La violence à la cité

Les jeunes des cités sont souvent montrés du doigt à cause de leur comportement et de leur façon de parler. Néanmoins les événements les plus graves sont les violences entre ces mêmes jeunes. Ces violences sont parfois dues à un regard déplacé ou à cause des filles. Mais les tension entre les cités existent depuis très longtemps. Elles semblent perdurer car elles touchent toutes les générations. Les jeunes peuvent faire preuve d’une violence insoutenable et incompréhensible bien que les cités soient parfois côte à côte et qu’ils se voient souvent dans les rues de la ville. Ils s’affrontent souvent « pour défendre leur territoire ». ils se retrouvent alors pour participer à des bagarres générales. Il n’y pas vraiment de règles dans ces affrontements, ni de meneurs : chacun est responsable de ses actes même si tous se battent pour l’honneur de leur cité et pour défendre chaque camarade présent dans la baston. On peut alors parler de fraternité entre ces jeunes. sauf quand ces jeunes attaquent à plusieurs, un de leurs ennemi isolé : là, c’est de la lâcheté a l’état pur !

En fait, ces violences n’ont aucun sens

En fait, ces violences n’ont aucun sens, car plus le temps passe et plus les jeunes se demandent pourquoi ils se battent. Hélas, il est souvent alors trop tard : le mal est déjà fait. Seuls quelques jeunes de cités se rendent compte de l’importance de la vie et que se battre à longueur de temps ce n’est pas une vie, surtout quand les conséquences sont la mort. Il faut que tous les jeunes réalisent, la vie est courte, qu’il suffit d’un mauvais coup et tout bascule.

Josco Luth

Article paru dans Bal’actu numéro 1, décembre 2010