Archives de catégorie : Société

A la découverte de l’art de la calligraphie et du zellige à l’Institut du monde arabe

J’ai eu la chance d’effectuer deux sorties scolaires en cette fin d’année, la première à l’Institut du monde arabe organisé par notre documentaliste, Madame Friquet, et la seconde au Château de Versailles (voir ici). Cela nous a permis à ma classe et moi-même de pouvoir décompresser, vider notre esprit qui était rongé par les cours : les oraux de langues pour le bac, l’oral du chef d’œuvre, les CCF… avant de passer la toute dernière étape de notre belle année scolaire de terminale qui est d’obtenir le diplôme du baccalauréat.

A lInstitut du monde arabe, un groupe avait un atelier sur l’art du zellige tandis qu’avec mon groupe de dix élèves, nous étions dans l’atelier calligraphie où nous avons pris connaissance de l’alphabet arabe. Par la suite, nous avons pu écrire nos prénoms en arabe également avec un encrier et un bâton en bambou.

Nous avons eu des explications sur l’apparition de la calligraphie et même un mini cours d’histoire donné par l’animatrice à ce sujet. En plus, nous avons pu visiter la partie du musée consacrée à la calligraphie.

Photo : Laura Friquet

Chloé, Terminale bac pro commerce.

Ma vie en stage : cafards, puces de lit et souris à l’hôtel

Dans le cadre de ma formation post-bac, je viens de finir mon stage d’un mois, sans être payée, dans un hôtel d’une chaîne hôtelière très connue. C’était dans une grande ville de l’Île-de-France. Je n’ai pas été très bien accueillie en arrivant dans ce stage. Arrivée à sept heures, j’ai attendu deux heures avant que le responsable vienne me voir car il dormait !

Personnel très aimable, conditions de travail médiocres

Bien que ce soit un stage en accueil réception, les responsables m’ont mise tous les matins au ménage : aspirateur, lavage des tables, laver par terre.

Un jour, une fois à l’accueil, moi et la secrétaire, on aperçoit un cafard, puis des souris dans la cuisine.  Ce jour-là je décide de moi-même remplir la machine à café pour le petit déjeuner. J’ouvre la machine et là, je vois trois cafards de taille moyenne se balader dans la machine. Je l’ai vite refermée et je suis partie voir ma collègue. Elle m’a dit, ce n’est pas grave, ce n’est rien.

Ceci dit, j’ai beaucoup apprécié le personnel, très aimable, mais les conditions de travail sont médiocres : puces de lit, souris dans la cuisine et dans les chambres, salles de bain pourries. 

Je ne regrette pas ce stage, mais ce fut décevant.

Lili

Photo : PxHere.

Une journée sur les violences domestiques au lycée Paul Painlevé

Cinq après son bac pro accueil en poche au LP Paul Painlevé de Courbevoie, une ancienne élève est revenue en mai 2021 au lycée pour intervenir devant deux classes sur le thème des violences domestiques dans le cadre, cette fois, de son master 2. Un sujet sensible qui a touché les élèves.

Dans un premier temps, je vais me présenter, Sarah Mokaddem, j’ai passée 3 ans au sein du lycée Paul Painlevé de 2013 à 2016. J’ai passée trois belles années au sein de ce lycée avec comme professeur monsieur Bordet, c’est lui qui m’a poussé à écrire tout pleins de choses sur le journal lycée, c’est pourquoi je continue de le faire.

Aujourd’hui grâce à l’énergie et à la motivation que l’on a pu me transmettre, j’ai décidé de continuer mes études jusqu’en Master 2.

Un projet de groupe monté de A à Z avec cinq étudiantes de Master 2

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Être indépendante et lycéenne ou l’usine comme horizon lors du premier confinement.

Pendant le confinement du printemps, les élèves de lycée professionnel ont parfois décroché. Un décrochage loin d’être une sinécure, surtout pour les filles en quête d’autonomie. Première expérience à l’usine pour Camélia. Témoignage.

Je m’appelle Camélia*, j’ai 18 ans et pendant ce confinement j’ai décidé de travailler dans une l’usine Photobox. Photobox est une entreprise spécialisée dans le secteur des activités photographiques, ils développent des albums photos.

J’ai d’abord contacté une agence d’intérim implantée à Sartrouville dans les Yvelines, cette agence recrutant spécialement pour l’entreprise Photobox. Puis j’ai envoyé ma candidature sur l‘adresse mail qu’ils m’ont transmise. Par la suite j’ai eu une réponse en moins d’une heure et j’ai pu avoir un entretien en visioconférence évidemment comme nous sommes confinés. Tout s’est bien déroulé, j’ai commencé trois jours après cet entretien dans l’usine Photobox. Un justificatif de déplacement professionnel m’a été remis. Il faut savoir qu’en tant qu’intérimaire la conclusion d’un contrat de travail temporaire n’est possible que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire dénommée mission.

« J’ai toute suite eu l’impression que les chefs n’avaient aucune considération pour ceux qui travaillent. »

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ESPIONS, UNE EXPOSITION à NE PAS RATER

L’espionnage n’a plus de secret avec l’exposition espions à la Cité des sciences en collaboration avec la série à succès de Canal+ « Le bureau des Légendes ».

Si vous êtes fan des espions ou tout simplement curieux, cette expo est un très bon condensé de tout ce qui est à savoir sur cet univers mystérieux. La République Occidentale effectue des tests nucléaires de faible intensité, prenez part aux recherches concernant ces traîtres de la nation. Découvrez les méthodes opératoires tel que filature, dépoussiérage, mise en place de moyens de surveillance et d’écoute, détection d’essai nucléaire à l’aide d’un sismographe.

Ce n’est pas uniquement de la lecture interminable mais aussi des activités plus ludique ce que permettra aux enfants de suivre l’intégralité de l’exposition. Vous allez découvrir la vérité sur cette menace nucléaire et pouvoir rentrer chez vous et dire à vos parents que vous avez sauvé le pays !

Article rédigé par la 16ème promotion des cadets de la République

Photo des Cadets dans la salle truffée de micros.

Gaétan, un lycéen au cœur des gilets jaunes

Je suis gilet jaune depuis novembre 2017, j’avais découvert ce mouvement grâce à un internaute qui se filmait en nous demandant de placer le gilet jaune sur le tableau de bord de la voiture. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de rejoindre le mouvement. Ce sont les arguments d’Emmanuel Macron qui nous mettent en colère, c’est pour cela que je manifeste tous les samedis.

A Tours, quartier Rochepinard à côté de l’Ikea, le 17 novembre, premier samedi du mouvement, nous étions en train de manifester pacifiquement sur la route, quand tout à coup les policiers sont arrivés avec les fourgons et nous ont sommé de regagner le trottoir en nous poussant brutalement.

Actuellement, je soutiens les personnes qui ont été victimes de tirs de LBD 40 visés aux yeux, et de grenades lacrymogènes

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Interview du collectif Désarmons-les : « la violence policière est systémique et ne dépend pas des policiers uniquement »

PPL Actus : Qu’apporte le collectif « Désarmons-les » ? Pourquoi a-t-il été créé ?

Le collectif « Désarmons-les » a été fondé en 2012, d’abord pour informer sur les armes utilisées par les forces de l’ordre dans le cadre du maintien de l’ordre, avant d’assister dans leurs combats et épreuves les proches de personnes assassinées par la police en 2013, puis les blessé-es et mutilé-es à partir de 2014.

Où se situe ce collectif ?

Le collectif n’a pas de localisation géographique, ses membres sont dans plusieurs villes. Pour se protéger, il a fait le choix de ne pas s’installer dans un lieu en particulier.

Qui sont les personnes qui ont eu l’idée du collectif « Désarmons-les » ?

Les personnes qui ont eu l’idée du collectif et qui l’ont fondé étaient militants radicaux de longue date (début des années 2000), notamment au sein de collectifs et réseaux opposés aux frontières et à l’enfermement des étrangers, mais aussi de luttes anticapitalistes et écologistes.

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« Un plan d’urgence devrait être mis en place pour revaloriser la formation professionnelle »

Après être passé par la filière Gestion administration au lycée Paul Painlevé, Mohamed est actuellement étudiant en sciences à l’Université Paris-Sud. Il revient pour PPL Actus sur son parcours et la voie professionnelle. Interview lucide et sans complaisance.

