Pascal Verroust est producteur de cinéma et de télévision. Il a produit des films où des stars comme Soprano ont joué. Notre classe de 2CAP l’a rencontré au lycée le jeudi 22 mars 2012. Pendant 1h30, il nous a parlé de son métier de producteur et du documentaire, Les Molex des gens debout de José Alcala, qu’il a produit et qui a été diffusé sur ARTE en janvier 2011.
Pour lui, c’est un film à petit budget : 162 000 euros. Mais, la grande gueule de Guy Pavan, porte-paroles des grévistes l’a touché. Il a alors décidé de produire ce documentaire, lui qui reçoit chaque jour des propositions de films à produire. En fait, le producteur ne décide pas au hasard du film à produire. Il faut que l’idée lui plaise. Ensuite commence le tournage. Pour Les Molex des gens debout, le tournage a duré un an. Puis, le montage a pris 25 semaines. En effet, ils ont dû visionner plus de 170 heures de rushs pour en garder seulement 1h30, la durée de ce documentaire.
Faire un film, c’est commencer par écrire une bonne histoire
Mais pour faire un bon film, il ne faut pas forcément des gros moyens. Si la caméra d’un film de fiction peut coûter dans les 400 000 à 500 000 Euros, la caméra professionnelle pour tourner le documentaire des Molex a coûté environ 1500 €. Et aujourd’hui, avec les téléphones portables, tout le monde peut même faire un film ! Ce qui compte, c’est d’abord une bonne histoire. C’est pour ça que tout film commence, nous a dit Pascal Verroust, par de l’écriture.
Son métier lui permet de côtoyer les plus grandes stars du cinéma
Pour lui, son métier est une vraie passion depuis 30 ans. Après un bac de commerce, il décide de se lancer dans le cinéma en faisant des études à ce sujet. Au tout début de sa carrière il a débuté en temps que réalisateur. Puis, un beau jour, il s’est fait appeler pour avoir un poste de producteur. C’est ce qui lui a déclenché sa passion. Il a ainsi voyagé dans plein de pays pour tourner des films. Il a aussi participé aux trois plus grands festivals du monde, ceux de Cannes, Venise et Berlin, où il côtoient des producteurs mondialement connus.
Mais s’il gagne 5000 Euros par mois et s’il n’a jamais été au chômage, le métier de producteur n’a pas que des avantages. un gars comme lui ne gagne pas toujours forcément de l’argent avec un film. Des fois, il en perd. Tout cela dépend du succès du film mais tout repose sur ses épaules.
Kiizii (2CAP)
Article paru dans Bal’actu numéro 5, avril/mai 2012.
Photo de Pascal Verroust au LP Balavoine : Guillaume Bordet