Le système scolaire japonais commence au primaire (Shôgakko) puis se poursuit au collège (Chugakko). Pour que l’élève puisse passer en secondaire, c’est-à-dire au lycée (Koko), il doit passer un examen d’entrée. Cet examen permet à l’élève d’avoir un droit d’entrée dans le lycée. Si l’élève le rate, il devra chercher un autre lycée et devra encore passer un examen.
Prolifération des juku, les cours du soir
Le système japonais est plutôt élitiste. Il faut toujours tenter d’aller dans la meilleure école pour avoir le maximum de chances d’entrer dans le meilleur collège, le meilleur lycée, la meilleure université et enfin dans la meilleure société. Cela a pour conséquence la prolifération des juku, les cours du soir, qui ont la double fonction de tenter d’augmenter le niveau scolaire et de rassurer les parents sur le fait qu’ils font ce qu’il faut pour leurs enfants. Ces cours se déroulent, soit dans leur lycée, soit dans des cours du soir spécialisés qui sont nombreux dans les villes.
Port de l’uniforme obligatoire, tenue de sport uniformisée
Le port de l’uniforme est obligatoire dans la plupart des lycées. Les élèves ne doivent pas non plus porter n’importe quoi aux pieds dans l’enceinte du lycée. En arrivant, ils déposent leurs chaussures de ville dans leurs casiers pour enfiler des chaussons ou des sandales appartenant à l’école. Il y a également des sandales spécifiques pour les toilettes. Comme partout au Japon, la discipline et le respect envers les ainés sont extrêmement importants. Chaque cours commence par le salut au professeur qui est toujours appelé sensei.
Le sport tient une place importante dans l’enseignement. Les lycées organisent des compétitions sportives entre eux. Les entrainements sont donc intensifs et les entraineurs rappellent constamment aux élèves qu’ils jouent la réputation de leur établissement lors des compétitions. Les tenues de sport sont uniformisées. La vie associative est également intense ; dans beaucoup de lycées, les élèves doivent être inscrits à au moins un club. Ceux-ci couvrent des activités très diverses qui peuvent donner lieu à des compétitions, mais pas toujours. On peut ainsi trouver des clubs de théâtre, de manga, de go, de shôgi (version japonaise des échecs), d’ikebana (art floral japonais), de bricolage, de calligraphie, de cérémonie du thé …
Alors heureux de faire partie du système scolaire français ?
Adrien Rose (Terminale comptabilité)
Article paru dans Bal’actu numéro 8, mars/avril 2013.
Photo : Wikimedia Commons.