PPL Actus : Que retenez-vous de votre passage au lycée Paul Painlevé ?

Mohamed : Difficile à dire. Il y a vraiment de tout. Au niveau positif, les profs et les surveillants sont vraiment bienveillants mais réalistes.

Quelle est votre situation actuelle ?

Je suis étudiant en sciences à l’université Paris Saclay (ex Paris-Sud).

Que vous a apporté votre filière gestion administration ?

A part ranger mes fiches, la GA ne m’a pas terriblement servie. Mais c’est plus lié à mon choix de formation.

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Dans cette épreuve la solidarité est revenue

Une fois le confinement levé nous reprendrons tous notre vie quotidienne. Mais il y aura un après le confinement. Suite à cette grande épreuve que le monde entier a subie il y restera une chose positive : la solidarité est revenue. Je le vois autour de moi, les liens familiaux se sont renforcés et pour moi c’est une chose qui prouve que l’être humain face à une épreuve peut oublier ses mauvaises pensées et aider l’autre. Mon souhait est que la vie normale reprenne. Que nous reprenions nos habitudes et que tous ces gens hospitalisés guérissent et j’espère que le peuple français continuera à avoir une telle reconnaissance auprès du corps médical après le confinement comme nous pouvons le voir chaque soir. Il ne faut pas que nous oublions cette épreuve car elle aura été une leçon et un défi.

Adam – Terminale gestion administration

Article paru dans le numéro 8 de PPL Actus, avril 2020.

Photo : Pixabay

Tous les soirs à ma fenêtre pour applaudir les soignants : cela m’émeut à chaque fois

Depuis le début du confinement, je me lève tard, mais cela n’est pas des vacances pour moi. Puisqu’au départ, c’était difficile de pouvoir travailler à distance car il n’y avait pas de connexion internet. Heureusement, ça s’est amélioré par la suite. Certains profs ont créé des groupes WhatsApp pour communiquer avec ma classe et pour donner des informations concernant les devoirs qu’on doit réaliser afin de les envoyer à des adresses mail.

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Ce confinement est une chance

Depuis le début du confinement, je trouve que cela a été positif car j’ai pu réaliser des choses que je n’aurais pas faites. J’ai eu le temps de finir des choses que je pensais ne jamais finir comme mes devoirs, réviser et m’avancer sur mes cours, me reposer car avec le travail, sachant que j’étais toujours en heures supplémentaires, je n’arrivais pas à suivre les cours et je me retrouvais toujours fatiguée, stressée ou bien en manque de confiance en moi. Je me disais que si je ne rattrapais mes cours, je ne pourrais jamais avoir mon baccalauréat.

Rien ne me déplaît car même avant le confinement

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Rester enfermé c’est comme une atteinte à ma liberté !

Depuis plusieurs semaines maintenant, je dois faire face comme tout le monde à une situation que jamais je n’aurai pensé vivre un jour. Prise de conscience de la gravité de cette épidémie grâce aux informations et de la peur qui gagne. Les rues sont désertes, tout est fermé, obligé de rester enfermé et pour moi c’est glauque, c’est comme une atteinte à ma liberté ! Obligé de prouver tous mes déplacements même quand je sors mon chien ! Je réfléchis et je me dis : c’est pour la bonne cause.  Mais il faut que ça s’arrête !

Pas toujours facile avec certains professeurs

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Je ne pensais jamais dire ça un jour, mais oui l’école me manque

Mon premier jour de confinement avait comme un air de vacances, sans vraiment prendre au sérieux ce qu’il se passait. Réveil à 15h, petit déjeuner, télévision et téléphone, une vraie vie d’artiste… Les jours passent puis les discours de notre président, les nouveaux cas et encore des morts…

Je n’aurais jamais cru que ce confinement affecterait mon humeur, j’ai perdu ma liberté, j’ai perdu ne dirais-je pas ma joie de vivre mais presque car cette situation nous affecte tous et personne ne voit réellement les dégâts, du moins personne ne veut vraiment se les avouer. Que ce soient les dégâts physiques ou psychologiques de chacun d’entre nous.

Quelle chance d’avoir de magnifiques professeurs !

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On demande à nos parents d’être professeurs de toutes les matières !

« Nous sommes en guerre contre un ennemi invisible et insaisissable » a déclaré Emmanuel Macron. J’ai été choqué d’entendre que notre président de la République nous appelait à la mobilisation générale « afin de ralentir la propagation du Coronavirus ». Allons-nous vivre ou mourir ? Vais-je perdre des proches ? Tant de questions à cause de cette pandémie…

Aucune sortie depuis l’arrêt des cours

Ma famille et moi, nous restons à la maison et nous respectons les gestes barrières. Pour ma part aucune sortie depuis l’arrêt des cours. Je ne vis pas très bien les cours à distance car j’ai besoin que nos professeurs expliquent. Du jour au lendemain, on demande à nos parents d’être professeurs de toutes les matières, ce n’est pas évident ! Ce qui me manque dans ce confinement, c’est de pouvoir sortir, voir ma famille et mes amis. Et ce que j’apprécie c’est de pouvoir dormir. Ce qui est le plus difficile, c’est le confinement avec nos parents…

Kiyane – Seconde Métiers de la relation client 3

Article et dessin de Rania(Première commerce) parus dans le numéro 8 de PPL Actus, avril 2020.

Inconscients du danger nous n’étions pas préparés à un tel chamboulement quotidien

En confinement depuis le 16 mars, aujourd’hui c’est mon 17ème jour de confinement, je suis totalement déréglée. Au lieu de dormir la nuit, je dors la journée et j’ai perdu l’appétit, je ne mange qu’une fois par jour maximum, ce qui fait que je dois avoir perdu au moins 3kg alors que mon objectif est d’en prendre. Le fait de rester enfermée chez moi à travailler me met légèrement en dépression, mais au moins je dors à volonté.

J’ai l’impression qu’on m’empêche de vivre

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Confinement : un cauhemar éveillé

J’ai appelé cette œuvre « Un cauchemar éveillé ». J’ai eu cette idée par rapport à mon ressenti. J’ai utilisé une feuille canson A3 pour une meilleure base. J’ai dessiné à l’aide d’un crayon à papier, de crayons de couleur et d’un feutre pour certains détails.

Ce dessin représente mon quotidien au cours de cette période. La jeune fille vit dans un monde de virus, de bactéries et d’obligation sanitaire. Mais pour oublier ça et ne pas subir ce confinement, elle s’occupe l’esprit en faisant certaines activités représentées par ce nuage de pensée.

Dessin et texte d’Émilie – Seconde alternance commerce

Dessin et texte en une du « dossier spécial confinement » paru dans le numéro 8 de PPL Actus, avril 2020.

Le conflit israélo-palestinien a propagé la haine contre les juifs et les musulmans

Le conflit israélo-palestinien est pour moi un sujet sensible mais très important car beaucoup de choses se disent, y compris des fausses informations. De la haine est propagée sur Israël ou la Palestine. La plupart des gens pensent (d’après mes connaissances) que c’est une guerre de religions mais c’est plutôt une guerre de territoires qui dure depuis un certain temps. Dans mon entourage, mes amis, mes connaissances n’aiment plus les juifs, ils les détestent alors qu’ils ne viennent même pas d’Israël. Tout cela à cause de la guerre et des vidéos, des photos de petits Palestiniens qui se font torturés ou humiliés. Je ne peux pas vous parler plus de cette guerre car je ne suis pas un spécialiste mais tout ce que je sais c’est que ça a propagé une haine contre les juifs ou les musulmans. Cette guerre devrait être arrêtée car des jeunes souffrent et ils devraient trouver un accord.

Adda

Article paru dans PPL Actus numéro 7, décembre 2018.

Photo Wikipedia : Mur israélo-palestinien côté Palestine, entre Yérushalaim et Beitlehem en 2012. Le vendredi de nombreux musulmans passent la frontière pour aller prier au Dôme du Rocher.

