Dormir en cours me permet de me concentrer davantage, de faire passer la fatigue et la faim, de me plonger dans mes soucis, de récupérer facilement et de me décrotter le nez. J’aime effectuer les contrôles parce que cela me permet de dormir plus ou moins longtemps selon la difficulté du travail. Quand ce n’est pas difficile, je me permets de dormir pendant au moins trente minutes.
Pour moi, cette méthode fonctionne à merveille car, sans forcer, je réussis toujours à être au-dessus de 10/20. Des camarades me prennent pour un fou, mon prof d’histoire pense que j’ai un baobab dans la main, mot et expression que j’ai appris à l’occasion, tandis que ma prof de vente pense que je me shoote aux somnifères, ce dont je n’ai jamais pris.
Chez moi, c’est reparti pour la routine, une bonne sieste d’une heure et demie ! Une fois, un samedi dans le bus, j’ai même dormi jusqu’au terminus !
Dès fois, je pense que je suis atteint d’une maladie, la maladie du sommeil. De toute façon, moi, dès qu’il y a du calme, je suis parti. Je suis parti alors pour avoir de grosses croûtes jaunes dans les yeux au réveil.
Capt’ain Baobab
Article paru dans Bal’actu numéro 6, juin 2012.
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