On n’est pas vendeurs de drogue par plaisir

Souvent les gens ont tendance à garder comme préjugé qu’un vendeur peut être un meurtrier, un voleur… et bien sûr se sont souvent des gens de cités d’origines magrébines et africaines. Mais se sont-ils posés les bonnes questions ? Ces jeunes vendeurs ne font pas ça par plaisir, ils sont souvent influencés par les derniers survêtements ou même parfois des jeunes font ça pour nourrir leur famille ! Ils savent très bien les risques qu’ils prennent en faisant ce trafic, des proches peuvent perdre la vie ou même eux peuvent perdre la vie ou prendre des peines de prison.

Trois morts l’an passé dans une cité à Colombes, sept personnes en prison

L’an dernier à Colombes, dans une cité dont je ne citerai pas le nom, il y’a eu trois morts pour escroquerie de drogue et d’argent. Sept personnes ont pris des peines de prison. De nos jours, il y a encore des conflits entre les cités pour ces trafics. Récemment, une conférence d’une maman qui a perdu son fils a eu lieu à Colombes. Elle demandait aux jeunes de sa cité de pas venger son fils. J’en conclus que ces vendeurs ne sont sûrement pas fiers d’être tombés dans ce vice et veulent s’en sortir, mais ce n’est pas si simple que ça. Ils perdent des amis et même des proches. Les jeunes sont saoulés, salis par le silence !

Rimkuss & Carter

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

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