est plus au courant de ce qui se passe dans la cité, ou en-dehors, que les parents. En effet, la majorité des personnes de banlieue sont africaines ou maghrébines. Et la majorité des parents viennent d’un pays étranger où il ne se passera jamais quelque chose entre un garçon et une fille par respect de la religion ou une surveillance rapprochée. Donc, les parents en France ne se diront jamais que ma fille a fait tel ou tel truc de mauvais avec un garçon alors qu’un grand frère a du piston pour tout savoir dans les moindres détails. Et là, le frère peut intervenir à sa manière (réglage de compte, représailles, etc.)

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Marre des meufs qui font les bonhommes, marre des crasseuses !

Y’en a marre des meufs qui veulent faire les bonhommes et le pire, c’est qu’elles se croient fraîches ! Les mecs, ils ont leur langage et les filles le leur, c’est dur à comprendre ? Y’a des meufs dans la rue elles sont là en train de marcher, sauter, rigoler fort, habillées jogging casquette, Tn (*), et en train de rapper et cracher par terre et tsa… J’sais pas, respecte-toi, reste à ta place, parce-que si tu crois que, les gens, ils vont dire : « cette fille elle est fraîche », tu te trompes, hein ! Y’en a, elles parlent pire que les mecs, elles te sortent de ces insultes, même les mecs, ils ne parlent pas comme ça ! Enfin bref t’es une fille : restes en une (ndr : pour un avis contraire, lire ici) !

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Les hommes n’ont pas tous les droits mais toute fille doit se respecter

Le film Les roses noires d’Hélène Milano était bien mais je ne suis juste pas d’accord avec ce que disent certaines filles dans ce film. Celui-ci confirme les clichés de la fille soumise et de l’homme qui a tous les droits. D’après Les roses noires, les filles devraient avoir honte d’être des filles. Elles ne devraient pas s’habiller comme elles le désirent ou sortir comme elles voudraient. Il y en a même qui parlent d’elles au masculin : c’est triste !

Pour ma part, et nous les filles de Paris, nous ne sommes pas du tout comme ça ! Certes, je suis d’accord qu’on ne peut pas faire ce qu’on veut par rapport aux garçons. Mais, pour moi, c’est une question de culture. Nous aussi, on a des cousins, des grands frères et on habite dans des cités.

Toute fille qui se respecte n’a rien à se reproche

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Les roses noires, un documentaire sur la lutte des filles pour trouver leur féminité

Les Roses noires, le film d’Hélène Milano, donne la parole aux filles des cités. Quand les codes des garçons s’imposent aux filles, celles-ci doivent alors déployer toutes les ruses pour se faire respecter et conquérir, au cours de l’adolescence, une féminité qui n’a rien d’évident. Des stratégies féminines qui ont suscité de très nombreuses réactions dont la plupart sont un rappel à l’ordre masculin (voir ici, ici et là) au grand dam de la représente d’une association féministe qui a souhaité assister à la projection.

Le lundi 11 février 2013, nous avons vu un documentaire qui parle des jeunes filles des quartiers. Elles prennent la parole dans ce film d’Hélène Milano intitulé Les roses noires. Elles habitent dans le sud de la France, en banlieue marseillaise, et dans la banlieue parisienne. Elles ont entre 13 et 18 ans.

https://www.youtube.com/watch?v=SlzAuV8gZK0

Agir comme un garçon manqué pour échapper à la mauvaise réputation

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Génération de merde !

Cette nouvelle génération est une génération de merde car pratiquement personne ne se respecte ! La plupart des meufs deviennent des cybers, c’est-à dire quelle passent leur journée à Gare du Nord ou Châtelet qui sont des endroits mal réputés, à s’habiller et se maquiller de façon provocante : minijupe ou leggins, débardeur, talons (ça dépend) … La plupart portent des bottes.

Des mecs toujours en chien

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Ni pute, ni crasseuse, ni bouffonne : On veut le droit au respect !!!

Les mecs et les meufs n’ont pas le droit au même respect. Quoi qu’une meuf fasse, elle va être jugée et insultée alors que les mecs, eux, quoi qu’ils fassent, ne vont pas être jugés mais encouragés.