Les reportages sur les banlieues ne sont que des caricatures de la vie réelle

Pour ma part, je trouve que la police française est particulièrement violente. Les bavures policières deviennent quotidiennes dans les banlieues sensibles. J’ai vu de nombreuses scènes choquantes comme les contrôles, les perquisitions et qui sont tous plus violents les uns que les autres.

Entre les insultes, les coups, le racisme, la police a une image bien moins belle que ce que ces émissions nous montrent

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Youtubeur, métier de rêve ou nouvelle alinéation des temps modernes ?

Youtubeur/youtubeuse, c’est bien un métier, mais peut-être pas le meilleur. Le métier de youtubeur est compliqué, mais aussi facile à la fois. C’est compliqué car c’est quand même beaucoup de travail. Squeezi est un exemple de youtubeur, comique et gamer, qui a réussi à transformer sa passion (youtube donc) en métier. Pour ça, il doit poster plusieurs vidéos par semaines avec plusieurs thèmes différents et intéressants pour que ses abonnés ne se lassent pas. Il fait environ 300 000 vues et gagne un salaire mensuel de 45 000 euros. Il faut avoir énormément d’inspiration pour être aimé des personnes et avoir beaucoup de vues, sans quoi vous ne pouvez pas être rémunéré et donc ce n’est plus un métier.

C’est devenu à la mode de faire des vidéos réponses aux commentaires méchants

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Théâtre. Les hommes préfèrent-ils les cruches ?

Le mardi 04 Décembre 2018, les élèves du lycée Paul Painlevé à Courbevoie accueillaient pour la première fois au sein de leur établissement la troupe de théâtre “L’équipe du matin” pour une représentation exclusive de la pièce « Dérivée ». Une salle a été spécialement aménagée pour l’occasion.

C’est une pièce théâtrale qui avait pour thème l’orientation des élèves dans l’enseignement supérieur. La pièce mettait en scène la détresse silencieuse d’une jeune fille nommée Alice dans ses perspectives d’avenir. Alice est une élève en classe de Terminale S, introvertie, avec un caractère de “garçon manqué”. Elle est très proche de deux amis, l’un d’entre eux Bob qui la voit comme un ami mais pas comme une fille et l’autre Eve qui est tout son opposé. Au début de la pièce Alice est en difficulté scolaire et révise avec ses deux amis malgré son parcours modèle durant les années précédentes.

La pièce met en exergue le sexisme toujours omniprésent dans le secteur de l’industrie

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Sans diplôme la vie active est un gros coup de poing

Théo, 22 ans, vient de reprendre ses études au lycée dans la classe de 1ère bac pro commerce en alternance. Autonome financièrement, il habite dans un appartement avec sa copine. Il appelle les lycéens plus jeunes à travailler à l’école pour ne jamais avoir de regrets.

Beaucoup de monde sous-estime l’importance des études pour la vie active. C’est normal quand on est jeune, chaque personne, quelle qu’elle soit, est passée par l’adolescence dans sa vie. Et chaque personne travaillant, du parent au collègue, et même jusqu’au patron, tient étrangement le même discours, un discours qu’on entend tous au moins une fois dans sa vie : il faut travailler à l’école. Travaille bien à l’école et tu réussiras ta vie.

La vie active nous ramène vite à la réalité

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Tous auto-entrepreneurs, tous macronisés, tous ubérisés ? Mon boulot de livreur après les cours

Lycéen en première, je travaille pour Uber Eats depuis mai 2017 après les cours et le week-end. C’est une entreprise anglaise qui recrute des livreurs dans toute la France. Pour travailler chez eux, on doit d’abord créer un compte d’auto-entrepreneur. Normalement, il faut avoir l’âge légal, c’est-à-dire plus de 18 ans.

Mineur, mon frère majeur a donc ouvert un compte pour moi : 120 euros, mais la pochette pour le téléphone est gratuite !

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De l’amour au parloir à la haine derrière les barreaux. Témoignage.

13 avril 2018. C’était un grand jour pour moi. J’ai vu Kaïs* pour la troisième fois. C’est dur, très dur ce monde de l’univers carcéral. Il m’a manqué, beaucoup manqué. Mais une fois arrivée là-bas, à la prison, je ne sais pas, c’est bizarre. Je ne me sens pas à ma place. Pourtant je l’aime ce type, mais pourquoi je tombe que sur ce genre de mec ? Moi qui étudie… Est-ce que c’est le quartier qui m’a fait devenir comme ça ? Mais pourquoi a-t-il fait ça ? C’est la question que je me pose depuis un moment. Ça me fait trop plaisir de voir qu’il sourit quand il me voit. On m’a toujours répété « Sab, ce mec-là, pourrait donner sa vie pour toi ». Je le vois 45 minutes. C’est court, mais c’est drôle. C’est triste, mais c’est bien.

Ma réaction, quand j’ai fait ma demande de parloir ? La peur en attendant la réponse, l’appréhension.  C’est dur, très dur… Une fois que j’ai eu la réponse, j’étais folle de joie, heureuse, heureuse de pouvoir enfin le revoir. La dernière fois qu’on s’était vus, c’était le 16 février 2018, le jour de sa perm. Une perm ? C’est une permission de sortir une journée ou une demi-journée dehors. Il m’a serré fort dans ses bras, tellement fort qu’à ce moment-là je ne voulais plus le lâcher.

On est prêt pour aller au tribunal. Silence radio en voiture. Personne ne parle, on était tous stressés. La boule au ventre.

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Les harceleurs nous font mal, agissons, parlons-en !

Pour moi, le harcèlement commence très tôt, environ vers l’âge de 11 ou 12 ans. Des garçons comme des filles peuvent se faire harceler à l’école. Le harcèlement commence par des petites réflexions, des intimidations et ça peut aller très loin, jusqu’à pousser des personnes à se suicider. Les harceleurs sont généralement plusieurs.

En primaire, un groupe de filles m’a rabaissée, j’étais très mal, triste, seule

Quand j’étais en primaire, un groupe de filles est venu vers moi, m’a prise dans un coin et m’a rabaissée. Elles me poussaient, je ne sais plus pour quelles raisons, mais j’étais très mal, triste, un sentiment d’incompréhension. Personne n’est venu m’aider, j’étais seule.

C’est très perturbant de se faire suivre dans la rue

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De la maternelle au lycée, le harcèlement en… pire

Dès la primaire, voire avant, en maternelle, la plus petite école, ça commence. Le harcèlement n’existe pas vraiment encore mais beaucoup d’enfants sont à l’écart. J’ai vécu l’expérience moi-même, je passais mes recréations toute seule assise sur un mur à regarder d’autres enfants jouer entre eux. Jusqu’ici rien de méchant. En primaire le harcèlement à l’école commence vraiment, même les plus petits s’y mettent, mais ce ne sont toujours pas les pires.

Le harcèlement est présent et surtout plus violent dans les collèges, les lycées et même au travail pour les adultes. Un policier s’est suicidé en Moselle le 7 février 2018. Une enquête a été ouverte pour harcèlement. Le policier se faisait harceler par ses collègues de travail. Il a fini avec une balle dans la tête.

Au collège, le harcèlement s’élève encore d’un cran, les bagarres et les insultes commencent

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La justice est-elle toujours juste ?

Je ne parlerai que pour mon avis personnel. Pour moi, la justice est plus dans l’injuste que dans le juste, je vais vous raconter mon histoire… Je n’avais que 12 ans quand je me suis faite agressée sexuellement… Ma mère m’a laissé aller toute seule chez ma tante car elle habitait à environ un kilomètre de chez moi. J’allais entrer dans le bâtiment quand un homme me dit d’attendre pour m’ouvrir la porte. J’ai répondu « non merci, je vais appeler ma tante pour qu’elle m’ouvre » et il est entré dans le bâtiment en direction de chez ma tante. Il a vu que j’étais une enfant pleine de naïveté, je l’ai suivi. Dans le bâtiment il n’y avait pas d’ascenseur et on a dû passer par les escaliers. D’un coup, il s’est arrêté et s’est retourné, il a essayé de me toucher les seins. J’ai été choquée et je me suis enfuie.

La police nous a dit que l’homme en question aurait juste un avertissement

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Comment entrer dans la police nationale ?

Trois possibilités.

