Élève sans papiers au lycée professionnel Daniel Balavoine de Bois-Colombes (92), Dalila – c’est un pseudo – se bat pour rester en France. Accompagnée dans ses démarches par sa prof’ principale, celle-ci nous raconte la violence ordinaire que déploie l’Administration pour empêcher de régulariser cette élève. Témoignage.
Il est 13h30. Je me gare dans le parking du centre commercial d’Argenteuil. J’ai rendez-vous avec Dalila devant la sous-préfecture et nous allons déposer ensemble sa demande de régularisation. Dalila est élève chez nous depuis 2 ans, je suis son professeur principal, et bien sûr Dalila n’est pas son vrai prénom. J’ai choisi de l’appeler Dalila car j’ai toujours trouvé que c’était un beau prénom, comme un joli nom de fleur.