Des insultes à longueur de journée

Nous les meufs, on va être jugées, insultées, mal vues. Dans la nouvelle génération, beaucoup de gens disent que les meufs deviennent des filles faciles, qu’elles ne se respectent plus, et qu’elles font n’importe quoi, à n’importe quel âge. Mais c’est une mauvaise image. Ce sont les mecs qui nous font cette image-là et nous insulte à longueur de journée sans savoir la signification de certains mots. Les mots qui ressortent le plus souvent sont pute, salope, traînée, crasseuse, et même coincée ou gamine.

Faire l’amour sans passer pour une pute … ou un BG (Beau gosse)

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Je suis une fille, j’ai 16 ans et je chasse le sanglier dans la Creuse

J’ai 16 ans et je suis une passionnée de chasse. Depuis 6 ans je vais à la chasse dans la région du Limousin en Creuse. En battue, on chasse le sanglier et les chevreuils. En libre passion, on chasse le petit gibier, à savoir tout ce qui est lièvres et faisans. On se déplace le plus souvent en 4×4 de chasse. Les 4×4 L200 de Toyota sont les plus utilisés à la chasse pour aller chercher ou arrêter les chiens qui sont partis trop loin ou dans une autre commune. On se déplace aussi à pied avec les chiens dans la traque pour aller chercher les sangliers ou chevreuils. On a une équipe de chasseurs de 45 personnes environ et une cinquantaine de chiens courants de chasse. Nous sommes trois femmes, une qui chasse, une qui suit en voiture et une chasseuse en chasse accompagne.

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Homo-ghetto, les clandos de la République

C’est par le prof d’espagnol (voir l’article de Kamel sur l’affirmation de son homosexualité) qui m’avait envoyé le lien, en espérant que cela allait m’aider, que j’ai découvert ce livre. Ce livre traite de la vie que mènent les gays et lesbiennes issus des banlieues.

Deux mondes homos : les gays parisiens et les homos de banlieue

Il y a vraiment deux modes de vie différents entre eux et les gays parisiens. Ces derniers aspirent à l’évolution des droits alors que, nous, on essaye juste de survivre, de ne pas subir d’agressions. Ainsi, le droit au mariage, ça ne va pas forcément faire avancer les mentalités, ça ne va pas empêcher les gens d’agresser. En fait, nous, on est obligé de se cacher par peur du regard des autres. A mon sens, ce qu’il faudrait faire, c’est plutôt aider les jeunes à aller mieux. Mais, homo-ghetto m’a permis de savoir qu’il y a des gens qui sont dans des situations pire que le mienne.

L’homosexualité refoulée des videurs de boîte

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Itinéraire d’un coming out en lycée pro

Au mois de février, lors retour de stage, deux élèves du lycée, Assma* et Inès, m’avait demandé si j’étais homosexuel. Jusqu’alors, je n’arrivais pas à en parler. Pour moi, vu que ce n’était pas normal d’être homosexuel, c’était logique de ne pas en parler. Pour moi, dans la logique des choses, un homme était fait pour aller avec une femme. Je me disais aussi que si les autres le savaient, ça allait tout changer. En fait, ils s’en doutaient déjà.

Je n’arrivais pas à me concentrer à l’école

Quand j’allais à l’école, c’était comme si je n’y étais pas. Je n’arrivais pas à me concentrer tellement ça me prenait la tête. Et je ne pouvais pas dire pourquoi je n’arrivais pas à me concentrer à l’école. Je savais que c’était ça mais je n’arrivais pas à le dire. Je me rendais pourtant compte qu’il fallait que j’en parle parce que je sentais que je ne pouvais pas faire autrement si je voulais me sentir mieux.

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Pruneau, banane desséchée, ces mots sont pour vous Mesdames les cougars !

Même si, après enquête, elle appartiennent essentiellement au monde du show-business, ces femmes d’un âge mûr, voir très mûr, sont libérées et font jeunes. Pire, elles sortent avec des jeunes de notre âge. Je trouve ça déplacé, inapproprié, même pervers : ça pourrait être leur fils !