1. Le concours en externe gardien de la paix

La première épreuve est une épreuve écrite coefficient 4, d’une durée de 2h30 suivi de tests psychotechniques (durée de 2h30 sans coefficient car elle sert à évaluer les candidats pour l’oral). La deuxième épreuve est une épreuve d’exercices physiques, un parcours habilité motrice, suivi d’un test d’endurance coefficient 3. La dernière épreuve est un entretien avec le jury composé de policier d’un enseignant et d’un psychologue de 25 minutes coefficient 4

2. Adjoint de sécurité (ADS)

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Tout savoir sur les cadets de la République

Les Cadets de la République, on les croise quelques fois dans le lycée. Mais que font-ils ? Que préparent-ils ? Comment se déroulent leurs stages dans la police nationale ? Témoignage de quatre d’entre eux pour PPL Actus.

Les cadets de la république sont une chance d’intégrer la police nationale pour tous ceux qui ne possèdent peu ou pas de diplômes, c’est un contrat de deux fois trois ans : une année de cadets et cinq années d’ADS : adjoint de sécurité. Cette formation consiste à apprendre le métier de policier mais aussi à préparer le concours interne de gardien de la paix. C’est une formation qui dure un an durant laquelle on étudie pour se donner toutes les chances de réussite pour le concours.

Formation et vie de famille pas toujours évident à concilier

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Drépanocytose. C’est comme si mes os se resserraient entre eux et que tu n’as pas la force de bouger

La drépanocytose est une maladie génétique. Cette maladie est répandue chez les personnes du continent africain et les afros américains. Cette maladie a été découverte en 1910 par le médecin James Herrick. Il n’y a pas encore de remède pour cette maladie. C’est la maladie génétique la plus fréquente dans le monde, avec environ 310 000 naissances concernées chaque année. La drépanocytose est due à la substitution d’un seul résidu d’acide animé sur la chaîne de l’hémoglobine, protéine des globules rouges, assurant le transport de l’oxygène dans le sang. C’est une maladie héréditaire.

Il n’y a pas de remède pour cette maladie

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Dans la salle d’audience du tribunal de Nanterre

Compte-rendu de quatre procès de la justice quotidenne.

Mercredi 15 novembre, nous étions, avec la classe de 2GA, au tribunal de Nanterre. Accompagnés par nos trois professeurs de gestion-administration, cette sortie scolaire nous a permis d’en savoir un peu plus sur le rôle du tribunal. Ce jour-là, à peine rentrés dans la salle, après la fouille à l’entrée, nous avons assisté à quatre jugements de personnes différentes.

L’accusé riait de son agression au couteau

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Les bandits se ruent sur l’or des mineurs sénégalais

Le doura, ce sont des champs où il y a l’or. On y trouve des cailloux avec plein d’or dedans. Les chercheurs d’or les mettent dans des sacs qu’ils transportent. Quand ils reviennent à la maison, les femmes les aident aussi à casser les cailloux jusqu’à ce que ça devienne du sable.

Après on le pile. Puis, avec des sortes de machines avec plein de bidons d’eau et des tapis, on verse l’eau et on frotte. Quand on voit que la couleur est dorée, on l’amène chez une personne qui met le feu sur l’or et ça se transforme en boule d’or.

On procède alors à la pesée. En fonction du poids, une certaine somme d’argent est versée, entre 5000 francs CFA jusqu’ ‘à 20 000 francs CFA (soit entre 7.5 et 30 euros environ). Enfin, il faut savoir que le travail à la mine est très dangereux car, sur le trajet, beaucoup de bandits rôdent pour prendre l’or des mineurs.

Tounkara – Première

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Visuel : capture écran du reportage d’Africa 24.

Neuf mois en foyer, neuf mois de souffrance

Tous les jours, des familles sont séparées à cause du manque de communication ou des problèmes parentaux que des enfants subissent au quotidien. Pour certains, ils sont malheureusement placés dans différents foyers et sont isolés du monde extérieur. Une élève nous a fait part de son vécu dans un foyer à Plessis Robinson.

« En 2015, j’ai été placée dans un foyer car mes parents ne s’entendaient pas. Il y avait un gros manque de communication et ils ont dû divorcer. Arrivée au foyer, les éducateurs m’ont présenté les lieux et la chambre où j’allais dormir, puis m’ont expliqué le fonctionnement et les règles du foyer. J’ai posé mes affaires et je me suis installée, ça a duré 9 mois ! 9 mois de souffrance ! 9 mois où chaque seconde je pensais à mes parents, à ma famille… On avait le droit de voir nos parents seulement une fois par mois et seulement une heure ! A ma sortie du foyer, je suis rentrée chez ma mère car le juge du tribunal en avait décidé ainsi. » Avant d’envoyer des personnes en foyer, pensez aux souffrances qu’elles endurent et au manque d’affection que cela cause.

Propos recueillis par Mounia – Terminale Gestion administration

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Photo : http://cg92.reference-syndicale.fr/

Les religions en perte de vitesse

A vue d’œil, les religions de maintenant ne sont pas les mêmes qu’il y a 50 ans. Les personnes parlent à tort et à travers, les religions se dégradent et de moins en moins de personnes y croient ou ne veulent pas pratiquer. Certaines personnes pensent qu’avoir une religion, c’est une mode, que nous devons forcément avoir une religion. Il faut respecter les cultures ainsi que les religions, les choix et les pensées d’autrui. Nous sommes libres de nos choix alors autant en profiter !

S. – Première commerce

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Visuel : carte de Wikipedia.

L’alternance, c’est de l’esclavage !

J‘ai choisi l’alternance car je trouvais cela bien de gagner des sous tout en étant en cours. Je trouve que l’alternance, c’est de l’esclavage car on gagne 25 à 50% du Smic. Déjà, ce n’est pas grand-chose, mais, en plus, on fait exactement la même chose que les salariés mais sans être trop considéré comme des salariés. Ainsi, lorsqu’on est absent en cours, l’entreprise nous retire une journée de salaire par jour d’absence au lycée, sachant qu’on ne gagne pas grand-chose.

Obligé de travailler pendant les vacances scolaires

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Eboueurs, pompiers, techniciens de surface, voici les vrais héros !

Le travail est essentiel pour vivre heureux car le travail finit toujours par payer. Il faut travailler dur pour pouvoir gagner sa vie et pouvoir avoir une vie paisible. De nos jours, pour cela, il faut tout de même faire des études plus poussées et travailler très dur à l’école, obtenir des diplômes et comme on dit : le travail finit par payer tôt ou tard.

Il y a tout de même des inégalités et de l’injustice car il y a toujours du piston et de l’aide interne (famille, amis…). Il y a aussi les familles issues d’un milieu social aisé et qui donc n’ont pas forcément besoin de travailler dur.

Les personnes qui travaillent dur ont plus de mérite et leur travail mérite plus de reconnaissance. Les personnes qui ont le plus de mérite sont les techniciens de surface, les pompiers, les éboueurs…

Mohammed – Première commerce

Article publié dans PPL Actus numéro 5, décembre 2017.

Photo d’éboueurs à Paris. Wikimedia Commons.

Geek : Le French Deep Web, comment ça marche ?

Voyage dans les profondeurs de la toile, espace virtuel pour délinquants et criminels bien réels.

Le French deep web dit le FDW pour les connaisseurs est un forum privé. On ne peut accéder à ce forum qu’en passant par un serveur Internet sécurisé, qui modifie notre adresse IP toutes les deux secondes.  Ainsi, nous ne pouvons pas être retracés. Dans ce forum, il y a plusieurs sujets de discussion, de l’escroquerie de base à la pédophilie ou à des réseaux de crimes et de délits, qu’ils soient mineurs ou majeurs. En 2015, le FBI a ainsi infiltré le réseau pour attraper des pédophiles (Journaldugeek.com du 08/01/16).

Le black market, une sorte de Boncoin des choses illégales

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On n’est pas vendeurs de drogue par plaisir

Souvent les gens ont tendance à garder comme préjugé qu’un vendeur peut être un meurtrier, un voleur… et bien sûr se sont souvent des gens de cités d’origines magrébines et africaines. Mais se sont-ils posés les bonnes questions ? Ces jeunes vendeurs ne font pas ça par plaisir, ils sont souvent influencés par les derniers survêtements ou même parfois des jeunes font ça pour nourrir leur famille ! Ils savent très bien les risques qu’ils prennent en faisant ce trafic, des proches peuvent perdre la vie ou même eux peuvent perdre la vie ou prendre des peines de prison.

