Ma banlieue n’est pas une racaille

La banlieue est cible de toutes les attaques. Cette société essaie de rejeter cette jeunesse sortie de ces tours de béton qui vit dans des cités, symboles pourtant de la mixité, et qui lutte au jour le jour pour se faire entendre de l’’Etat et du système capitaliste. Pour certains politiques, cette jeunesse, ces cités sont le symbole de l’insécurité.

Ma jeunesse à moi se lève à l’aube

Mais, ma jeunesse à moi se lève à l’aube pour aller au charbon pour rendre fiers ses parents qui se sont battus pour que leurs enfants fassent des études, pas pour qu’ils glandent en bas des tours comme certains disent.

Une jeunesse perdue dans cette société de consommation à la recherche de nouveaux modèles que ceux qu’on lui propose. Les racailles, ce sont les patrons qui nous jugent sur notre couleur Pour moi, il y a plus de héros dans nos banlieues que de victimes et encore moins de racaille. La racaille, c’est une minorité que les médias montrent pour influencer le public.

Les racailles, ce sont les patrons qui nous jugent sur notre couleur

Pour moi, les racailles ce sont ces patrons qui nous jugent sur notre
couleur ou le lieu où on a grandi au lieu de nos capacités. Pour en terminer, j’aimerais dire : ne jugeons jamais quelqu’un sur son apparence mais plutôt sur ses actes car dans tout homme il y a du bon.

El Che (Terminale vente)

Article paru dans Bal’actu numéro 4, décembre 2011-février 2012 et publié sur Canal street

Photo Guillaume Bordet : élèves du lycée professionnel Daniel Balavoine (92)