Joan (1ère GAE) a visionné pour vous le film documentaire « Black music. Des chaînes de fer aux chaînes en or » (1). Des origines de la musique noire américaine dans le Sud esclavagiste au gangsta rap actuel, ce documentaire est plus qu’une histoire des différents genres musicaux aux états-Unis : gospel, blues, jazz, swing, hip-hop… C’est aussi toute l’histoire du long combat pour l’émancipation des Afros-Américains dont il est question.
1865, fin de l’esclavage dans le Nord des États-Unis. C’est le début de 90 ans de ségrégation. L’abolition de l’esclavage n’est en fait qu’une illusion vu que les Noirs n’avaient pas les mêmes droits que les Blancs : bus, écoles et lieux publics réservés aux Blancs et interdits aux Noirs.
Pendant ce temps là, ils inventèrent dans les plantations de coton du Sud le blues. Puis, le jazz apparut avec ses plus grands noms, Louis Armstrong ou Duke Ellington, l’un des premiers Noirs à se produire dans un club de Blancs, l’un des plus grands clubs à cette époque, le Cotton Club. Mais, les Noirs n’avaient pas le droit d’être dans le club en tant que spectateur. C’était l’une des faces cachées de ces années Folles.