Trois morts l’an passé dans une cité à Colombes, sept personnes en prison

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Sur les rails de la réussite : du bac ARCU à la SNCF, c’est possible !

Que faire après le bac pro ? Fac, BTS en lycée ou alternance ? Poursuivre ses études sans APB (devenu Parcoursup), est-ce possible ? Parce que, souvent, le meilleur exemple vient des pairs, Sarah, ancienne élève du LP Paul Painlevé de Courbevoie, est intervenue le 14 mars 2017 devant les élèves de Terminales gestion administration afin de leur parler d’orientation. Elle nous retrace, pour PPL Actus, son cheminement dans les méandres des filières post-bac.

Bonjour, je suis Sarah ancienne élève du lycée Paul Painlevé.

J’ai suivi pendant trois ans un bac professionnel ARCU (Accueil Relations Clients et Usagers) dans le même lycée. Ce fut une très belle expérience, mais surtout grâce aux stages que j’ai pu faire (Commerce, Auto-école…). Cela m’a permis d’avoir un très bon relationnel avec les clients, mais aussi d’avoir plus d’autonomie. En général, on prend de la maturité et de l’expérience durant les stages. D’où le côté filière professionnelle qui est intéressant.

En terminale, j’étais aussi un peu perdue car je ne savais pas vraiment quel cursus suivre

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Des stages épanouissants

Huit semaines de stage en milieu professionnel, c’est parfois très long et pénible. Cela peut être aussi source satisfaction. Retour d’expérience positif pour deux élèves de terminale Gestion administration.

Je me sens encore plus mature

Ce qui m’a le plus plu dans mon stage c’est l’ambiance qui était assez détendue mais à la fois sérieuse. Le contact avec les élèves de l’auto-école m’a beaucoup plu, je me suis rendue compte que dans une auto-école il n’y a pas que de l’administratif mais il y a aussi du social et de l’entraide. J’ai fait énormément de belles rencontres : autant avec des personnes de mon âge qu’avec des personnes plus âgées.

Je me suis très bien entendue avec tout le monde et j’ai beaucoup apprécié la confiance qu’avait mon tuteur pour moi. Je me suis beaucoup épanouie et j’ai pris confiance en moi et je me sens encore plus mature. Il n’y a pas eu de côté négatif, sauf les élèves qui pouvaient être désagréables quand par exemple une heure de conduite était annulée. Ce fut une très belle expérience.

Anissa – Terminale Gestion administration

Une perspective de travail en vue

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La religion, la pire des inventions des humains ?

On va commencer par dire ce qu’est une religion. Une religion est un ensemble de croyances, de pratiques et de rites communs à un grand nombre d’êtres humains, qui définissent le rapport de l’homme avec le sacré et une part de sa compréhension du monde. Il a existé de très nombreuses religions et mythologies sur la Terre, avec chacune ses caractéristiques particulières.

Le judaïsme, le christianisme, l’islam, le bahaïsme et encore pleins d’autres religions peu connues, par exemple le yezidisme ! Toutes ces religions sont les raisons de la guerre de l’humanité ! Alors imaginez-vous s’il n’y avait pas de religions, la vie sur le monde serait plus simple ? (Vous ne l’avez jamais imaginé ? Moi si !)

Croyez-vous vraiment que dieu a inventé toutes ces religions pour créer la guerre entre nous tous ?

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Affaire Théo : la sidération

L’affaire Theo, on entend parler que de ça dans les journaux, les gros titres et toute cette médiatisation mais comment peut-on réellement traduire cet acte barbare ? Je pense, qu’aujourd’hui, en France beaucoup de violences et autres actes criminels sont parfois banalisés, « par notre beau pays qu’est la FRANCE ». Et cela pour cause du statut de la personne qui a commis l’acte ou sur la personne sur qui l’acte a été commis.

C’est aujourd’hui une réalité mais aussi une fatalité que le viol du jeune Theo soit si peu pris en compte par la justice. Le policier en question n’a pas subi une lourde peine comme il devrait le mériter. Comment dans un pays comme la France, c’est-à-dire développé économiquement et socialement, pouvons-nous commencer à douter de notre sécurité et voir apparaitre en chacun de nous un sentiment d’incertitude ?

Anissa – Terminale Gestion administration

Article paru dans PPL Actus numéro 4, mars/avril 2017.

Visuel : capture écran de la vidéo du Parisien.

Femmes et esclavage, histoire d’une relation déchirante

À l’époque de la traite négrière, les femmes noires étaient soumises à leurs maîtres comme les hommes. Cependant, leur rôle de servitude était différent. Elles faisaient les tâches ménagères, la lessive, l’amidonnage et le fonctionnement des foyers. Bien sûr, certaines d’entre elles ont été affectées au même titre que les hommes aux travaux de plantations, elles assuraient également la survie de familles blanches. Un autre rôle peu connu était d’être auprès de la famille esclave. Elles s’occupaient des enfants, s’occupaient du repas, de ménage malgré leurs journées passées aux champs ou au travail, puis dans la maison du maître et enfin dans le foyer. Une triple journée de travail en somme.

La pratique cruelle de la condition du ventre

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La royauté et l’esclavage

La traite négrière est légalisée par le roi de France Louis XIII. Il fait preuve d’hostilité au départ mais il se laisse convaincre par le fait que la traite négrière lui est présentée comme le meilleur moyen de christianiser les Africains. Son successeur, Louis XIV qui promulgue le « Code noir » en 1685 encourage la traite négrière en donnant une subvention pour chaque esclave introduit dans les colonies.

L’esclavage organisé et codifié pour le profit

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Anciens élèves du LP Paul Painlevé, que sont-ils devenus ?

PPL Actus est allé à la rencontre de Deniz, élève en seconde bac pro service accueil de la clientèle à Paul Painlevé en 2009-2010. Après un parcours scolaire chaotique, cet élève absentéiste travaille actuellement dans un kebab, celui de son père, rue de Clignancourt à Paris, dans le 18ème, près de Château rouge. Interview.

PPL Actus : C’était un choix de venir à Paul Painlevé ?
Non, plus une obligation car j’avais des vœux à faire. J’ai été absentéiste entre la 4ème et 3ème. Et en 3ème, je foutais la merde, j’ai été viré de mon collège, et ils m’ont mis dans un centre de réinsertion à Colombes. On était 5/6 par classe.

« A partir du moment, où on m’a dit que je pouvais arrêter l’école à 16 ans, j’ai arrêté. »

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La loi de la drogue : de la french connection aux caïds des cités

Depuis que la drogue est arrivée en France, elle a repoussé l’autorité de l’Etat et son économie a redessiné le paysage du grand banditisme français en favorisant la vente de la drogue, nettement plus rentable que les braquages. Résumé du troisième volet du documentaire Les gangsters et la République intitulé La loi de la drogue et diffusée sur France 5 en octobre 2016.

La drogue (cocaïne, héroïne, cannabis) s’est clairement imposée sur le marché français, dictant sa loi et ses règles. Cela fait quarante ans que la drogue a pénétré en masse le territoire français, quarante ans que sa puissance économique défie la République jusque dans ses banlieues. Le 26 février 1971, la France déclare officiellement la guerre à la drogue. La République française s’engage dans un long et dur acharnement pour lutter contre cette délinquance. Dans le troisième volet de ce documentaire Les gangsters et la République, diffusé en octobre sur France 5, plusieurs acteurs de ce trafic témoignent, expliquent l’invention de tout ce réseau où désormais les caïds des quartiers échangent la paix sociale contre la mainmise sur leurs territoires.

La french connection ou les débuts du trafic de drogue

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Gaston DeFferre, le maire de Marseille qui côtoyait les gros poissons

Télévision. Officiellement, la République traque les voyous. Mais l’épisode 2 Petits arrangements entre amis de la série documentaire Les gangsters et la République diffusée sur France 5 en 2016 montre une réalité toute autre. Exemple avec Gaston Deferre.

