Ces dernières années, les rixes entre bandes ou une bande contre une personne se multiplient. Même si ça existe depuis longtemps, cette année c’est plus médiatisé par les chaînes d’infos. Mais ce qui me choque le plus c’est qu’il y a plus de mineurs entre 13 et 17 ans qui participent à ces rixes. Certains en meurent ou d’autres restent traumatisés par des blessures qui resteront à vie. Tout cela commence pour rien, parfois par des rumeurs ou un regard. Malheureusement je ne pense pas qu’il y ait de solution à part l’éducation des parents ou autre. Tout cela n’est pas prêt de s’arrêter malgré les effectifs de police renforcés. Les personnes ne se rendent pas compte de l’impact que ça fait aux familles des victimes et ça n’améliore en rien l’image des quartiers. Au contraire, ça la salit encore plus. C’est dommage car ça gâche le travail d’autres personnes qui essaient d’améliorer cette mauvaise image.
Dans les cités, il y a plusieurs sources de problèmes, les histoires de drogue, de meufs, d’embrouilles entre mecs… Les jeunes de notre génération ne savent plus se tenir et sont nerveux. Il y a de plus en plus de violence et de rivalités entre les cités. Les grands des cités murissent tandis que les petits prennent un mauvais chemin pour faire comme les grands ou pire.
Rixes dans le 19ème à Paris, mon pote en faisait partie
Des jeunes adolescents ont trouvé la mort récemment à cause des bagarres, des règlements de compte très souvent pour des motifs qui ne sont pas importants dans la vie de tous les jours. Cela peut partir d’un simple regard. Ces adolescents sont parfois influencés par des plus grands qui les poussent à agir de la sorte.
Rixes entre bandes rivales : il n’y a jamais de fumée sans feu ! La violence qui se déchaîne entre bandes n’est pas une bonne façon d’être en société. Mais, certains jeunes n’envisagent la réussite que par la violence et le mal. Et quand vous leur parlez de leurs délits ou infractions à la loi, pour eux, c’est comme une étape naturelle, acquise.
Ce jour-là, devant moi, mon ami a pris un coup de batte de base-ball, j’ai cru que j’allais le perdre. J’avais 15 ans, ça m’a fait réfléchir.