Compte-rendu de quatre procès de la justice quotidenne.
Mercredi 15 novembre, nous étions, avec la classe de 2GA, au tribunal de Nanterre. Accompagnés par nos trois professeurs de gestion-administration, cette sortie scolaire nous a permis d’en savoir un peu plus sur le rôle du tribunal. Ce jour-là, à peine rentrés dans la salle, après la fouille à l’entrée, nous avons assisté à quatre jugements de personnes différentes.
Les secondes commerce et premières comptabilité se sont rendus en janvier et février 2013 au tribunal de Nanterre.Compte-rendu.
3 grammes de cocaïne et 10 kilos de cannabis
Les parties concernées : Les parties sont l’Etat contre la défense. Quels sont les faits ? Les faits qui sont reprochés sont les 3 grammes de cocaïne et 10 kilos de cannabis Les arguments avancés par la défense et le procureur : Les arguments du procureur sont les quantités de drogue retrouvées : les accusés peuvent encourir jusqu’à 20 ans de prison. Les arguments de la défense sont d’ignorer les accusations. Quelle est la décision ? La décision a été de transmettre le dossier au juge d’instruction et de passer devant lui avant minuit.
Menacée avec un couteau, un marteau et un tournevis
Les secondes commerce et premières comptabilité se sont rendus en janvier et février 2013 au tribunal de Nanterre. Compte-rendu.
Avec notre classe, nous somme partis au tribunal de grande instance de Nanterre pour savoir comment se déroulait un jugement. Ça ne s’est pas du tout passé comme on le pensait. L’organisation était catastrophique, les personnes n’étaient pas d’accord entre elles, les juges avaient l’air de ne rien savoir et de pas suivre les affaires correctement. Il manquait une grande partie des gens (avocats, accusés), le greffier avait l’air de ne pas comprendre les affaires et de ne pas comprendre les messages que la juge lui faisait passés. Le public n’entendait presque pas ce que le juge et les accusés disaient et la juge n’articulait pas et parlait beaucoup trop vite et pas assez fort. Sur toutes les affaires qu’on a observées, nous avons pu en suivre réellement qu’une avec des difficultés. On nous a souvent demandé de quitter la salle et, au début de l’affaire, l’avocate de la victime était absente.
La petite fille n’osait pas regarder son agresseur