Au lendemain de la Seconde guerre mondiale (1939-1945), il y avait beaucoup de communistes à Marseille. Le but du jeune Gaston Deferre, homme politique socialiste, était de diminuer l’emprise des communistes sur Marseille, en particulier sur le port autonome, contrôlé par le puissant syndicat des dockers, la CGT (Confédération Générale du Travail).

Pendant les années Defferre, la police et la justice ne peuvent rien contre le clan Guerini

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Terrorisme : un lien avec l’islam ?

Les gens ont toujours tendance à confondre arabes et musulmans. Ce n’est pas parce que nous sommes Marocains, Algériens… qu’on est musulmans, non ! On peut être chrétien comme juif. Et ce n’est pas en disant un mot du Saint Coran et en tuant des gens qu’on est musulman. Ces terroristes cherchent une excuse pour tuer les gens ! Le terrorisme existe certes chez les musulmans, mais il existe aussi chez les chrétiens et les juifs.

Rim – Terminale Accueil

Article paru dans PPL Actus numéro 3 – décembre 2016/janvier 2017.

Visuel d’illustration : Pixabay.

Des jeunes Français partent pour le djihad en Syrie

Ils sont partis combattre en Syrie, séduits par Daesh, ils se disent aujourd’hui repentis. Ce procès de djihadistes du Val-de-Marne se tenait au printemps dernier.

Chaque jour, des jeunes français (hommes, femmes, adolescents) quittent la France pour aller mener la guerre sainte en Syrie. Ils sont recrutés via les réseaux sociaux : Facebook, Skype. Ils s’encouragent mutuellement à partir en Syrie.

Dès leur arrivée, ils suivent un entraînement de 3 semaines pour apprendre à manier les armes (Kalachnikov, fusil, pistolet, etc.). Les femmes aussi suivent l’entrainement, mais elles ne le font pas pour aller en guerre, mais pour savoir se défendre en cas d’extrême urgence.

Soyons prudents et gardons un esprit critique pour ne pas être, demain, victimes de ces barbares.

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« Bonjour, contrôle de police »

Je me suis fait contrôler deux fois dans ma vie, en tout cas pour l’instant. Je me rappelle de mon premier contrôle, je devais avoir 14 ans. Le second s’est produit récemment. Un jour banal.

J’étais avec ma mère et mon frère, on sortait du tram et j’avais pris un peu d’avance sur eux. Je me rappelle que ce jour-là, j’étais habillé d’une manière assez mec de cités : jogging, basket, veste plus casquette et capuche de manière à ce qu’on ne voit limite pas mon visage. Alors, j’arrive vers les portiques et j’aperçois, je crois, les CRS. Je remarque que quelques gars de leur équipe me fixent tout en avançant vers moi.

Je savais que j’allais être contrôlé à ce moment. Je passe les portiques et deux d’entre eux me bloquent le passage avec la phrase : ‘’Bonjour, contrôle de police, veuillez-vous mettre sur le côté s’il vous plaît’’. On m’a demandé si j’avais mes papiers et des substances illicites sur moi. Comme si j’allais dire oui si j’en avais et leur montrer… J’avais l’impression qu’ils utilisaient un vocabulaire codé auquel je ne comprenais qu’un mot sur dix. Puis, ils ont vu que j’étais en règle et m’ont laissé repartir.

Mister K.

Article paru dans PPL Actus numéro 2, mai/juin 2016.

Photo d’illustration : Wikimedia Commons – Nicolas Bouillon.

Rien que le sexe, la drogue et la mode pour la jeunesse de lycée pro ?

En 2016, la jeunesse, c’est les soirées, la drogue, le sexe, la mode. Les jeunes ne veulent plus penser à leur avenir, ni aux études. Après le bac pro, go en entreprise ! Ils ne veulent pas gagner grand chose. Quand, plus ou moins, ils gagnent 1600 euros, pour eux, c’est le top. A ce rythme, dans dix ans, il n’y aura plus de docteurs ou d’ingénieurs. Il y aura des femmes de ménage, des électriciens, des mécaniciens. Certains vont en pro pour finir le plus vite possible l’école.

Penser à un futur, c’est mieux !

Mais, d’autres, j’en fais partie, on est là parce qu’on a choisi un métier qu’on aime. Vouloir rester jeune, c’est bien, mais on n’y reste pas longtemps, jeune. Alors, quand votre corps grandit, mais pas votre cerveau, c’est seulement grandir en restant bébé. Le sexe, la drogue, la mode, certes ! Mais, il faudrait penser à sortir de la jeunesse. Penser à un futur, c’est mieux !

Ordavia, Seconde accueil

Article paru dans PPL Actus numéro 2, mai/juin 2016.

Photo d’illustration : PxHere – Ricardo Medeiros

Blocus : de la loi travail au caillassage du lycée Paul Painlevé

Début avril 2016, à l’occasion de la loi travail, des élèves du lycée professionnel Paul Painlevé à Courbevoie (92) ont organisé un blocus devant l’établissement. Retour sur cette journée mouvementée qui a dégénéré en feux de poubelles et jets de projectiles contre les vitres du lycée à travers une série d’articles des élèves.

Oui au blocus, non aux jets de pierres et aux feux de poubelles !

C’était un jeudi, ce jour-là je commençais à 9h. J’étais dans le bus, il était 8h30, j’ai reçu un message d’une copine en disant qu’il y avait le feu au lycée. Au début, je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Puis, je suis arrivée devant le lycée et j’ai vu plusieurs policiers autour du lycée. Ils étaient en train de bloquer le passage. Une dame m’a demandé si j’étais une élève du lycée, je lui ai répondu que oui.

Puis, elle m’a dit que je n’avais pas cours. Je suis restée devant le lycée pour voir ce qu’il se passait. Les élèves ont fait ça à cause de la nouvelle Loi du travail. Plusieurs minutes après, je suis rentrée chez moi. Le vendredi je n’ai pas eu cours non plus.

Le lundi, on nous a expliqué ce qu’il s’était passé. Plusieurs vitres ont été cassées (voir l’article de France bleu ici) et plusieurs poubelles ont été brûlées. Moi, je trouve qu’il ont eu raison de faire un blocus, mais ils sont partis un peu trop loin, c’est-à-dire qu’ils étaient pas obliger de brûler des poubelles et de jeter des pierres pour casser les vitres.

Alison, Seconde accueil

Ils voulaient juste passer sur BFM

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Stage à la poste de Clichy : Les clients facteurs de stress

J’ai effectué mon stage à La Poste de Clichy. Les clients de La Poste de Clichy sont durs. Ils parlent mal et se défoulent sur les agents de La Poste car, souvent, il y a beaucoup d’attente. Ils nous disent qu’on ne sert à rien. Ils ne nous respectent pas. Ils nous insultent comme si on les connaissait, comme si on était leurs amis.

Une fois, un matin, un monsieur énervé m’a tiré les cheveux en me criant dessus. J’ai eu peur.

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Mon meilleur ami était handicapé

De nos jours, les personnes handicapées ne sont pas considérées comme des personnes « normales » alors qu’ils ont aussi un nez, une bouche, des oreilles, deux jambes et deux bras. Donc je ne vois pas pourquoi les handicapés ne sont pas considérés comme des personnes « normales ». Souvent on éprouve de la pitié pour eux alors qu’ils n’apprécient pas forcément. Mon meilleur copain était handicapé et je faisais abstraction de son handicap et de son fauteuil, mais ce n’était pas le cas de tout le monde.

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A cause de Daesh les musulmans sont pris pour des monstres

Pour Elodie et Mélissa, les attentats de Paris sont du pain béni pour les islamophobes. Témoignage édifiant d’injures reçues dans leur quotidien.

Daesh est un état islamique qui se revendique de l’Islam. Il montre une mauvaise image des musulmans alors que l’Islam ne consiste pas à tuer des innocents. Si les terroristes avaient vraiment lu le Coran, ils auraient su que tuer une personne, cela revient à tuer toute l’humanité.

