Le taekwondo, entre force et esthétique

Tae : le pied ; kwon : le poing ; do : la voie. Taekwondo ! Dylan Baltar (seconde commerce) vient de participer au championnat de France. Il nous raconte son parcours.

Depuis l’âge de 8 ans, je pratique le taekwondo. J’aime ce sport car il me permet de me défouler et de me concentrer dans l’entraînement.
Pour pratiquer ce sport en compétition, il faut être dans une catégorie ou un poids précis déterminé par la Fédération. Dans ce sport, les régimes sont souvent présents pour arriver le jour de la compétition au poids demandé.

La saison débute avec le championnat des Hauts-de-Seine où j’ai fini 2ème après une défaite en finale des 15-13. J’ai donc été qualifié pour les championnats d’Ile-de-France qui ont eu lieu en décembre 2011 et où j’ai fini premier.

Quand on se qualifie, on participe à des compétitions regroupant plus de monde et le niveau est plus dur. Le 11 mars 2012 a eu lieu les championnats de France à Nancy. J’ai perdu au premier tour 4 à 2, contre quelqu’un de Strasbourg.

Concentration totale

Avant la compétition, on est souvent stressé, surtout quand on est dans un régime intense. La pression se fait ressentir, car si je ne suis pas au poids, j’ai 30 minutes pour prendre le poids manquant, sinon je monte de catégorie. Le lendemain de la pesée, pendant la compétition, je suis plus stressé mais je suis concentré, j’observe les combats de ma catégorie. Peu avant mon combat, place à la concentration totale avec de la musique. Après la compétition, je ne suis plus stressé du tout. Si je gagne, je suis content de moi, et si je perds, je suis déçu de moi, mais c’est avec la défaite que l’on progresse.

L’ambiance dans une compétition est cool car on est toujours avec son club, et on est tous assez proches car les membres d’un même club se connaissent forcément. J’aime les compétitions et j’espère aller loin dans ce sport, le taekwondo.

Dylan Baltar (seconde commerce)

Article paru dans Bal’actu numéro 5, avril/mai 2012.

Photo : Wikimedia Commons