Contrairement à d’autres disciplines, comme la boxe thaïlandaise ou encore le karaté, la boxe anglaise est limitée à l’usage des poings. Muni néanmoins de gants de protection, le boxeur anglais est limité à ne pas toucher son adversaire en dessous de la ceinture et derrière la tête. Vu comme cela, cette discipline apparaît comme ayant beaucoup de contraintes et surtout comme étant incomplète vis-à-vis des disciplines précitées. Mais la boxe anglaise reste tout de même un sport de combat où vivacité d’esprit, adresse, rapidité, réflexes et force doivent être cumulés pour Pouvoir être efficace en combat. En plus d’avoir une excellente condition physique, le boxeur anglais se doit d’être constamment en mobilité afin de pouvoir trouver les failles de sa défense et ainsi pénétrer sa garde. Il combat avec ses poings certes, mais surtout avec sa tête !
La force d’un coup ne provient pas des bras mais des jambes
Il ne s’agit absolument pas de s’élancer tel un vulgaire bagarreur sur son adversaire et de l’asséner de coups sans se soucier de sa propre défense. La technique est un point primordial à travailler. Contrairement à ce que la plupart des personnes pensent, la force d’un coup ne provient pas des bras mais des jambes. Un boxeur ayant de parfaits appuis, bien ancrés dans le sol au moment de l’impact, a plus de chances de faire mouche par un KO qui peut se produire en l’espace d’un instant.
Ainsi, on peut voir la boxe comme un sport de création mais aussi comme une danse car il faut imposer son rythme à son adversaire. On peut, dès lors, considérer la boxe anglaise comme un véritable art martial car celui qui gagne n’est pas forcément le plus fort mais celui qui est le plus concentré et qui le reste jusqu’au bout.
Jean François – Cadet de la République
Un article publié dans PPL Actus numéro 6, mai 2018.
Photo : Wikimedia Commons.