On ne peut même plus pratiquer notre religion en paix sans se faire insulter

Maintenant à cause d’eux, le monde a une mauvaise image de l’Islam et des musulmans. Les musulmans sont perçus comme des monstres aux yeux du monde, à cause de leur connerie débile ! On ne peut même plus pratiquer notre religion en paix sans se faire insulter ou être mal regardé. Les gens qui ne connaissent pas l’islam nous jugent constamment  sans savoir ce que c’est le vrai Islam.

« Rentre chez toi bougnoule ! »

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Mon voile, ma fierté

Comme des milliers de femmes musulmanes en France, je porte le voile islamique. Ce bout de tissu qui est si petit mais qui cause de gros problèmes. Pour certains, une femme voilée et qui se couvre est une femme soumise ; mais ils ne savent pas de quoi ils parlent. Pour nous femmes musulmanes, il représente une énorme place dans notre vie quotidienne, c’est notre fierté, c’est ce qui nous démarque de la société. Souvent nous sommes critiquées sur nos tenues, sur notre religion, certains nous confondent avec les terroristes de DAESH ce qui conduit à des amalgames.

Les femmes ont le droit de se dénuder, alors pourquoi n’avons-nous pas le droit de nous couvrir le corps sans être mal vues ?

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Mon lycée, un lieu de rêve au milieu d’une meute de chiens indressables

Entre constat navrant et espoir, Mister K, élève de terminale, dresse un portrait sans concession du lycée professionnel Paul Painlevé de Courbvoie (92).

Le lycée est cet endroit où des gens se réunissent pour apprendre en vue d’obtenir un diplôme pour leur avenir. Cette définition ne s’applique pas à tous les gens du lycée plus précisément.

Trop de gens immatures

Nous avons réuni une meute de chiens indressables qui n’en font qu’à leur tête, qui ne sont là que pour s’amuser, voir leurs amis et emmerder les gens. Beaucoup de gens immatures sont dans mon lycée. Ils mettent la vie des enseignants et des élèves en danger pour satisfaire leurs petits besoins personnels ou amuser les moutons qui suivent leurs conneries.

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Lettre ouverte aux élèves qui foutent la m… en cours

Tous les jours, vous venez en cours juste pour perturber et empêcher les autres de travailler. Il y a ceux qui ont des objectifs et ceux qui ne savent pas vraiment ce qu’ils viennent foutre en cours. Rien en tête, ils ne pensent qu’à faire chier les profs et les autres élèves qui veulent travailler. Franchement, je vous assure, c’est trop triste de vous imaginer que, tous les jours, vous levez, vous vous préparez , vous prenez votre bus et une fois arrivée, vous ne faites rien au lycée. Vous venez juste pour perdre votre temps.!! Des bavardages qui ne cessent jamais.

Pensez à vos parents qui veulent votre réussite

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Je voyais les profs de lycée plus sexy !

Se lever tous les matins à 8h du mat, prendre le bus, quel flemme ! Pour vous dire j’imaginais pas le lycée comme ça. Les profs archi relou puis d’autres qu’on aime bien. Les copines, les copains, les connaissances, les nouveaux, les mecs beaux, les mecs moches. Bref certaines personnes moins bien que les autres.. Je voyais plus le lycée avec des profs sexy, attirants qui nous donneraient peut être envie d’ouvrir un peu nos livres à la place de rester scotcher sur nos Iphones. Ce que j’ai appris le plus au lycée, c’est faire mes devoirs pendant un cours pour le prochain !!! Je peux vous dire c’est une MISSION DE OUF entre ne pas se faire cramer par les profs, écrire vite et surtout suivre le cour en même temps.

PRV (Première)

Article paru dans PPL Actus numéro 1, mars/avril 2016.

Photo : Pixabay

Nos parents n’avaient pas de poRtables, Ils avaient une vie

La génération d’aujourd’hui n’est plus comme celle d’hier, toutes les relations sociales ont changé, que ce soient amicales, amoureuses ou familiales. Nous n’avons plus les mêmes façons de penser qu’avant, Je pense que tout ça est lié aux changements de vie qui sont causés en particulier par la technologie. Les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent plus se passer de leur téléphone, tablette, ordi ou autre car ce sont devenus des besoins vitaux voire même des drogues alors que la génération qui nous précédait n’avait pas besoin de tout ça pour vivre, au contraire ils étaient même plus heureux que nous actuellement.

C’est malheureux de voir le langage vulgaire de certains

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Mes premiers pas dans la vie de bureau VDM au stage à la mairie !

Durant mon stage dans une certaine mairie, les gens du village qui venaient à la mairie étaient vraiment … étranges !
Alors que j’étais au standard téléphonique et à l’accueil, plusieurs personnes m’ont effrayé. Le ton de leur voix et leurs demandes étaient dignes des plus grands psychopathes. J’ai aussi vu certaines situations hallucinantes.

« Elle me traite d’enfoiré au téléphone puis raccroche »

Une Madame m’appelle pour demander la fermeture de la chasse aux pigeons, suite à ma réponse négative et courtoise, elle me traite d’enfoiré et raccroche.
Une jeune fille vient en mairie souriante, elle discute avec nous tranquille, ses yeux sont devenus blancs. Elle a tourné de l’œil puis à commencé à s’effondrer. Ma tutrice l’a alors attrapée par l’écharpe pour la retenir. Mais elle est quand même tombée laissant son écharpe dans la main de ma tutrice.
Une famille entière vient à 18h un mercredi en mairie pour inscrire ses enfants à la cantine. Ne pouvant pas les inscrire cette heure là, nous lui demandons de revenir demain matin. Elle refuse et nous insulte : « si mes enfant ne vont pas à l’école, ce sera de votre faute ! ». Je lui réponds que ça ne va pas m’empêcher de dormir. Ce monsieur est revenu le lendemain juste pour nous dire que son fils n’était pas aller à l’école !!!

« Elle nous ramène un chien trouvé 40 kms plus loin »

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Le poids du quartier à Toulon : « La viriginité, pour nous les musulmanes, c’est la base ! »

La virginité, pour nous, c’est la base des bases car, pour nous les musulmans, c’est un bijou pour une femme, c’est une fierté pour la fille et les parents. Il est important, pour nous les femmes, de faire l’amour le soir du mariage, car, le lendemain, la famille du mari et celle de la femme se réunissent pour voir le drap de la femme : s’il y a du sang ou pas. Si la femme n’est pas vierge, cela prendra une tournure très dramatique pour toute la famille. Elle aura une très mauvaise réputation. Tout le quartier parlera sur eux. Ils diront que c’est à cause des parents qui l’ont très mal éduquée.

« Une déviergée musulmane est une tapin ! »

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Tatouage et piercing : nos bons conseils !

Wesh, c’est nous les 1ère Gestion Adminsitration du lycée du Parc Saint-Jean à Toulon ! Le 13 février, dans le cadre de la quinzaine sur la santé, on a assisté à une intervention sur les tatouages et les piercings. Dangers à éviter et petites astuces, on vous dit tout !

Dès qu’on est arrivés, le mec de l’intervention nous attendait autour d’une table. Dessus il y avait des cartes avec différentes questions. Genre la première question que j’ai piochée, était « Lorsqu’on se fait comme tatouage une vague, que cela représente t-il ? ». Comme des hmar (des ânes), on a dit beh : « à la mer ». En fait, c’était tout simplement le signe de la liberté. Ce signe est l’ancêtre du signe de l’infini qui est à la mode zerma (genre) cette année.

Soleil : danger !

On a aussi eu des conseils par le mec et des trucs à ne pas faire comme se tatouer en été parce que le soleil peut provoquer sur le tatouage des sortes de bourrelés. Le tatouage peut aussi changer de couleur, comme le tatouage des vieux couleur vert bouteille. Si t’es trop tenté de t’faire un tatouage en été, zerma début juillet, il faudra bien le protéger, mettre des manches longues si tu le fais sur le bras. Et surtout mettre de la crème solaire à indice 50.

Attention au piercing autour de la bouche

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Comment les créateurs de jeux vidéo nous rendent dépendants

Les jeux vidéo sont un moyen de divertissement, voire un passe-temps qui doit être utilisé à durée limitée, sinon cela peut générer des troubles sur la santé comme une fatigue nerveuse, de la sécheresse oculaire, ou un isolement. Selon les personnes, il peut y avoir un manque d’appétit ou une malnutrition (chips, pizzas) et des troubles du sommeil.