Leurs toys boys devraient nous appartenir !

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Dix conseils pour larguer en douceur

Rupture et douceur ne font pas bon ménage. Une rupture doit être franche et ferme pour être définitive ! Cupidon vous indique les pièges à éviter.

1/ Faire du mal à une personne qu’on a aimé n’est pas si simple, alors affrontez cette épreuve pour vous comme pour elle et parlez de ce qui ne va pas, le plus calmement possible.
2/ Si vous sentez que ça ne va pas et que vous avez envie d’en finir, inutile de promettre monts et merveilles une semaine avant, il faut commencez à préparer le terrain.
3/ Ne la quittez pas sans un mot en disparaissant dans la nature, pensant qu’elle finira par réaliser que c’est fini. Rien de pire qu’un comportement lâche si vous ne voulez pas être détestée par une personne que vous avez malgré tout aimé.
4/ Ne la quittez pas non plus par SMS : voir apparaître sur son téléphone portable « Je te quitte, je ne t’aime plus » c’est un peu brutal !

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Il est gay…

Perdu entre deux mondes, un monde où il est compris, et l’autre où il est victime d’homophobie …
19 ans aujourd’hui, il est au lycée, masculin de sexe mais efféminé de l’intérieur… Il parle de ses problèmes de cœur avec des filles, comme des filles entre filles. Elles veulent et font de lui leur meilleur ami. Plus il avance dans la vie, plus il déprime. Le pronom personnel « il » ne lui correspond plus. Certaines et certains l’appellent « elle » … Sa vie sexuelle il aime la cacher, peur de décevoir sa famille. La vérité, il la cache à ses parents qui rêvent d’avoir une descendance … Les yeux fermés la nuit, il se dit « mais qui appellera mon père, grand-père ».

Il se bat tel un soldat, évitant les coups et les bleus

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Femmes de tous les temps

De tout temps l’Homme s’est toujours appuyé sur la Femme pour réussir. Femme de l’ombre, héroïne des temps modernes, qui se bat jour pour jour pour corriger les travers de nos pères. Femme qui insuffle l’envie de vaincre et l’espoir d’un monde meilleur. Derrière chaque grand homme se cache une grande femme. Si l’on insulte la femme qu’on aime, n’insultons-nous pas notre propre reflet? Car la Femme est bien un Homme au féminin. Elle tient dans leur main le plus grand des pouvoirs : celui de donner la vie.

El Che

Article paru dans Bal’actu numéro 2, avril 2011.

Photo Wikipedia : En 2011, trois femmes reçoivent conjointement le prix Nobel de la paix (de gauche à droite) : Tawakkol KarmanLeymah Gbowee et Ellen Johnson Sirleaf

Réponse aux garçons

Les garçons disent plein de choses sur le dos des filles (voir l’article Meufs et mecs ) : que nous nous plaignons tout le temps, que nous ne sommes jamais contentes, que nous ne nous habillons pas correctement… même que nous sommes chiantes ! Bref, rien n’est assez bien pour vous, les garçons ! Si on vous écoutait, il faudrait virer la moitié des filles du lycée ! Vous rêvez de la fille parfaite -chose impensable-, mais vous, êtes-vous parfaits ? J’en doute fort…

Kelly

Article paru dans Bal’actu numéro 3, mai 2011.

« Mon mari me bat car il me voit comme un objet »

Pourquoi les hommes se permettent de lever la main sur leur femmes ? Nous avons constater qu’au moins 2.000.000 de femmes sont victimes de violences conjugales en France. 400 meurent sous les coups de leur conjoint chaque année, soit plus d’une femme par jour… Nous avons décidé d’enquêter davantage sur cette violence. Nous avons donc rencontré une femme qui souffre de cette situation et qui a accepté de témoigner sur ce sujet. Interview.

Bal’actu : Pourquoi pensez-vous que votre mari vous bat ?
Pour la simple raison qu’il me voit comme un objet qui doit lui obéir au doigt et à l’œil.

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