A Paris, Marseille, ainsi que dans plusieurs villes de France, la violence dans les cités est de plus en plus fréquente. Une loi créée par les jeunes de cités pour imposer le respect à leur manière. A chaque différend, les jeunes se défendent en bande munis généralement d’armes à feux, du Magnum à la Kalachnikov. Comment font-ils pour se procurer de telles armes ?!
Souvent, ces règlements de compte finissent mal. Les victimes ne s’en sortent pas. Ce moyen de se défendre n’est pas pratique car cela enlève la vie parfois à des innocents. Un choc très difficile à supporter pour les familles. Dans les cités, ce mode vie n’est pas simple à vivre. Sortir de chez soi avec la peur de se faire tirer dessus ou prendre les transports avec une boule au ventre par crainte de se faire agresser, tout cela est très dur à vivre pour les personnes vivant dans les cités en proie à de telles violences.
On ne vit pas dans la jungle
Dans les cités, les règlements de compte sont souvent liés à des trafics de stupéfiants. A Marseille, en 2011, 20 règlements de compte ont été recensés dans les Bouches-du-Rhône (29 victimes dont 16 décédées), dont 15 à Marseille (23 victimes dont 13 décédées), selon les chiffres de la préfecture. Pour ma part, je pense que vivre dans de telles situations n’est pas une vie. Il faudrait trouver des solutions plus cohérentes. Nous sommes des humains avant tout !!! On n’est pas dans une jungle pour faire régner la loi du plus fort !
Basma (Terminale Vente)
Article paru dans Bal’actu numéro 5, avril/mai 2012
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