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Opération don du sang au lycée du parc Saint-Jean de Toulon

La classe des 1ASSP3 (Accompagnement, soins et services à la personne) s’est mobilisée pour sensibiliser les élèves sur le don du sang : confection d’un recueil de poèmes sur ce thème à lire au CDI, passage dans les classes et accueil des élèves donneurs. Encore frileux pour donner votre sang ? Maëva vous décrit comment se passe le don du sang.

Jeudi 13 février 2014, les intervenants du don du sang sont venus au Lycée du parc Saint Jean à Toulon. L’objectif ? Récolter un maximum de sang. Tous les élèves ayant plus de 18 ans et pesant pas moins de 50kg mais aussi munis de leur pièce d’identité étaient invités à venir passer la visite médical pour avoir l’accord du médecin du don du sang pour pouvoir exercer le don.

Tout d’abord, l’élève se présente a l’accueil, une personne rentre ses coordonnées et lui délivre un dossier contenant plusieurs questions sur les quatre mois précédents. Une fois le questionnaire rempli par l’élève, celui ci passe un entretient avec le médecin qui lui pose différentes questions afin qu’il puisse lui donner l’accord. Sans l’accord du médecin aucun don ne peut être effectué.

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Alcool : arrêtez de picoler !

Ces dernières années, des études ont démontré, chez les 15 à 18 ans, un taux élevé de mortalité dû à un coma éthylique : c’est quand on se pègue beaucoup trop ! Elles démontrent également une recrudescence des maladies sexuellement transmissibles ainsi qu’un taux important de grossesses. C’est pour les jeunes qui vont en soirée et qui se bourrent bien et qui ne savent pas ce qu’ils font ! Beaucoup de filles tombent enceinte. Elles croient trouver l’amour de leur vie en 10 minutes avec une partie de jambe en l’air sans moyen de contraception ! Et, par la suite, à 17 ans, la meuf se retrouve avec un gosse, sans travail, sans logement. Les drogues licites restent dangereuses pour la santé physique et psychique. La vente d’alcool ou de tabac est interdite aux mineurs, car un comportement abusif peut entraîner de graves maladies, allant jusqu’à la mort.

Imen (1GA2)

Article paru dans PSJournal, avril/mai 2014.

Photo : PxHere.

Cannabis, héroïne et cocaïne : modes de consommation et risques

Le cannabis provient d’une plante dont on tire un stupéfiant appelé haschich. Le cannabis peut se consommer dans tout : on peut le faire en infusion, c’est à dire qu’on peut le dissoudre dans du thé ou bien le mettre dans le gâteau, le brûler pour en faire des miettes et le mettre dans la cigarette ou avec un bang (tube).

Une altération de la mémoire avec le hash

L’effet du cannabis donne une sensation de bien être, de satisfaction, de calme, de relaxation ; ça crée une augmentation de la confiance en soi, une facilité à résoudre des difficultés. Le consommateur de cannabis a les mêmes symptômes que celui qui boit ! On remarque qu’une personne qui à fumé du shit à un gonflement des vaisseaux sanguins, c’est à dire qu’il a les yeux rouges. La personne qui en consomme peut augmenter sa sensation d’appétit comme la diminuer. Il risque aussi une augmentation de sa fréquence cardiaque, c’est-à-dire que le rythme du cœur de la personne bat deux fois plus vite.

Connais-tu les risques pour la santé mentale pour le cannabis ?

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Dépendance, addiction et drogue : qu’est-ce que c’est ?

Le 20 février 2014, dans le cadre de la quinzaine sur la santé, la classe de première Gestion Administration 2 du lycée polyvalent du Parc Saint-Jean de Toulon, ont assisté à une intervention de deux heures d’un policier sur la dépendance, les addictions et les drogues. Zoom sur les effets sur la santé des drogues licites et illicites.

La dépendance, c’est l’impossibilité d’interrompre, ou d’arrêter, physiquement ou mentalement l’usage d’une chose. Par exemple la nourriture, les jeux.

L’addiction

L’addiction, c’est presque comme la définition de la dépendance mais l’addiction, c’est l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de celui-ci en dépit des connaissances des causes négatives. On peut être addict à la cigarette, au sport, à l’alcool, au vol, à l’alcool, au shopping, au cannabis, au travail, au jeux vidéo, à l’affection, c’est-à-dire qu’on veut que les gens nous aiment. La majorité, vous avez un Facebook, vous êtes alors addict d’Internet. Lorsque vous êtes trop addict à quelque chose et que vous ne pouvez plus vous en passer, cela peut conduire au suicide.

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Inondations dans le Var : trois morts

Habitant Pierrefeu (Var), Charline a été confrontée aux innondations. Retour sur un épisode climatique tragique mais aussi sur l’élan de solidarité des jeunes varois.

En janvier et février 2014, les communes de Pierrefeu-du-var, La Londe-les-Maures et Hyères-les-Palmiers ont été durement touchées par les intempéries.
Les innondations ont duré trois jours. Les fortes pluies ont provoqué de nombreux dégâts : glissement de terrains, voiture emportée, maisons inondées.

Décès d’un homme dans ma commune

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Les stages, c’est énervant, vive le lycée !

On a passé trois semaines de stage au mois de novembre, trois semaines de galère parce que c’est trop long ! On ne se retrouve pas avec la même génération. Nous, on est là avec nos 15 ans et on travaille avec des personnes de 40 ans et plus ! Certes, on n’apprend des trucs et tout, mais pas besoin de trois semaines ! Déjà, moi, au bout de la première semaine, j’en avais marre. En effet, pendant trois semaines, on fait toujours les mêmes choses. On reste sept heures à s’ennuyer alors que, des fois, au lycée on finit plus tôt.

Toutefois, ces semaines là, ça pouvait passer parce que c’était en plein hiver. Il faisait froid et on n’avait pas besoin de sortir. Mais, quatre semaines au mois de juin, le mois où il fait beau et où on a juste envie de sortir, c’est trop ! Finalement, il n’y a pas mieux que le lycée, parce que, sans lui, on s’ennuierait, C’est une façon de se retrouver avec nos potes.

I & M (Seconde)

Article paru dans Bal’actu numéro 8, mars/avril 2013.

Photo : Wikimedia Commons.

La tenue pro le mercredi, c’est relou !

Le port de la tenue professionnelle au lycée professionnel Daniel Balavoine (Hauts-de-Seine), chaque mercredi, est de plus en plus exigé. Mais tous les élèves ne respectent pas cette obligation. Et cela produit des engueulades entre surveillants et élèves.

Certains affirment qu’ils n’ont pas le temps de rentrer chez eux pour se changer, d’autres disent que leur tenue est bien une tenue pro. Il suffit qu’on habite un peu loin du lycée et ça devient toute suite un calvaire. Certains prennent plus de temps à rentrer chez eux que de venir au lycée !!! Pour d’autres, ils pourraient rentrer se changer, mais préfèrent jouer avec les nerfs des surveillants en cherchant à les pousser à bout.

Est-ce que certains profs sont en tenue pro, eux ?

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La chasse à courre, une tradition aristocratique où tous accourt

La petite grenouille nous décrit une chasse particulière, la chasse à courre qu’elle pratique également. Puisant dans la tradition chevaleresque et fortement liée à l’aristocratie, à l’armée et à l’Eglise, la chasse à courre, controversée dans les années 1980 en raison de la mise à mort « inhumaine » de l’animal pour ses opposants, est aujourd’hui en plein boum.

La chasse à courre est pratiquée par les personnes qui ont beaucoup d’argent. Cette chasse se pratique par des particuliers qui ont un équipage de chiens et de cheveux. Ils chassent sans voiture, montent les chevaux et parcourent la commune à cheval avec bien sûr les chiens. Dans une chasse à courre, les fusils sont interdits, Pour tuer, le sanglier, le cerf ou la biche, on y va avec une dague.

Il existe plusieurs chasses à courre. La chasse à courre aux sangliers, aux cerfs, aux renards, aux lièvres et la chasse à courre aux chevreuils.

Le maître d’équipage a 400 chiens et 30 chevaux

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