La petite grenouille nous décrit une chasse particulière, la chasse à courre qu’elle pratique également. Puisant dans la tradition chevaleresque et fortement liée à l’aristocratie, à l’armée et à l’Eglise, la chasse à courre, controversée dans les années 1980 en raison de la mise à mort « inhumaine » de l’animal pour ses opposants, est aujourd’hui en plein boum.
La chasse à courre est pratiquée par les personnes qui ont beaucoup d’argent. Cette chasse se pratique par des particuliers qui ont un équipage de chiens et de cheveux. Ils chassent sans voiture, montent les chevaux et parcourent la commune à cheval avec bien sûr les chiens. Dans une chasse à courre, les fusils sont interdits, Pour tuer, le sanglier, le cerf ou la biche, on y va avec une dague.
Il existe plusieurs chasses à courre. La chasse à courre aux sangliers, aux cerfs, aux renards, aux lièvres et la chasse à courre aux chevreuils.
Le maître d’équipage a 400 chiens et 30 chevaux
A Saint-Bonnet de Tronçais, ville située à proximité de Montluçon dans l’Allier, il existe une forêt qui est réputée pour pratiquer la chasse à courre. C’est un grand domaine de forêt où il y a beaucoup de sangliers et de cerfs. Par semaine, il y a deux jours de chasse à courre aux sangliers, deux jours de chasses à courre aux cerfs et une journée où l’on peut chasser le renard. Le maître d’équipage qui a loué la forêt de Tronçais a un immense château de 50 mètres sur 50 mètres. Il possède à peu près 400 chiens, des Anglos et des rapprocheurs pour faire les pieds le matin, et au moins 30 chevaux. Il a une immense écurie pour mettre les chevaux. A la fin de la chasse, les chevaux sont lavés au karcher et séchés avec des grands sèche-cheveux, spécial chevaux, qui se baissent à hauteur du cheval.
La petite grenouille
Article paru dans Bal’actu numéro 8, mars/avril 2013.
Photo : Wikimedia Commons.